samedi 25 décembre 2010

épisode 88: Y a pas un truc aujourd'hui ??


Noyeux Joël !!!!!



Alors pour aujourd'hui, j'hésitais à mettre l'une des 2 images suivantes (ben du coup j'ai mis les 2 !!); mais finalement, j'ai mis celle du dessus !





Et pour bien continuer les festivités de Noël, un peu de musique !! Pour tout ceux qui n'auraient rien d'autre à faire en ce jour de Noël que de glander sur le net (et du coup sur mon blog, merci les gens (non, non je ne suis pas un geek qui passe moi aussi ma journée de Noël sur le net, pas tout à fait ...)). Musique donc:



Et on va continuer avec des trucs débiles pour passer le temps (disons que si vous êtes encore là, et que c'est le 25, vous devez vraiment rien avoir d'autre à faire, donc je continue à vous occuper).



Avec ça, tous vos futurs discours auront l'air de ceux de tous nos bons vieux énarques !! D'ailleurs, est-ce que vous connaissez la différence entre un énarque et un train ?

Aller, c'est pas tout ça mais j'ai plein de cadeaux à aller déballer et un gueuleton du feu de dieu (il me pardonnera l'expression) qui m'attend !

Joyeux Noël tout le monde !!!

jeudi 16 décembre 2010

épisode 87: Un petit air vintage

Suite à une récente discussion, un petit article sur le cinéma. Parce que j'aime bien réfléchir et argumenter un peu, une fois de temps en temps. Depuis ses débuts, le cinéma a bien évolué, du muet au parlant, du N&B à la couleur, du carton-pâte au numérique. Les films les plus anciens sont très souvent instantanément reconnaissables: le cinéma vieillit, et la plupart du temps, il viellit mal.

Il y a plein d'éléments qui ancrent un film dans son époque et sont responsables de son vieillissement. D'abord, et de très loin, les effets visuels. Notons bien ici que je ne parle que des films ayant un certain budget; car il existe toute une foultitude de films récents de type "nanards" dont les effets spéciaux sont... comment dire... spéciaux ! Reprenons donc: les effets visuels. A l'aube du cinéma, sans modifier l'image capturée, on ne pouvait que faire mumuse devant la caméra avec moults déguisements plus ou moins bien faits. Ensuite, on a utilisé l'animation image par image. Tel est par exemple le premier King Kong de 1933. Mais on a continué à utiliser cette technique jusque dans les années 80, comme dans Terminator; ce qui laisse une sensation hachée très désagréable.


1933, année du singe pour les chinois, mais aussi à New York !


Naturellement, l'animation image par image s'améliore et l'animation se fluidifie: L'Etrange Noël de mr Jack ou les Noces Funèbres en sont de bons exemples. Mais dans la plupart des cas, l'utilisation de cette technique reste assez visible, et les films qui les utilisent sont rapidement démodés.
On peut aussi parler des animatroniques, ces sortes de robots téléguidés qui vont imiter la vie, pour créer des animaux disparus comme dans Jurassic Park ou pour faire vivre des personnages qu'un humain ne pourrait jouer. Des films comme Terminator ou Alien abusent un peu trop visiblement de ces techniques.


La poupée Terminator, ou comment faire un Schwarzy en plastique


Un faux "synthétique" en morceaux... et un vrai "synthétique" en chair et en os !


Avec l'avènement de l'informatique, tous les effets se font en post production: on filme ce qu'on peut avec des vrais acteurs et on transforme tout après. Evidemment, cette technique a été améliorée progressivement et on arrive à peine à créer des plans entiers qui soient crédibles. Même dans les films récents, nombreux sont les personnages ou animaux virtuels dont la démarche et les mouvements inhabituels choquent. La technique de "motion capture" utilisée pour créer Gollum règle pas mal de problèmes, mais on ne peut pas encore l'utiliser dans toutes les situations (on équipe un acteur de capteurs pour enregistrer le comportement exact de son corps, lors d'une chute par exemple).

J'espère ne pas m'avancer en disant qu'avec la technologie actuelle, on peut créer des effets spéciaux d'un tel réalisme et d'une telle précision que même dans 10 ou 20 ans, on pourra encore les regarder sans rigoler. Evidemment, ça coûte cher et plein de films actuels ont des effets plus réussis que d'autres. En toute objectivité (si si c'et vrai... enfin presque), un film comme le Seigneur des Anneaux n'a pas grand chose à se reprocher visuellement. Contrairement aux nouveaux Star Wars, pour ne citer qu'eux.


A ce jour, le plus réaliste des personnages numériques


Un copié-collé de Gungans...


Ensuite, les effets spéciaux ne suffisent pas à faire un film. Il y a d'autres éléments qui viennent vieillir un film. Ce serait trop beau, vu qu'on arrive à faire des films de plus en plus réalistes, il faut bien compenser à un moment. Tous les films sont influencés par la mode contemporaine. Et forcément, cela donne un petit air old fashion (ou has been, c'est à voir). Dans tous les grands films hollywoodiens des années 50, les acteurs ont des coupes de cheveux et des tenues à la mode de leur époque. Et si les robes de Liz Taylor jeune nous paraissent démodées, que penserons nos enfants des jeans serrés de Megan Fox ?

Il convient tout de même de nuancer ce point. Pour des films dont l'action se déroule de manière contemporaine à son tournage, certes cela nous parait vieilli mais c'est en quelque sorte de l'Histoire. C'est logique qu'un film se déroulant dans les années 30 apparaisse vieux actuellement, ça fait plus de 80 ans quand même ! En revanche, pour tous les films historiques, les costumes utilisés ne sont que l'idée qu'on se fait, au moment du tournage, du passé que montre le film (ou du futur, les représentations du futur changent beaucoup selon les époques). En se fiant aux découvertes archéologiques, on pourrait créer une oeuvre pus "hors du temps". Mais un visuel à la mode attire plus les spectateurs (et donc l'appel du pognon enterre la vérité historique). Dans Gladiator, les scènes de combat très nerveuses et violentes avaient fait hurler les historiens.


Robin des Bois à travers les époques: le collant vert de Errol Flynn n'est-il pas aussi seyant que le costume de Russel Crowe ?


Le phénomène de mode ne se réduit pas à l'apparence des acteurs. Il y a un effet de mode sur les types de films et la façon de filmer. Il suffit de voir le nombre de films fantastiques qui sortent en ce moment, tous adaptés de romans. Il y eut une grande période de westerns spaghettis dominés par Sergio Leone comme il y eut une époque de films d'épouvante, produits par la Hammer. On le voit aussi dans le choix du personnage principal. Actuellement, les héros (même les super héros) sont humains, avec des faiblesses ou même un petit côté maléfique; on est bien loins des héros toujours droits incarnés par John Wayne. Même la mise en scéne change et imprègne un film de son époque. De nos jours, elle est beauoup plus nerveuse qu'autrefois, sans avoir besoin de citer les films "caméra au poing" comme Blair Witch (que je trouve d'ailleurs déplorable).

La musique n'est pas en reste. Pour le moment, une poignée de grands noms domine les compositions, avec un style très reconnaissable mais dans 20 ans, quand ces maîtres auront tiré leur révérence, que deviendra le style des années 2000 ?
Je pense vraiment que les films actuels (sans parler de la 3D qui a encore des progrès à faire) en sont arrivés à un certain seuil de technologie; ce qui ne les empêchera pourtant pas de se démoder, mais toujours moins que les films du siècle dernier. Exception faite naturellement de quelques films (à vue de nez, je dirais 3) qui sont et resteront indémodables.

mardi 14 décembre 2010

épisode 86: "Le pilotage c'est bon pour les Droïdes"

Ça y est les enfants !!! Ce week-end, première séance de ski de l'année (scolaire, enfin de la saison quoi!). Depuis le temps que j'attendais ça ! Une petite pensée pour tous ceux qui dans le reste du pays ont été bloqués par quelques centimètres de neige (et vive la DDE !). Un excellent petit week-end d'ailleurs.

Ensuite, un petit mot de certains fous géniaux dont on peut trouver les oeuvres sur le net. Un peu partout, on trouve des fans hardcore de pas mal de films, et souvent, ces fans sont déçus par un détail dans le film, ou par des scènes étranges dans les épisodes d'après. Avec pas mal de temps et des logiciels (presque) à la portée de tous, ces gens refont les films (au moins en partie) tels qu'ils auraient aimé les voir. Jetez donc un oeil sur CE SITE qui recense la plupart des films "fan edit".

Et naturellement, une fois encore, j'ai récupéré la version "revisited" de Star Wars (ben oui, pourquoi changer ?). Parmi toutes les versions qui existent, celle du Sieur Adywan semble être l'une des plus travaillées. Non seulement, Han shots first !! mais il y a enfin des TIE-fighters qui défendent l'étoile noire (et pas seulement 4 !!). Tenez, jetez un oeil à la bande-annonce:




Pour les puristes, ça doit faire assez bizarre. Après, c'est comme avec les versions successives "édition spéciale"et autres, la question est, mais tiens, ce soir laquelle je regarde ?! Tenez, un petit aperçu des différents changements effectués, entre la version DVD de 2004 et celle de Adywan:








Un travail énorme, très long; Adywan travaillant encore sur l'Empire contre-attaque à l'heure actuelle. Voilà, pour aujourd'hui, promis bientôt, quelques articles où il n'y aura pas (du tout ?) de Star Wars.

dimanche 12 décembre 2010

épisode 85: Doug Chiang

Et encore un artiste, ce mois-ci l'américain d'origine taïwanaise, Doug Chiang. Et naturellement, pour ne pas quitter de vue la thématique dominante de ce blog, cet illustrateur est surtout connu en tant que directeur artistique sur la prélogie de George Lucas. Après des études de cinéma et de design (voire des deux en même temps), il rejoint ILM (une petite société californienne...) et participe alors au design de films comme Terminator 2 ou Forrest Gump. Et puis ensuite, c'est la consécration, la direction artistique de l'Episode I (et des suivants). Bon, ça suffit pour le blabla, maintenant, les images !








jeudi 9 décembre 2010

épisode 84: L'Iliade et l'Odyssée du Passeur d'Aurore



Et hop, de retour du cinéma pour aller voir le dernier Narnia. Je viens de finir le bouquin et j'avouais un certain scepticisme avant voir le film.

Attention, tout le paragraphe suivant (en bleu), raconte l'histoire du livre. Pas celle du film, celle du livre !


Les deux petits Pevensies, Lucy et Edmund sont chez leur oncle, avec leur cousin Eustace, un chieur de première. Ils passent tous les trois dans un tableau (la même scène est dans le film) et se retrouvent en pleine mer. Ils sont réceptionnés par le Passeur d'Aurore, mené par Caspian, alors roi de Narnia. Trois ans ont passé depuis la dernière escapade narnienne des gamins. Caspian s'est mis en quête de 7 seigneurs qui ont pris la mer et n'en sont jamais revenus. Les Pevensies sont enchantés de se joindre à lui, tandis qu'Eustache est totalement perdu et se met vite Reepicheep à dos (la souris parlante).

Le Passeur d'Aurore va ensuite passer d'îles en îles, et sur chacune d'entre elles découvrir un des seigneurs perdus. Se succèdent ainsi plusieurs aventures sans aucun vrai lien entre elles.
Première escale sur les Îles solitaires. La bande de Caspian reprend ces îles pour le compte de Narnia et y interrompt le trafic d'esclaves.
Ensuite, ils s'arrêtent sur une île pour faire des réparations et Eustache s'éclipse et se cache dans la grotte d'un dragon. A son tour transformé en dragon, il aide ses amis sous cette forme. Aslan le retransforme ensuite en garçon et ils quittent l'île.
Ils passent encore par une île avec un étang qui transforme tout ce que l'on plonge dedans en or; puis par une île peuplé de créatures unipodes rendues invisible par un sort que Lucy doit défaire; par l'île où les rêves deviennent réalité, entièrement plongée dans l'obscurité.
Ils arrivent enfin sur l'île de Ramandu qui y vit avec sa fille. Ils y découvrent le banquet d'Aslan: y "participent" uniquement les seigneurs perdus restant, en hibernation. Ils repartent ensuite vers le bout du monde (le pays d'Aslan doit s'y trouver), rencontrent le peuple de la mer et finalement le bateau fait demi-tour, laissant les Pevensies, Eustache et Reepicheep continuer, sur une mer couverte de lys. Ils finissent par se heurter à un mur d'eau qui ramène les humains chez eux tandis que Reepicheep continue vers l'horizon.


Voilà. Donc pas vraiment de gros scénario construit, pas non plus de réapparition de la sorcière blanche comme sur les affiches du film.
Et ben pour le film, pas vraiment de grosse surprise. D'ailleurs pas non plus de réapparition de la sorcière blanche; ce n'est qu'une illusion créée sur l'île où les rêves sont réels (et qui ne dure que quelques instants). Niveau scénar, on a miantenant un fil rouge qui sert de prétexte au voyage. Il ne s'agit plus seulement de retrouver les seigneurs disparus mais cette fois de lutter contre "le mal" qui vient de la fameuse île où les rêves deviennent réalité. Sur les îles solitaires, des esclaves sont offert en sacrifice à une sorte de brume verdâtre, un "fog" qui les engloutit. Cette brume se retrouve sur chaque île. Les îles sont d'ailleurs dans un ordre différent du bouquin, et Eustache reste en dragon plus longtemps (comme ça, tout son potentiel est exploité sur grand écran). Outre ça, et des différences minimes sur chaque île (pour rendre les aventures plus pêchues), le film reste proche du livre. Aucune vraie surprise mais l'histoire reste sympa même si elle n'est pas excessivement originale.
Avec les sept épées des seigneurs diparus, on peut détruire le fameux brouillard vert avant qu'il n'engloutissent Narnia; voilà en gros l'histoire.
Visuellement le film reste beau; et la 3D me semble plus réussie que pour les précédents films. De grandes scènes restent nettes aussi bien au 1er qu'à l'arrière plan: un bon point de ce côté là donc.



Maintenant, reste plus qu'à aller voir Machete et Scott Pillgrim. D'ailleurs, avec l'article de Momo là-dessus, j'ai encore plus envie d'y aller. Ahlala les sorties de Noël, jamais bon pour le porte-monnaie. Aller, maintenant vivement le week-end pour aller profiter des pistes (depuis le temps que j'attends ça !!!).

mardi 7 décembre 2010

épisode 83: TER Bombay direction Moscou




Le garçon avançait au milieu du wagon avec un air éteint. Sa peau mate contrastait avec celle de la femme d'âge moyen qui le suivait, tirant derrière elle une énorme valise à roulettes. Sûrement sa mère. Le garçon, habillé chaudement à cause du froid semblait vouloir se trouver à cent lieues de ce train et la femme dut le pousser légèrement pour qu'ils accélèrent, suivis par toute une foule désireuse de trouver une place assise dans le wagon.


Les sédatifs ralentissaient le jeune homme et sa ravisseuse pesta intérieurement. Quand ils se seraient installés à leur place dans le train, la somnolence du garçon passerait inaperçue, nombre de gens dormant lors des longs trajets. La femme espérait que le teint mat du jeune garçon ne la ferait pas repérer. Ce teint, il le devait à son père, le Maharadjah de Kapurthala, un riche armateur indien qui était arrivé très récemment en France pour conclure un contrat vital pour son empire.

Infiltrée dans l'entourage du Maharadjah depuis bientôt 6 mois sous la couverture de traductrice, la femme avait planifié avec ses complices l'enlèvement depuis presque 2 ans. Le Maharadjah était descendu avec tout son staff dans un hôtel de la côte d'azur. Son fils avait voulu profiter des fastes de la nuit sur la côte. L'imbécile. Rien n'avait été plus simple que de le droguer lors d'une soirée en discothèque puis de le faire sortir discrètement de la ville.

Les choses s'étaient gâtées au moment de l'accident. La femme devait conduire son "colis" dans le QG de sa bande, dans le nord de la France, le plus loin possible des recherches qui seraient mises en œuvre pour le retrouver. Indemne mais privée de voiture, la femme avait dû improviser. La vitesse était un élément essentiel du plan et elle s'était rabattue sur la sncf. Aucun contact n'était envisageable avec ses complices par téléphone. Le Maharadjah avait le bras long et dès le début de sa fuite, elle s'était débarrassée de son téléphone portable.

Mais c'était sans compter l'efficacité légendaire de la compagnie française en période de neige. Avec ses 2 heures de retard au départ, et sûrement bien plus à l'arrivée, la ravisseuse s'imaginait déjà attendue à l'arrivée par la police locale, ou bien pire, par des sbires à la solde du Maharadjah. Le riche indien ne s'encombrait guère de scrupules et la loi ne l'empêcherait pas de se débarrasser discrètement de celle qui lui avait ôté son fils.




La femme et le garçon passèrent devant deux hommes assis l'un à côté de l'autre, dans le sens de la marche. Tous les deux étaient d'âge moyen mais celui de gauche semblait plus âgé, plus mature que son voisin. Ces deux individus avait des cheveux très courts, quasiment rasés et portaient des bleus de travail qui n'auraient pas dépareillé sur un chantier: poussiéreux et tachés de peinture. L'homme de droite, côté fenêtre ne daigna pas jeter un seul regard au paysage enneigé pendant que le train prenait de la vitesse. Il sortit un lecteur mp3 de sa poche; sembla avertir son collègue qu'il allait écouter de la musique puis se coupa effectivement du monde par le biais de ses écouteurs.



Le train prenait de la vitesse mais l'homme ne l'entendait pas, son attention toute à la voix qui sortait de ses écouteurs. La voix gutturale de l'adjudant-chef Kornakov raisonnait dans ses oreilles. Entendre de nouveau du russe était presque apaisant, même par la voix de Kornakov, craint par tous ses hommes. Plus jeune de 2 ans que son voisin, l'homme aux écouteurs avait besoin d'un dernier point sur la mission. Ils avaient déjà été longuement brieffés sur leur cible mais le plus jeune avait enregistré les ordres détaillés et se les repassait de temps à autre. Pour être sûr de réussir parfaitement disait-il. Parce que les jeunes n'ont aucune mémoire avait l'habitude de répondre son voisin. Plus expérimenté, celui-ci se laissa aller à somnoler.

Chaque rouage de la mission était depuis longtemps imprimé dans sa mémoire. Fisher devait arriver dans 8 jours. Son hôtel particulier aurait une sécurité renforcée. Mais si le côté impromptu de sa visite avait accéléré la réaction du Service, sa sécurité n'avait pas eu autant de temps que d'habitude pour se préparer. Peu importait à notre voyageur pourquoi le Service voulait la peau de Fisher. Les ordres étaient clairs et venaient de très haut. Fisher ne devait en aucun cas quitter Paris autrement que les pieds devant.

Moins rodé, son compagnon se trémoussa sur son siège. Son bleu de travail le dérangeait, il n'était pas habitué à en porter, comme le témoignaient d'ailleurs ses mains, inaptes au travail de chantier. La voix numérique de l'adjudant continuait inlassablement son briefing, chaque détail répété encore et encore...







Y a des jours comme ça, dans le train, on se fait chier (désolé mais il n'y a pas d'autre mot). Le bouquin de côté (sachant qu'on va le lire pour les 5 prochaines heures), ni papier ni crayon à portée de main (à moins de vouloir étaler 20 kilos d'affaires à même le sol du wagon)... Et bien l'observation des gens (il y en a toujours pour avoir une mine patibulaire (mais presque)) fait bien passer le temps, surtout quand on imagine ce que font ou ce que sont réellement nos voisins de voyage.

dimanche 5 décembre 2010

épisode 82: Jamais plus jamais

Tirons notre chapeau à la mémoire d'un grand du cinéma qui vient de s'éteindre. Irvin Kershner est mort à l'âge de 87 ans. Nous devons à cet homme le meilleur des Star Wars: l'Empire contre-attaque, Jamais plus Jamais, le dernier James Bond, non officiel, avec Sean Connery et notamment les Yeux de Laura Mars. Si Lucas était souvent en désaccord avec lui lors du tournage de l'Empire, celui-ci n'en fut que meilleur. Il a rejoint la Force.


Lucas, Vador et Kershner (non, ce n'est qu'une impression, Lucas n'est pas (du tout) plus grand que Vador)


Pour repartir sur une note plus joyeuse, je rentre juste du Don des Dragons. Un week end entier (à Strasbourg) consacré aux jeux en tous genres (mais surtout les jeux de plateaux et de rôles, avec une petite pincée de grandeur nature). Et en profitant de l'occasion, tous les bénéfices sont reversés au Téléthon. Et comme ça, je fais des dons !!

Après un petit tour au marché de Noël, nous (non, ce n'est pas un nous de majesté, même si c'est tentant), nous, disais-je donc, sommes arrivés un peu tard, trop tard en fait pour pouvoir faire un jeu de rôle (à mon grand dam), et nous nous sommes rabattus sur les jeux de plateau.

Encore une petite partie de Dune (trop courte en fait à cause d'un horaire de train à respecter), où mes Harkonnens ont suivis leur background en s'alliant aux Atréides (hum); et un premier test de Thèbes et d'un jeu (basé je crois sur les chevaliers d'Arthur) dont je ne me rappelle pas le nom mais très proche tactiquement du jeu de go. Deux jeux au final fort sympathiques. Je tenterais d'y retourner sans aucune contrainte de temps l'année prochaine...



jeudi 25 novembre 2010

épisode 81: Pendant ce temps, au restoU...




Restaurant universitaire, campus Savoie-Technolac. Une bête discussion à propos de soirées geek prévues: une soirée passée à regarder un film de John Carpenter (ou autre) allongé dans un canap' et une soirée jeu de rôle avec l'association chambérienne. Discussion entre moi, un pote et un troisième (qui participe peu):

_Alors, la soirée film de prévue ben on la fait vendredi ?
_Non, vendredi je peux pas...
_Ah oui, le soirée jeu à finir ?

_Oui oui, il faut finir le scénar!
_C'est vrai, quand on a commencé, on est un peu engagé à finir, et c'est chiant pour les autres si on vient pas.

_Tout à fait !

_Mais euh, vous les avez rencontrés comment ces gens ? (ceci est la réplique d'une troisième personne qui essaie de suivre la conversation)
_Ben sur le net, y a des sites spécialisés, très bien faits ! On peut aussi passer par une boutique.
_Ouep.
_Et puis même si la première fois on est pas forcément dans l'ambiance, les gens sont très sympas et on se lie assez vite.

Maintenant, cette petite conversation vue par la troisième personne (celle de la réplique du milieu). Naturellement, il faut savoir que le pote vient de passer la matinée à faire croire au troisième qu'il fait partie du milieu échangiste, qu'il organise des soirées de tournage de vidéos assez... bizarres. Et voilà, il suffit de relire la conversation du dessus ! une magnifique conversation à deux niveaux; dur de continuer à parler comme si de rien n'était.


mercredi 24 novembre 2010

épisode 80: "Mon cul, le vioc !!"

Dans notre monde capitaliste où tout va à vau l'eau, il reste encore quelques bonnes valeurs communistes issues de la défunte URSS. Non, je ne parle pas uniquement de la vodka ou de la kalachnikov; je parle des Chœurs de l'Armée Rouge !
Il y a de ça une petite semaine, lesdits chœurs et leurs ballets passaient à Aix les bains. Première surprise (mais en fait, en réfléchissant un peu, on aurait dû s'en douter): la moyenne d'âge est honorable (très honorable, vieille quoi !).
Le spectacle est euphémistiquement sympathique, la troupe alterne entre morceaux uniquement musicaux et danses en costumes. Même les choristes, en grand uniforme, mettent une certaine ambiance selon les morceaux (c'est toujours rigolo de voir les différentes rangées d'un groupe au premier abord si sérieux se mettre à osciller de droite et de gauche, comme montées sur rail).
Et pour finir, un petit medley (tiens, ça m'a donné l'occasion d'apprendre un mot, je me limitais au français "pot-pourri") ) de chansons françaises connues (et pas forcément récentes). Je vous le filerai dans un prochain article; il faut avouer que l'été indien chanté en yaourt par un russe, c'est mythique.

Et puis ensuite, un petit mot de RED, l'adaptation cinématographique du comic de Warren Ellis. Un "jeune" retraité de la CIA (Willis) subit une tentative d'assassinat par ses propres collègues. Il va entraîner dans ses problèmes trois autres anciens et anciennes, tous des retraités choc et feu. Le film a un ton très léger et les acteurs, tous mythiques, ont des personnages très sympas à interpréter. La première moitié du film joue bien du côté "vieux" de ces personnages, de ces retraités qui enfoncent allègrement les petits bleus qui les ont remplacés à la CIA. Ensuite, on passe plus dans un thriller classique avec complot et trahison; c'est un peu dommage mais le film reste un bon divertissement.

les Retraités Extrêmement Dangereux

Bon ben voilà, il est à peine 15h et je dois allumer la lumière pour voir quelque chose dans le bureau... Je vais retourner à mes programmes qui ont peut-être fini de tourner.

Ah tiens, une fois n'est pas coutume, une petite page de pub piquée sur Youtube, parce que ça me fait toujours rigoler les fautes de frappe (non non, ce n'est pas retouché), aller, soyons bnaque et populaires...


jeudi 11 novembre 2010

épisode 79: Maurits Cornelis Escher

Et hop, on continue avec un nouvel artiste. Le néerlandais Escher est surtout connu pour ses œuvres représentant des structures géométriques impossibles. Son travail présente aussi une importante composante mathématique avec ses représentations du Ruban de Möbius, du Cube de Necker ou du Triangle de Penrose. On peut voir son influence dans un certain nombre de film comme Labyrinth (avec des perspectives d'escaliers verticaux) ou même dans Inception (un escalier en boucle infinie).






lundi 8 novembre 2010

épisode 78: L'impossibilité du Nil

Ca y est, le prix Goncourt vient de tomber, sacrant l'écrivain Michel Houellebecq. Le dit Michou attendait cela depuis plusieurs années, il avait même été éliminé 3 fois ces dernières années. Cette fois, c'est un bouquin nommé "La Carte et le Territoire" qui lui a permit de remporter le prestigieux prix, mettant d'accord tous les membres du jury en quelques minutes.
Ca change de ses tentatives précédentes où le prix était allé à un "livre médiocre, pas antipathique mais raté" selon Houellebecq (ahlala il l'avait vraiment mauvaise). Et en 2005, on a échappé à "La possibilité d'une île" en tant que prix Goncourt, d'une toute petite voix. Sans vouloir critiquer ce bouquin, s'il est à la hauteur de son adaptation cinématographique... Le film éponyme est quand même à ce jour l'un des meilleurs remèdes contre les insomnies.


Tiens, sinon je reviens de Disneyland (enfin, ça va faire une semaine maintenant); et j'ai pu rencontrer une légende vivante, un grand parmi les grands (au propre figurez-vous). Tenez, je vous laisse admirer la photo immortalisant cette rencontre:



Comme quoi, je n'ai PAS DU TOUT une coupe de wookie !!! Non mais !

jeudi 28 octobre 2010

épisode 77: Le cul de sac

Un vieux sage disait: "la différence entre le totalitarisme et la démocratie ? le totalitarisme c'est ferme ta gueule ! et la démocratie c'est cause toujours !"

Le bon monsieur Wikipédia (ou madame, j'ai pas été voir sous ses robes) nous dit ceci à propos de la démocratie: La démocratie est le régime politique [...] dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement. [Elle] s'oppose aux systèmes monarchiques, où le pouvoir est détenu par un seul, ou oligarchiques où le pouvoir est aux mains d'un petit groupe. [...] On résume souvent ce corpus à la formule d'Abraham Lincoln: « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».


Mais que se passe-t-il si d'un commun accord, le peuple décidait justement de mettre à sa tête quelqu'un opposé à cette idée ? Le jeu n'est-il pas justement de laisser le peuple choisir ? Si tous choisissent un régime totalitaire, peut-on décemment s'y opposer sans s'opposer à la base de la démocratie ? En considérant que les dés ne sont pas pipés, qu'aucune fraude n'est commise et que la volonté du peuple est vraiment représentée par le résultat des urnes, que faire si ce résultat doit amener à une disparition de la démocratie ?

Toute action pour s'y opposer serait elle aussi de nature totalitaire et anti-démocratique; on ne peut pas se targuer de vouloir sauver un concept en le foulant aux pieds...

Voilà, juste une question que je me posais et à laquelle je n'ai pas de vraie réponse. Et comme le disait Jo Cavalier, "c’est pas parce que 38 millions de mecs font la même connerie que c’est pas une connerie."

mardi 26 octobre 2010

épisode 76: "Aiguisez-vos incisives !!"

Vendredi dernier j'ai joué pour la première fois à "Vampire; la mascarade", attiré par les avis flatteurs entendus de-ci de-là. Eh bien ce jeu est vraiment génial. Je connais pas trop l'univers normal et il paraît que la partie changeait beaucoup mais je me suis bien éclaté.
D'après ce que j'ai saisi du Background normal, tous les vampires descendraient de Caïn (le Premier, de génération 1), qui en a engendré trois autres qui eux mêmes en ont engendré une bonne douzaine (de génération 3), ces mêmes vampires ont ensuite créé à leur image les clans qui subsistent encore à l'heure actuelle. A l'époque contemporaine, les vampires les plus faibles sont de génération 13 ou 14 (leur sang faiblissant à chaque génération). Eh bien nous on a eu le droit d'incarner des générations 6 (qui sont censé être des grosses brutes d'après ce que j'ai compris) qui se réveillent de torpeur en 2318. Le monde a bien changé, les vampires, les lupins et les mages humains cohabitent plus ou moins (sans se foutre sur la gueule); et un groupe de 5 anciens de 6ème génération sont révéillés pour renverser le vampire qui dirige l'ancienne région de New York.
J'ai vraiment hâte de finir ce scénar !!!!!




Et du coup, en écoutant un homme en noir me conter des rudiments de l'histoire des vampires, j'ai été interpelé par l'opposition qui existe au sein des suceurs de sang entre ceux qui voudraient se faire connaître des humains et dominer le monde par la force et ceux qui préfèrent rester cacher mais qui n'en dominent pas moins le monde sous le manteau.


Quand on a des pouvoirs comme ceux des vampires, c'est vrai que ca doit être vachement frustrant de toujours devoir rester dans l'ombre, de ne jamais se dévoiler et de limiter ses appétits. Et de présenter une facade respectable et respectueuse (enfin, presque) aux humains, qui vivent aussi longtemps aux yeux d'un vampire qu'un rat aux nôtres. Et en même temps, si on bouffe tous les humains, il faut quand même en mettre de côté, les élever sinon y aura vite rupture des stocks de bouffe ! et hop, comme dans Matrix on élève des humains dans les champs. Mais faut aussi en avoir quelques uns en liberté pour le plaisir de la chasse, sinon on s'ennuie !
Toutes ces préoccupations ne font me donner envie de rejouer !!! En s'y mettant à 5 vampire de 6ème génération, on doit bien pouvoir dominer le 24ème siècle !

Voilà, juste un super jeu de rôle. Il faudrait voir pour en faire des parties avec le groupe habituel.
Bon aller, je vais pas tarder à me prendre quelques vacances moi, avec un stage bloqué et un maître de stage lui aussi parti en congés...


Ah tiens, j'en profite aussi pour souhaiter un anniversaire posthume et avec un peu de retard au regretté Bob Kane, le père de Batman qui aurait eu ce dimanche 95 ans.


vendredi 22 octobre 2010

épisode 75: Koona t'chuta, Lucas ?

Aller, tiens juste encore du Star Wars. Cette fois, pour parler des sorties futures ! Eh oui, avec ses presques 35 années de vies, la saga de ce bon vieux George continue de lui rapporter des dividendes (et pas seulement à cause de fanatiques, fous furieux et autres dérangés du bocal comme moi). Et puis, cette fois, pas besoin de créer quelque chose de nouveau. Quand on a 3 films (tiens, on me souffle 6 films.. ah bon, vous êtes sûrs, pas seulement 3 films ?), je disais donc, quand on a 3 films qui ont eu un tel impact, eh bien il suffit de les ressortir !
On ne compte plus les différents liftings subis par la Trilogie lors de ses différentes sorties et ressorties...
L'édition spéciale de 1997 rajoute quelques scènes, Yan Solo tire en état de légitime défense (au lieu de juste descendre cette pourriture de Greedo, ce "pauvre cave"), il rencontre Jabba le hutt dès l'épisode IV (un jabba tout moche mais un Jabba quand même...)...


"Pour la femme de ménage..."


Il en va de même pour la sortie DVD qui en plus de remasteriser son et images (du très bon travail) rajoute des scènes de Happy End (très) contestables et met Hayden Christensen à la place de l'illustre inconnu qui prête ses traits à Dark Vador démasqué et mourant dans Le Retour du Jedi.
Enfin, tout ça juste pour dire que cette fois, il ne s'agit pas de reboucher quelques trous et de nettoyer quelques traces de peinture mais bien de refaire toute la facade ! Et hop, magie de la technologie, on prend un vieux film tourné en 70 mm et on le met en 3D; pour le plus grand plaisir des fans (et aussi pour se mettre quelques jolis billets verts dans la poche, en cette période de disette).


L'annonce s'est faite de façon très officielle (depuis le temps que des rumeurs non confirmées tournaient à droite ou à gauche). Lucas attendait que la technologie soit suffisamment au point pour permettre le passage de 2 à 3 dimensions; et aussi que le nombre de salles équipées soit assez important.
La saga ressortira dans l'ordre de ses épisodes, l'épisode I serait le premier à ressortir sur les écrans, en 2012, les autres devraient suivre au rythme d'un par an. En effet, ça reste un boulot assez monumental pour transformer un film entier avec la qualité qui va bien.



Quelques minutes de l'épisode IV auraient déjà été projetées en présence de George Lucas et la qualité en était vraiment bluffante comme si le film avait été fait pour la 3D (naturellement, n'ayant pas pu me rendre à cette projection (c'est ça d'avoir un emploi du temps trop chargé), ce n'est pas mon avis personnel). Pour l'aspect technique proprement dit, il est laissé aux bons soins de John Knoll (un ponte de chez ILM).

Enfin l'occasion que j'attendais depuis que Jésus Christ n'est plus garde-champêtre dans la Marine. Enfin voir Star Wars sur grand écran !!! Et je sais bien que je ne suis pas le seul à attendre ça depuis des années ! Et puis ce sera une occasion pour (re)faire découvrir ce petit chef-d'oeuvre à certains qui vivraient dans une grotte mézozoïque et ne l'auraient pas encore vu. Et si certains critiquent et ne voient là qu'un coup marketing mais qu'ils nous laissent aller admirer ça tranquillement.


mercredi 20 octobre 2010

épisode 74: Et encore une grève de plus...

Sans vouloir faire de politique, ce qui n'est pas du tout le but de ce blog, juste un mot des grèves. La France est l'un des pays où il y a le plus de grèves (d'ailleurs, on est bien cité sur Wikipédia et on a même droit à un article spécial sur les grèves en France, peu nombreux sont les autres pays à pouvoir s'en targuer). Outre faire chier le petit peuple, les grèves servent théoriquement à faire passer un message de la masse au gouvernement. Après bon, dans les années de grèves, on sait que certains diplômes sont un peu bradés, ce qui emmerde surtout les jeunes, pas les patrons. Et les usagers des différents transports en commun sont toujours à la merci d'un quelconque mouvement (vive le RER B toujours en grève pour un oui ou pour un non). Après, je ne dit pas qu'il est des causes Ô combien importantes... mais à force de faire grève de tous les côtés, et avec les débordements que l'on voit trop souvent, les mouvements de grèves sont-ils vraiment efficaces et gardent-ils vraiment une crédibilité aux yeux de ceux qui ne font pas grève ?



Chambéry: indignation. Les CRS chargent des jeunes, jusque dans l'enceinte même de leur lycée ! Après bon... ils foutent le feu, empêchent les pompiers de l'éteindre et pensent que la ligne de démarcation du lycée les mets à l'abri...

La grève pour être utile devrait marquer le coup. Vraiment. Sérieusement. Un bon mouvement national, qui paralyse vraiment le pays et pas juste la population. Et seulement de temps en temps, pour bien se démarquer et pas plonger le pays dans l'anarchie...

Fin de cette parenthèse (est ce que ça se voit que la grève me fait chier parce que je n'ai pas de voiture et que je dépends trop souvent des transports en commun ?).
Aller bientôt retour des stupidités habituelles propres à ce blog avec, je vous le donne en mille, du Star Wars (ben oui, what else ?)

mardi 19 octobre 2010

épisode 73: Un cavalier qui surgit hors de la nuit...

Marre de parler des films qui vont sortir et que je n'ai pas encore vus. Cette fois, je préfère parler d'un truc vieux, très vieux et que j'ai déjà vu et revu (en l'occurrence, ce n'est pas un film, c'est une série), j'ai nommé, Zorro. Pas les films récents avec Antonio Banderas (même s'ils sont somme toute fort sympathiques, surtout le 1er), mais la série Zorro, de Disney, datée de 1957.



Si elle ne comporte que 2 saisons, la série se pose tranquillement avec ses quasiment 80 épisodes (plus ou moins quelques hors séries plus longs). Certes, la série a un peu vieillie mais les combats a l'épée restent toujours aussi réalistes. Bien plus d'ailleurs que dans nombre de blockbusters actuels.
Car à l'époque, on ne répétait pas une chorégraphie aussi savamment orchestrée que maintenant. Non, on se battait vraiment; et pas avec des épées truquées, avec des lames, mouchetées certes, mais de vraies lames. Et l'acteur incarnant Zorro était vraiment un escrimeur hors de pair. D'ailleurs, on ne compte pas les accidents qui ont eu lieux sur le tournage; la série a même été interrompue pendant plusieurs semaine suite à une grave blessure reçue par l'un des acteurs.

Et la série est aussi géniale au niveau de la musique, avec des thèmes récurrents selon les personnages. Personnages qui eux aussi sont truculents à l'image du sergent Garcia, bon vivant à la chopine et à la chanson faciles. Ce bon sergent, incarné par feu Henry Calvin a une présence comique et un talent de chanteur que l'on retrouve tout au long de la série.



Voilà, voilà, une série assez géniale, certes, ce ne sont pas les décors et les effets spéciaux des grosses séries mais l'atmosphère légère est très agréable. Et puis bon, encore un truc de mon enfance que j'adore toujours regarder maintenant...

mardi 5 octobre 2010

épisode 72: Ça sent la poussière...

Depuis 10 jours, je fais les brocantes. Première constatation, faire ce genre de foire avec des futurs diplômés d'école de commerce c'est assez intéressant: de bonne économies en marchandant et un gain de temps avec des décisions rapides pour couper court à toute tergiversation. Et les brocantes, c'est l'occasion de trouver certains des trucs introuvables que je cherche partout. Et hop, les vieilles figurines Star Wars (mode tunning ON), des vieilles Magics...
mais surtout le jeu Dune, dans une vieille version de 1979, en anglais mais néanmoins complet, et à un prix défiant toute concurrence (c'en est presque indécent d'ailleurs et je vais le taire). Plus qu'à lire les règles en anglais...




Ensuite, je finirais par suivre les actualités. Parce que là, je viens seulement d'apprendre une nouvelle vieille de mai 2010. Dio est mort; le chanteur de Black Sabbath (à ses débuts). Et en plus j'étais allé les voir l'an dernier... Peut être que si je me mets à lire les journaux ou à écouter la radio, j'apprendrais des trucs récents (imaginez que Michael Jackson soit mort ! Quoi ? il est vraiment mort ?? rhooo je suis vraiment au courant de rien moi)



Voila, juste un petit mot de l'un des plus grands du heavy metal; paix à son âme, malgré son cancer, il avait encore une bonne présence sur scène. Aller, d'ailleurs, de derrière les fagots, un petit morceau de son ancien groupe, Dio:



Bon aller, c'est pas tout ça mais j'ai un stage à faire moi. D'aucuns disent que je glande, que j'en branle pas une mais tout ceci n'est évidemment que pure galéjade ! Bon, en même temps, je lance le programme et ça tourne tout seul pendant 45 minutes, il faut bien que je m'occupe à côté !

lundi 4 octobre 2010

épisode 71: Gerald Brom

Ce mois-ci, Gerald Brom, ou plus simplement Brom comme il a l'habitude de signer ses œuvres. Dessinant depuis l'enfance, il n'a jamais pris de cours de dessin mais a commencé en s'inspirant des œuvres de Frazetta (tiens, lui aussi aura bientôt droit à son article), de Wyeth ou de Rockwell. Il a commencé sa carrière avec des œuvres publicitaires (faut bien commencer avec quelque chose...) chez Coca, IBM... puis avec des jeux, vidéos ou non (évidemment, il a fait plein d'illustrations pour Magic).






mardi 21 septembre 2010

épisode 70: Cider, dragons and fuckin' Omnia



Cette année, pour mon anniversaire j'étais à Caen, au festival Cidre & Dragons. Un petit festival médiéval/fantastique où une foule costumée se balade dans les rues de Merville (un trou normand perdu). Les rues étaient couvertes de paille et bordées d'échoppes plus ou moins moyennâgeuses. On pouvait acheter à manger, à boire (chouchen et autres hypocras..), des armes (pour pouvoir taper sur les quelques gobelins qui traînaient), des vêtements, des ustensiles divers et variés et un nombre incomensurable de babioles ayant toutes trait à la fantasy.

Diverses animations animaient le village (normal pour des animations): un stand de tir à l'arc, un d'escrime (avec des épées en mousse façon GN), une taverne recrutant des aventuriers pour des missions, un tournoi de trollball sur la plage (en gros, un jeu de ballon ou les armes sont autorisées et le ballon remplacé par une tête de troll), et aussi, j'allais l'oublier, plein de tables pour des parties de jeux de plateau et de jeux de rôle. En prime, un spectacle de feu et un conteur (que je n'ai malheureusement pas vus).
Naturellement, tout le monde ou presque est costumé dans les rues (même les petits enfants ou les animaux (si si, on as vu un chien en cotte de mailles)) et l'ambiance était fort sympathique.





En plus, ce festival avait d'autres appâts. On notera la présence de Pen Of Chaos et des membres de NOOB en dédicace, Lady Fae en meneuse de jeu du nouveau jeu de rôle du précédent POC, mais bien évidemment, et surtout, le concert !!!!!

En première partie, les occitans de Stille Volk. Très très bonne ambiance, un super sens du rythme pour chauffer la salle (euh non, .. le champ). Je ne connaissais pas avant de lire le programme du festival, et bien c'est du bon.



Stille Volk, la soirée commence




Et ensuite, ce pourquoi j'étais là: Omniaaaaaa !!! Les 6 néerlandais du groupe de Pagan Folk avaient une pêche et une présence sur scène formidables. Leur liste de chanson a balayé plusieurs albums, pour un résultat très varié. Et moi qui ne connaissais que les versions studio... la grosse claque du live !! D'ailleurs ça va être dur d'écouter de nouveau certaines chansons avec, en tête, le souvenir de la version live !
On a eu droit à un super solo de batterie, un morceau agrémenté de passes à l'épée par le chanteur, et une très bonne ambiance animée par le leader du groupe, parlant moitié en français moitié en anglais, avec beaucoup d'humour (notons son "premier concert sans fumer de cannabis parce qu'il est en France").









Voilà, donc un super festival et un super concert qui méritaient bien le déplacement. Merci à Jérémy pour l'hébergement; on remet ça dans 2 ans ?
Et le week-end n'aurait pas été parfait sans une petite fête surprise à mon retour à Chambéry, merci à ceux qui sont venus (alors que je les connaissais pas tous).