dimanche 29 novembre 2020

épisode 188 : Rest In Peace my Lord

Si vous ne connaissiez pas son vrai visage, sa carrure impressionnante sous sa cape, son casque et son costume font partie de la culture populaire. A jamais. Le Seigneur Vador a rejoint la Force, complétant le sinistre bilan de l'année 2020. Dave Prowse a porté le costume du méchant le plus iconique du cinéma dans la trilogie originale; il s'est éteint à l'âge de 85 ans.


Pour créer Vador, Lucas avait fait appel à une combinaison de talents, mais c'est Prowse qui arpentait les couloirs des destroyers impériaux sous le costume du seigneur Sith. Il rejoint ainsi dans la Force Bob Anderson qui doublait Vador pour ses duels au sabre (étant bretteur accompli) et Sebastian Shaw qui interprétait Vador au seuil de sa mort, au seul moment où il ôte son masque. Souhaitons longue vie à James Earl Jones qui quant à lui double la voix de Vador. Comme on peut le voir, Prowse n'a jamais pu exprimer l'intégralité de son jeu d'acteur en interprétant Vador, ce qui l'a conduit à critiquer Lucasfilm à de nombreuses reprises. Mais s'il a fini par ne plus être autorisé dans les conventions officielles en 2010, il les fréquentait jusque là dans son mythique costume; incarnant le seigneur sombre pour tous les fans. Reposez en paix Seigneur Vador ! Vous resterez à jamais dans nos mémoires Mr Prowse !



Et si je n'avais pas fait d'article spécifique pour d'autres pertes, 2020 n'a pas été tendre avec les grands noms du cinéma. Qu'il s'agisse de Sean Connery ou de Kirk Douglas (même s'ils ne jouaient plus depuis un moment), de Michael Lonsdale ou de Chadwick Boseman, tous ces acteurs resteront aussi immortels que Prowse grâce à leurs interprétations. Connery restera d'ailleurs pour moi l'incarnation de Bond, James Bond; même si ses successeurs dans le rôle de l'agent 007 n'ont pas démérité. Et pour conclure la dose de bonne humeur qu'est cet article, n'hésitez pas à aller (re)voir La Guerre des Etoiles, Le Nom de la Rose, Black Panther ou 20000 Lieues sous les Mers où le talent de chacun continuera à vivre à jamais.










dimanche 22 novembre 2020

épisode 187 : Philipp Urlich

Et sans transition, dans l'exubérance de publication sur mon blog, un billet sur un illustrateur que j'ai découvert sur Twitter et qui a eu la gentillesse de me permettre d'utiliser ses illustrations ici. Ce dont je le remercie beaucoup ! 

Philipp Urlich est suisse et a fait des études d'art dans les années 90. Il exerce son talent en freelance, plus comme un hobby, réalisant de temps à autre des illustrations pour des jeux de rôle. Il peint principalement de magnifiques environnements fantastiques et adore illustrer des dragons. Il cite dans ses influences Frazetta, Möbius ou Bierstadt (qui sera le prochain artiste à avoir droit à son billet sur ce blog). Ses paysages sont tous très immersifs et lui servent à expérimenter différentes techniques numériques; l'une des illustrations ci-dessous a par exemple été réalisée à 99% au pavé tactile et seulement avec des "brosses" rondes ! Mais plutôt que de continuer ce paragraphe, perdons nous dans ses visions de paysages de fantasy !








Vous pouvez suivre Philipp Urlich sur ses réseaux sociaux : Instagram (@philippurlich; Twitter (@somartist); Twitch (https://www.twitch.tv/somartist) et retrouver ses œuvres sur Artstation.

La plupart des informations de ce billet sont issues de cette interview (en anglais) et de celle-ci (en anglais aussi; mais Google traduction fait bien les choses).

samedi 21 novembre 2020

épisode 186 : Vous ne regarderez plus tourner ce poireau

Après une rentrée scolaire chaotique en septembre; et une autre après la Toussaint qui l'est bien plus encore, voici venu le moment de prendre quelques minutes pour revenir sur ce blog délaissé depuis le mois d'août. J'aimerai bien dire que de nombreux projets trépidants ont eu lieu depuis cet été; mais bon, avec tout ce bazar ambiant, pas grand chose... Ah, juste deux ou trois babioles, je poste de temps quelques photos sur instagram (j'ai failli dire de "jolies photos", mais il ne suffit pas d'insta, d'un filtre random pour être photographe...) entre deux ou trois stories culinaires. Tiens, d'ailleurs, en parlant de bouffe, je me suis un tout petit peu essayé au montage vidéo sur des recettes de cuisine. Le but n'est clairement pas de devenir Youtubeurre hein; mais c'est assez rigolo de faire des gags visuels en montant des vidéos. Je vous laisse ma première recette vidéo; ne jugez pas, j'ai un matos très très cheap ! Et puis mine rien, monter des vidéos avec un PC datant de Mathusalem, en utilisant un logiciel gratuit (Open Shot; facile d'utilisation mais aux fonctionnalités tout de même assez limitées), de surcroit quand c'est la première fois qu'on fait ce genre de truc, eh bien ça prend un temps certain !


Mais le but de cet article n'était pas (uniquement) de vous montrer cette vidéo (surtout que 97,3% des lecteurs de ce blog l'ont déjà vue (oui, c'est de toi que je parle^^)). En déambulant sur les réseaux sociaux, je suis retombé sur un montage tout pété sur Ievan Polkka. Ievan Polkka ! Comment ça vous ne vous rappelez plus de cette chanson ? Je ne suis pourtant pas si vieux (ce n'est qu'une coïncidence sans fondement si la vidéo partagée au-dessus m'affuble du délicat sobriquet de "papy"). Pour vous rafraîchir la mémoire, voici la chanson en question; dans une vidéo dont la qualité à la définition faiblarde donne déjà le ton quant à l'âge du bouzin.
Ievan Polkka, à l'origine, c'est une chanson populaire finlandaise datant des années 30. Ah, on me dit dans l'oreillette qu'à moins de passer pour un boomer, il va falloir bientôt préciser qu'il s'agit bien sûr des années 1930 ! La confusion sera faisable, vu que nous serons sûrement de retour dans les années 30 d'ici un ou deux articles de ce blog. Ievan Polkka donc, est chantée initialement dans un dialecte finlandais. Et si vous connaissez ce titre, c'est presque à coup sûr à cause de la reprise faite en 1995 par Loituma; mais surtout grâce à Internet! En 2006, une animation flash avec un poireau et une boucle musicale de quelques dizaines de secondes se répandent sur la toile. Selon votre nationalité, et votre âge, vous connaissez peut-être ce meme comme "la chanson du poireau", "Loituma Girl" ou "leek spin". Cette animation flash s'accompagne encore, pour les versions françaises, d'un compteur de temps :


Et malheureusement, avec la mort de Flash, l'animation du poireau et sa boucle musicale infinie disparaît. Oui, on pourrait s'en contrefoutre. Mais pas moi. Je me rappelle avoir passé des journées dans mon gourbi d'étudiant, rythmées par les quelques notes de cette boucle infinie... Alors oui, certes, le petit screenshot au dessus est ridicule quant au temps passé sur ladite page : même pas 10 secondes... Forcément, comme Flash est kaput, il n'y a plus que le compteur de temps qui fonctionne sur ces tristes pages devenues vides... Tout un pan des mèmes internet des années 2010 disparaît ainsi avec Flash, et l'animation du poireau sur la boucle de Loituma n'en est que l'exemple qui m'a aujourd'hui le plus marqué. 

Heureusement, Internet Archive, dans son œuvre titanesque de sauvegarde du patrimoine internet a bien compris toute l'importance de pouvoir sans fin regarder tourner un poireau au son de Ievan Polkka ! Jetez donc un œil à cet article de Corentin Lamy dans la rubrique pixel du Monde (n'hésitez pas à cliquer sur le lien pour le lire directement sur le site du journal; même si en cette période de réjouissances gouvernementales pour la liberté de la presse (wink wink), je vous en mets les screenshots ci-dessous):





Si vous ne connaissiez pas l'Internet Archive, je vous invite à y faire un petit tour, on y trouve vraiment de tout; l'occasion d'une sorte de plongée archéologique dans le net de ces dernières années ! Et pour faire mentir le titre de ce billet, voici donc la chanson du poireau pour mon plus grand bonheur.