mardi 31 décembre 2019

épisode 170 : Bilan série de 2019

Mes meilleurs vœux pour la nouvelle année qui va bientôt commencer, et amusez-vous bien pour le réveillon (moi je suis en train d'écrire un article de blog, chacun son truc (non c'est faux bien sûr)). A présent que ça c'est dit (et lu si vous êtes là), vous pouvez retourner festoyer, et tant pis pour la modération tant que vous ne prenez pas le volant ! Buvez un verre à ma santé ! 
Bon, si vous êtes encore là, passons comme son titre l'indique à un petit bilan des différentes séries que j'ai vues depuis le dernier bilan, essentiellement centré sur les séries Netflix. Il faut dire que Netflix permet de voir son historique sous forme d'un tableur... c'est intéressant, mais surtout super flippant en fait. Ça soulève une question primordiale: comment on peut-on faire pour regarder plus de temps de vidéos qu'il n'existe d'heures dans les journées concernées? ...

Commençons par les plats de résistance avant de finir par une liste de trucs en vrac depuis juillet 2018, comme ça, les trucs dont je veux vraiment parler sont accessibles tout de suite, le reste seulement si vous êtes en famille et que vous ne voulez plus entendre tante Josette parler politique.

Good Omens. L'adaptation du roman éponyme de Gaiman et Pratchett. Les deux acteurs principaux font merveille dans leurs rôles respectifs d'ange et de démon qui veulent préserver la paix et le statu quo entre leurs deux factions pour éviter à la Terre de devenir le champ de bataille d'une guerre céleste dévastatrice. C'est l'une des premières fois où, ayant lu le bouquin avant, les images qu'on me proposait n'allaient pas à l'encontre de mon imagination. Adaptation Ernest's brain proof donc. C'est drôle, bien écrit, britannique à souhait, ne boudez pas votre plaisir, surtout que cette série obtient ici la note de DrWho / 20.



Le Prince des dragons. La série en cours du créateur d'Avatar le dernier maître de l'air. De la fantasy comme on l'aime, avec des personnages bien écrits qui ont tous une bonne évolution tout au long des trois saisons disponibles pour le moment. Des elfes, des dragons, de la magie... avec une vision qui quitte un peu les clichés habituels. Une mention pour le naturel avec lequel la série met en avant des personnages de couleur, métissés, handicapés, homosexuels ... sans que l'on puisse en toute bonne foi trouver leur présence artificielle. Notons encore les nombreux clins d'œil à la pop culture. S'il y a bien un défaut, malgré la direction artiste fabuleuse, comme toute la série est animée par ordinateur, les créateurs ont baissé le framerate des personnages pour se rapprocher d'un rendu artisanal.



The Witcher. Bon, guère surprenant de trouver cette série dans cet article. Mais l'adaptation du livre est vraiment bien foutue. Géralt est convaincant, les autres personnages aussi, tout est vraiment proche du livre, ce qui est aussi un léger défaut : les livres n'ont sur leurs premiers tomes pas tellement de fil conducteur ni de chronologie bien établie. Du coup, la série non plus. Et certains choix de casting m'ont un peu dérangé en comparaison de leur Alterego vidéoludique, mais ce n'est pas une critique valable (à moins de faire mon rageux fan de Star Wars qui critique si tout n'est pas au pixel près ce qu'il avait imaginé). Globalement très satisfait de cette série.

Les "trépidantes aventures de Gérard le magicien" ? Dommage qu'il ne s'agisse que d'un fake...


Brooklyn 99. Meilleure sitcom de cet article. Pas de bar comme décor principal, mais le commissariat, qui est un bien meilleur prétexte pour rassembler des personnages très différents. C'est très drôle, les personnages sont presque tous attachants et le côté "police" n'est pas qu'un prétexte, et on a certaines enquêtes vraiment bien ficelées. Cette série obtient donc la note mirifique de VF d'Anakin / 20.



Maintenant, que les gros morceaux sont passés, la suite. Y a de tout. Du très bon, du moyen, du vraiment pas top... Faites votre choix.


dimanche 29 décembre 2019

épisode 169 : Ok, Boomer ...

Bien le bonjour ! Que d'articles en si peu de temps alors que le mois de novembre a été totalement vide ! Aujourd'hui, commençons par un peu de narcissisme en mettant ici un article avec une interview téléphonique. De moi. Oui oui. Bon, on sent bien que l'on a affaire à un petit journal de province qui peut se contenter comme article pour commenter la sortie d'un gros blockbuster de deux petites interviews de fans. Pourtant ne boudons pas notre plaisir, voici encore de quoi parler de Star Wars ! Tiens, juste une anecdote: mon interviewer ne connaissait pas Kylo Ren... En tous cas, c'était très drôle de se prêter à se genre d'expérience, merci beaucoup à l'Echo ! Cliquez sur l'image ci-dessous pour aller lire l'article directement sur leur site (même si vous pouvez le faire en restant ici).





Alors, oui, bon ben forcément si je dis que les premiers films sont sortis entre 77 et 83, j'y suis pas allé ! ! Clairement, c'est pas moi qui ai 42 ans de souvenirs de la saga... et pourtant j'aurais bien aimé vivre ça, voir les débuts du truc. Mais je n'aurais peut-être jamais développé cette passion, rendant alors tout ceci inutile... Sinon je ne vous cache pas que c'est à la fois ego-réconfortant et ouazefeukesque de se voir appelé "le professeur", donnant un côté "argument d'autorité" à ma parole alors que pas du tout... Sinon, j'ai fait une petite coupure dans l'article, au niveau du titre en gras qui suit... Parce que non, rassurez-vous je n'ai pas de tatouage de Yoda sur le bras !





Plutôt que de vraiment parler de Star Wars (ce qui viendra dans un article un peu plus tard quand j'aurais eu le temps de retourner voir le film, pourquoi pas avec de quoi y prendre des notes façon Durendal), tout ceci n'est que prétexte aujourd'hui à un peu d'énervement de ma part. Enfin, plutôt de lassitude... Je ne vais pas ici défendre la qualité du film, chacun peut se faire son avis. En revanche ce qui me fatigue, outre le matraquage pré-film, puis post-film où chacun y va de son petit commentaire négatif (c'est tellement tendance que ce serait dommage de s'en priver non?) c'est le comportement des "fans". L'article au-dessus illustre ça parfaitement. Passé un certain point, pourquoi se targuer d'être fan??
J'ai des amis qui n'aiment pas Star Wars (vous le voyez l'argument sur mon ouverture d'esprit là?). Ou qui n'en aiment que certains épisodes. Eh bien ceux-là ne se vantent pas d'être fans de la saga. Actuellement c'est tout de même difficile de ne pas considérer Star Wars comme un tout. Certes il y a de nombreux films, livres ou œuvres vidéoludiques dans cet univers; et il y a de nombreuses personnes qui aiment par exemple uniquement la trilogie originale. On aime tous ce qu'on veut, mais si j'adore par exemple la Folie des Grandeurs, je ne me mettrais pas dans la catégorie "fan", au point d'en avoir posters ou goodies sur mes étagères, ou de l'arborer dans ma chair. La question est donc, pourquoi continuer à se prétendre fan de Star Wars en crachant sur plus de la moitié de ce qui constitue Star Wars actuellement?
Mon père aime beaucoup la trilogie originale, moins la prélogie et quand il verra la postlogie, je sais qu'il sera décu. Mais jamais il ne se targue d'être fan d'un concept qui dépasse les simples films. Parce qu'être "fan" de quelque chose de quelqu'un ne se limite pas à aimer une oeuvre en particulier, c'est un tout, une passion plus ou moins dévorante. Il suffit de voir le premier résultat dans les images en tapant "fan de bieber". Merde, je suis con, j'aurais dû faire ça en navigation privée, ça va me pourrir mes recommandations maintenant...


Et du coup quand Sylvain (désolé mon gars, ton prénom est sur le web, et puis je ne serai que moyennement méchant) déclare être fan, et bien non ! Ce monsieur ment, comme la plupart des fans autoproclamés que l'on trouve sur le net. Examinons d'un peu plus près ce qu'il dit. Enfin, ce qu'en a retranscrit le journal. Il est tombé dans la marmite quand il était petit, la vraie marmite. La trilogie originale au cinéma. Mais pour autant, rien n'est mentionné sur la prélogie. Et s'il aime le côté posé de Yoda, qu'il s'est fait tatouer au milieu des années 90, il ne considère ici que la version de la trilogie originale. Je vais présumer ce qui suit hein... en fait je n'en sais rien, mais il me semble déjà que Sylvain n'est pas un grand amateur de la prélogie. N'en est pas un grand fan... Bon ben voilà, tout est dit non? Beaucoup de "fans" se sont un peu sentis trahis par la vision de Georges Lucas lors de la sortie de la Menace Fantôme en 1999. Alors certes, je ne vais pas dire qu'il s'agit de mon épisode préféré... Mais le créateur revenait nous proposer une nouvelle histoire. Un peu décevante. Si le film a une telle réputation infâme auprès de beaucoup de gens, auprès de beaucoup de "fans" (je commence à m'échauffer les oreilles en écrivant ce terme), c'est que l'attente entre 1983 et 1999 avait été rempli par d'autres histoires. Voire même par les idées des fans eux-mêmes puisque Lucas avait fait réserver cette période chronologique de tout roman pour éviter les incohérences à la venue de sa prélogie. Et 10 ans de fantasme suffisent (maintenant avec la mise à disposition toujours plus rapide des films, séries en VOD, 15 jours suffisent) pour ériger l'existant à la hauteur d'un dogme et pour créer de sacro-saintes règles qui devraient régir les suites. Déjà, et je l'ai dit trente-six fois sur ce blog, il ne s'agit que d'un film (même en tenant compte des livres) ! Il faut arrêter de sacraliser l'idée qu'on se fait de quelqu'un, ou d'une histoire. Quand la suite sort, elle ne peut jamais coïncider avec les fruits de notre imaginaire.


Je suis vieux Dooku, je sais que je n'en ai pas l'air à virevolter ainsi dans tous les sens, mais je commence à le sentir au fond de mon cœur...


Du coup, depuis 1999 le sport préféré des "fans" de Star Wars est donc de chier sur... Star Wars. Béni était le temps où le plus grand rival de Star Wars était Star Trek. C'était un peu rigolo, et si l'on pouvait passer pour deux groupes d'enfants se chamaillant à la cours de récré, au moins le fandom ne passait pas pour un ramassis d'aigris. Mince, il ne faudrait pas que je tombe dans le même travers.
Et pour en revenir à Sylvain, exemple criant du "fan" qui déteste tout Star Wars depuis 1983, le monsieur n'ira même pas le voir au cinéma!!! Aboutissement final d'une malhonnêteté intellectuelle maximale... "le dernier Star Wars? C'est tellement de la merde que je ne suis pas allé le voir". Du coup, juste non.
Déjà que d'importants sujets comme l'écologie ou la médecine se politisent, s'idéologisent sans tenir compte des vrais avis sur la questions et amènent à des querelles très manichéennes, ici on est sur un film ! Un film que la communauté concernée devrait, à défaut forcément d'aimer, regarder avec bienveillance, amitié et nostalgie. Pas conspuer avant même la sortie. Juste un petit mot personnel sur Sylvain, un dernier (enfin, sur la vision qu'en donne l'article). Fan du tempérament posé de Yoda, et farouchement opposé au fan-service, il a pourtant du fan-service tatoué sur lui, et s'identifie tellement à un maître Jedi qu'il rejette en bloc un film avant même de l'avoir vu.



Je suis désolé Sylvain, même si je doute que tu finisses par me lire. Rien n'est personnel contre toi, mais tu illustres plutôt bien l'état actuel de bon nombre de fans. Et du coup, laisse moi juste te dire, et c'est valable pour les autres, arrêtez de vous dire fan de Star Wars ! Déjà c'est un peu ridicule et nombres des arguments s'entendraient aussi pour la trilogie, que vous portez pourtant aux nues; et ensuite c'est assez désagréable pour les fans authentiques. Si on n'en pas pas forcément stupides au point de dire Amen à tout ce qui nous est livré, ce n'est pas pour autant qu'on rejette en bloc. Sinon, on ne serait pas fan.

Et pour finir sur une note plus positive, des collègues ont vu cet article de l'Echo, et sont en train de mettre sur pied un projet de R2D2 grandeur nature avec la filière chaudronnerie du lycée. Il m'ont gentiment invité à venir voir le projet, ce que je m'empresserai de faire dès la rentrée ! Jamais plus je ne pourrai me défaire de mon image de fan de Star Wars auprès de mes classes... Mais tant pis, j'assume, et si je peux me permettre de clore cet article comme il a commencé par une touche de narcissisme, moi au moins je suis un vrai fan...

vendredi 27 décembre 2019

épisode 168 : Olivier Ledroit

Ce mois-ci, un nouvel illustrateur, même si j'ai loupé un article ou deux. Ce mois-ci donc, Olivier Ledroit. Mon choix a été motivé par la lecture de quelques tomes de Requiem, Chevalier Vampire. Scénarisée par Mills, cette bande-dessinée permet à Ledroit de nous offrir une débauche d'illustrations toutes plus époustouflantes les unes que les autres. Je ne peux que vous conseiller cette série, même si les derniers tomes peinent à paraître (il me semble que je serai à la retraite avant de pouvoir finir la série) et que la violence graphique et surtout la décadence de l'univers dépeint par Ledroit ne sont pas à mettre devant tous les yeux. Par ailleurs, dans les tags, quelque part sur votre droite, vous trouverez deux aquarelles que j'avais faites, copiées avec plus ou moins d'exactitude sur deux des fées issues de son univers féerique.
Outre Requiem, Ledroit a illustré les premiers tomes des Chroniques de la Lune Noire, continuant à en peindre les couvertures après que le destin est passé à quelqu'un d'autre. Il a par ailleurs contribué à l'identité visuelle du jeu vidéo Heroes of Might and Magic V.






jeudi 26 décembre 2019

épisode 167 : JdR épistolaire, lettre n°5

Voici la troisième missive par Louis Adamos de la part de mademoiselle Esparon. Toujours un retard considérable, de ma faute, quelque peu aidé par le crash de mon ordinateur pendant les vacances de la Toussaint (et par le fait que quoi qu'on puisse en dire, il semblerait que nous les profs devions travailler un peu de temps à autre). J'espère pouvoir reprendre tout ceci à rythme bien plus convenable, et éviter de décrocher de l'histoire (autant pour moi que pour Amaury). N'hésitez pas à jeter un œil sur les missives précédentes, les liens sont donnés en fin d'article.






mercredi 25 décembre 2019

épisode 166 : Le loot de Noël


Juste une interruption dans la publication des articles écrits depuis deux mois pour un interlude de Noël. Le loot fut excellent, surprenant pour certains objets, et totalement en accord avec les attentes (et ma liste) pour d'autres. Bon, mine de rien on est quand même un 25 décembre, il est tard, le Witcher de Netflix ne va pas se regarder tout seul, soyons bref, qu'avons nous là ?

Du vin, de quoi en faire du chaud, du chocolat et un beau livre de recettes de sorciers pour le côté bouffe.
Beren & Luthien, La chute de Gondolin, Gandalf fumant la pipe et la communauté de l'anneau toute de vinyle donnent une thématique tolkienienne à ce Noël. Ce qui est très drôle, c'est que j'ai moi aussi offert l'un de ces livres en échange, sans le savoir à l'avance.
Un artbook de Kaladesh, les derniers tomes de Valérian (Laureline semble avoir disparu du titre depuis l'adaptation de Besson), Thor 3 et un Tshirt au Dark Vador jurassien viennent compléter la liste, secondés par une réédition haute en couleurs d'un portrait de Boba Fett et par un nécessaire d'entretien pileux.

Sur ce, j'espère que vous avez passé un bon Noël, reçu de satisfaisants présents et jeté une pièce au sorceleur.

épisode 165 : Il était une fois

Après l'avant-première de l'article précédent, un petit week-end concocté pour mon anniversaire (oui, je sais, cet événement façon IKEA, en pièces détachées, dure depuis bien trop longtemps) a été l'occasion de faire un petit scellé, toujours assis sur le Trône d'Eldraine. Mais cette fois, en Troll à deux têtes. Non seulement je connaissais l'édition cette fois, mais la construction en Troll à deux têtes permet sans problème d'avoir un autre avis sur le deck. Et de mieux trier les cartes pour améliorer un tirage sur douze et non plus sur six boosters.

Cette fois-ci, mon deck était un noir/vert pas mal axé sur l'aventure et la nourriture. Des petits créatures pour occuper rapidement le terrain, créer des jetons nourriture avant de pouvoir sortir des trucs un peu plus gros.


Et pour soutenir le deck, le noir offre toute une brochette d'anti-bêtes. Pour un second scellé, la progression est nette, et ce deck tournait sacrément mieux que les précédents, même en tenant compte du choix sur douze boosters au lieu de six.



Cette soirée a permis à ma ludothèque de s'enrichir un peu, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des lustres, mais aussi d'ajouter à ma collection guerre-des-étoilée un fleuron vintage. La trilogie, dans son édition cinématographique, sur des laser discs. Héritier rapidement avorté de la VHS, le laser disc préfigurait le DVD, mais au format vinyle. Deux DVD sous stéroïdes par film, avec un changement de face à effectuer au milieu.

Rien que l'objet en lui-même avec ses artworks vintage font remonter dans le temps. Il ne me reste plus qu'à trouver un endroit pour les ranger, mais en les mettant en valeurs.


Bien entendu, vu la carrière plus que rapide du support, le cadeau s'accompagnait de la platine vintage, sinon je n'aurai jamais l'occasion d'en profiter. Un grand merci pour cette surprise, pour le coup réellement inattendue, et pour tout le reste ce week-end.

Outre une qualité vidéo supérieure à la VHS, les laserdiscs profitent du label THX pour leur bande sonore. Rien que le logo comme sur les VHS de mon enfance, c'est un peu comme du caviar pour les oreilles. Tenez en voilà un avant-goût, même si les versions enregistrées à partir d'une cassette ne sont pas aussi correcte que celles des laserdiscs.


Maintenant une petite review de l'épisode IV. Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'un avis sur le film proprement dit, mais plutôt sur le support utilisé. Comme son fils spirituel le DVD, le laser disc découpe le film selon des chapitres, très pratiques pour retrouver une scène en particulier. En revanche pas de menu ni de bande son alternative : ce sera de la VF, et pis c'est tout ! Mais de toute façon, vu le niveau Proust/20 de la madeleine, pas question de le regarder autrement que dans la langue de Molière.
L'image est toujours très propre, sans artefact à part une ou deux petite taches de temps à autre, dont j'ignore si elles témoignent de défauts lors de l'enregistrement ou sont dues aux affres du temps sur un support plastique presque aussi vieux que moi (c'est mon père qui l'avait mis en cave... euh... Non, qu'est-ce que je raconte ...). Mais si l'image reste toujours propre, la résolution et le piqué sont quant à eux plus fluctuants. Sur des gros plans avec peu de mouvements, il me semble sur ma télé 4K que le DVD pourrait pâlir de la comparaison. À d'autres moment nous repassons plutôt sur un visuel très VHS. Le son quant à lui m'a vraiment surpris en bien. Alors certes, comme le disent la platine et la pochette, c'est un son digital, labellisé THX, pour autant on ne doit pas s'attendre à du FLAC 56MB/sec. Mais ça sonne vraiment bien. J'attends la confirmation des voisins.... Rien? Bon, tant mieux, j'en déduis qu'ils en ont bien profité sans avoir de critique à faire !

On retiendra donc une image à la qualité un peu vintage qui m'a ramené dans les années 90, qui a réussi à me faire vibrer au rythme du compte à rebours final (ils sont forts quand même, moi qui me disait que pour une fois on n'allait pas réussir à détruire l'étoile noire), et du cinglant "pauvre cave" qu'assène Solo à Greedo en l'abattant froidement, "first" !
Ce qui est rigolo c'est que je possède déjà l'édition limitée DVD, la seule avec les versions cinéma originales. Mais là, avec les laserdiscs, et malgré 3 changements (de face et/ou de disque) qui ont un petit goût version-longue-seigneur-des-anneauesque, j'ai bien plus retrouvé le Star Wars de mon enfance. Pourtant je suis le premier à râler quand mon film n'est pas en 4K. Et là, c'est justement cette patine VHS et années 90 qui fait toute la saveur. Je le répète encore pour bien rendre à Palpy ce qui est à Palpy, la qualité vidéo est quand même bien supérieure à une cassette.
Ne serait-ce d'ailleurs pas l'expérience la meilleure pour appréhender la saga pour la première fois, à la manière d'une fouille archéologique où l'on s'imprègnerait bien mieux de l'antique culture sur le terrain plutôt que dans une austère salle de musée? En tous cas, ça faisait un bail que je n'avais pas passé une telle soirée cinéma sans sortir de chez moi, profitant à 100% du film qui se déroule devant moi ! 

samedi 21 décembre 2019

épisode 164 : À l'aventure compagnons !

Cet article et les quelques suivants sont publiés avec un léger retard suite à un souci informatique. Le bon coup de bol... Surtout en plein milieu des vacances, quand je devais jongler entre la préparation des cours et The Witcher 3 fraîchement réinstallé sur un ordinateur formaté pour l'occasion. La manip' semble l'avoir vaguement achevé... Bon, allons y !


Tiens c'est rigolo le titre de cet article aurait été parfait pour celui d'avant. Quoiqu'il en soit, écoutons un peu de musique, même si elle n'a que peu de choses à voir avec le reste de cet article.


Inspirée des contes de fées, la dernière extension de Magic The Gathering sortait fin septembre: le Trône dEldraine. Je ne mentionnerai pas outre mesure la politique de la boutique locale en matière de jeu organisé, il vous suffit de savoir que j'ai été faire l'avant première à Orléans, et celles des éditions précédentes à Versailles ou même Sartrouville.


Les deux versions de la Bête frappée d'Amour qui illustre bien l'inspiration qu'on retrouve tout au long de l'édition. 


Principale mécanique apportée par Eldraine, certaine cartes peuvent maintenant partir à l'aventure. Comme on le voit sur la Bête, on a d'abord affaire à un sort, que l'on joue tel quel et qui, une fois résolu correctement, part à l'aventure au lieu de finir au cimetière. De cette zone d'exil, on peut ensuite jouer la créature normalement. Ce qu'on pouvait aussi faire directement depuis sa main, se privant ainsi du double effet kisscool. En parlant de double effet, d'ailleurs, une petite réponse bien placée pour défoncer le sort qui devait partir à l'aventure et vous détruisez du même coup la créature qui se retrouve au cimetière, avortée.
L'autre mécanique, si l'on peut dire, c'est la bouffe. Oui, certes, j'ai effectivement écrit cet article à une heure où mon estomac se rappelait à mon bon souvenir par ses gargouillis sonores. Et les jolies illustrations variées des jetons nourriture ne font rien pour calmer le jeu.
Un nombre certains de cartes permettent donc de créer des jetons nourriture, et pas mal de cartes permettent d'utiliser cette nourriture pour faire de la magie. Sûrement trop lourd et inefficace en moderne, ça fait plein de chocapics en limité.


Lors de cette avant-première, je n'avais, comme d'habitude, pas lu l'édition avant d'ouvrir les boosters. À peine savais-je pour les cartes partant à l'aventure. J'ai eu pas mal de tergiversations au moment de la création. Et faire de pouvoir me décider, j'ai donc créé deux decks, l'avantage étant un effet de surprise entre deux parties quand on side son paquet !

Premier deck: noir/blanc. Quelques chevaliers qui se boostent entre eux, des griffons et peuples fées pour occuper les airs, et quelques anti-bêtes, notamment la Vilaine des Marécages (Bog Naughty) secondée par la nourriture des brochettes de géants pour vider la table.



Second deck: rouge/vert. Encore des chevaliers, mais cette fois, des Gobelins. Complétés par quelques dégâts directs et une demie douzaine de créatures bien plus lourdes si la partie s'éternise un peu.


Et en plus de ces parties fort sympathiques de cartes, ce week-end d'avant-première m'a offert des surprises, pour une autre itération de mon anniversaire, à laquelle je ne m'attendais pas du tout ! Merci beaucoup pour les cadeaux, les amis !