samedi 27 mars 2010

épisode 52 : Glander c'est l'avenir

Y a un petit bonhomme qui prônait de travailler plus (soit disant pour gagner plus). Mais en fait, à quoi bon alors qu'on obtient tout ce qu'on veut en glandant ? Tout ceux qui bossent comme des dingues pour pas grand chose vont me haïr. Comme tous ceux qui bossent depuis des semaines sur leurs projets de recherche ou se démènent dans tous les sens pour trouver un stage intéressant.

Eh oui, moi en glandeur professionnel; je m'y prend un peu au dernier moment et Ô chance, Ô joie ! Non seulement je fous rien mais ca me permet d'en faire encore moins ! Un projet de recherche avec des mesures sur le terrains, des données à récupérer à droite et à gauche ou des trucs imbuvables à programmer sous matlab se transforme en étude bibliographique tranquille (que je peux faire d'ici, en écoutant de la musique ou en matant un film). Et pour le stage, alors là, c'est vraiment le jackpot !! Tout cuit, sans chercher, il me tombe dans le bec (et à Chambéry en plus). Merci Alexis (tiens, je suis tellement content de ça que je te traite pas de tocard cette fois, ah tiens si je viens de le faire, tant pis...). Là, je me réjouis d'être célibataire parce qu'avec une chance comme celle-là, j'aurais des questions à me poser.
Enfin bon, tout ça pour vous dire que glander c'est bien !!


Et sinon, je suis fier d'annoncer que pour leur premier match en ligue, les Lord of Kebab ont écrasé une team de skaven, 3 touchdowns à 0 !!! Docteur Hareng a été déclaré joueur du match et L'Amibe a marqué les 3 touchdowns...
Comme quoi, les rats, ça vaut pas tripette et les nains c'est vraiment bien (même si on le savait déjà, c'est pas un mal de le répéter encore).



jeudi 11 mars 2010

épisode 51: "Non pas les Carpenters"



Après les Star Wars, maintenant, un petit article sur un de mes réalisateurs préférés: John Carpenter. Il est l'un des maîtres des films fantastiques d'horreur des vingt dernières années et tous ses films portent sa marque de fabrique bien particulière, au même titre que les films de David Cronenberg. La plupart des films de Carpenter, dans l'horreur, le fantastique ou la science-fiction sont tous dérangeants avec une atmosphère sombre et glauque bien particulière. Et presque à chaque fois, la musique de John Carpenter lui-même, lancinante et entêtante parachève l'ambiance.



Et à chaque fois, les œuvres de Carpenter ont une fin ouverte. Si cela peut être déconcertant la première fois, cela permet de ne pas clore l'histoire à la fin du film. Qu'il s'agisse d'une invasion alien ou de la cavale d'un tueur psychopathe, c'est beaucoup plus intéressant de savoir que cela peut continuer après le générique !

Le film qui m'a servi de prétexte pour cet article, c'est selon notre bon Docteur, le "meilleur de tous les Carpenter", j'ai nommé In the Mouth of Madness (L'antre de la folie en VF).



Inspirée de l'univers de ce bon vieux Lovecraft, le film nous dépeint la plongée d'un homme dans la folie. L'écrivain à succès Sutter Kane a disparu et John Trent (Sam Neill est excellent dans ce rôle) est chargé de le retrouver. Pour mieux saisir sa psychologie, il se plonge dans les écrits de Kane. Mais ces livres semblent provoquer d'étranges hallucinations et des comportements de masse violents apparaissent de par le monde. Comment alors démêler le vrai du fantasmé ? Comme toujours dans les films de Carpenter, l'horreur arrive petit à petit, avoir avoir posé une ambiance sombre et angoissante. Et tout n'est que suggéré. Pas de litres d'hémoglobine ni de boyaux sanguinolents. Le maître est beaucoup plus fin que cela et tous ses films présentent à ce sujet une grande sobriété.
Kane (joué par Jurgen Prochnov que l'on a aussi le plaisir de retrouver dans Das Boot ou dans la peau de Leto Atréïdes) se sert en fait de son talent d'écrivain pour permettre l'arrivée d'infâmes créatures sur terre. Sans les nommer, Carpenter met en scène une puissance maléfique endormie mais à l'affut, telle les Grands Anciens de Lovecraft manipulant leurs cultistes.

Encore une fois, l'ambiance est magnifique (du bon Carpenter) et la fin, sans vouloir trop en dévoiler, ferait plaisir à un certain joueur d'Arkham. Voilà donc un bon Carpenter que je vous invite à regarder. Même si personnellement ce n'est pas mon préféré, c'est un excellent film.




Et avant de conclure cet article, une liste (non-exhaustive) de films de Carpenter que je vous conseille de voir; si ce n'est pas déjà fait.


___ Assaut on predinct 13
L'un des premiers long métrages de Carpenter. Le scénario est excessivement dépouillé et sert de prétexte à un petit bijou de mise en scène. Dans un futur proche qui rappelle beaucoup le premier Mad Max, une poignée de policiers vide un commissariat déclassé quand un homme s'y réfugie, poursuivi par une meute de tueurs déterminés. Tel un Fort Alamo moderne, flics et truands (les derniers détenus du commissariat) vont faire face, plus ou moins unis.

___ Halloween
Le premier film du genre qui a créé ensuite tous les ersatz que sont les Scream et bien sûr toutes les suites et les multiples remakes. Très sobre, Carpenter préfère une atmosphère lourde et tendue à des barils de sang qui dégouline de partout. Et Donald Pleasence, l'un des acteurs fétiches de Carpenter compose un excellent docteur Loomis qui tente en vain de mobiliser les forces de l'ordre contre le tueur.

Je m'arrête ici pour cette fois car je viens de m'apercevoir qu'à part The Fog, qui conserve quand même de très bons concepts, j'aime vraiment tous les autres films de Carpenter. Et voilà, encore un grand merci à mon bon Docteur qui m'a tanné pendant plus de deux semaines pour que je regarde In the Mouth of Madness, l'un des seuls Carpenter qui me manquait (et effectivement, c'était fort regrettable).




Et puis, un petit PS pour Momo, dans Freaks Squeele, la scène avec les monstres où je cherchais les références, eh ben, y a du Carpenter !! Le chinois, il vient de Big Trouble a Little China (Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin en VF)

épisode 50: "the most extraordinary motion picture of all times"

Mon dieu, encore du Star Wars !!! Mais bon c'était prévu et sous les demandes de certains (dans les commentaires de l'article intitulé "Chtulu vainqueur"), je ne peux que me résoudre à écrire une fois de plus sur ce sujet. C'est vrai que j'ai pas vraiment besoin d'un prétexte mais comme ça j'ai la conscience tranquille.

Tout commença à cause de Labyrinth (d'ailleurs produit par George Lucas himself). Mes critiques attisèrent les critiques et je me retrouve avec tout un panel de critiques à propos des Star Wars.


Pour bien poser le tableau, encensons un peu ce chef d'œuvre du cinéma. Sorti en 1977, le premier film a créé un bouleversement comme aucun film avant lui ne l'avait fait. Le film resta plusieurs mois dans les salles (voire plus d'un an dans certains cinémas), créant un engouement sans précédent, avec des files d'attente monstrueuses devant les salles. Le film devint immédiatement un phénomène de société et la phrase "May the Force be with you" une sorte de signal de reconnaissance pour ceux qui avaient vu le film. Créé avec un budget limité et soutenu tant bien que mal par la Fox, le film fut un énorme carton, permettant d'envisager l'idée d'une suite.




Le scénario est très classique et abordable par tous les âges; les héros luttant face à l'oppression pour la liberté, ce n'est certes pas un thème très nouveau mais l'histoire est bien ficelée. L'aventure est bien présente, rehaussée comme il faut d'une dose d'humour (principalement grâce aux personnages des deux droïdes Z6PO et R2D2 mais surtout grâce à Yann Solo et ses répliques ironiques). Et que dire de l'image ? Beaucoup trouvent ce film laid (honte sur eux pour les 25 prochaines générations) mais n'oublions pas qu'il a maintenant plus de 30 ans et que si le cinéma actuel est tel qu'il est, on le doit aussi à Star Wars. Très en avance sur son temps au niveau des effets spéciaux, Star Wars (j'entends par là le 1er film, dont le titre dans l'hexalogie est A New Hope) a révolutionné l'art des effets spéciaux (je ne détaillerais pas ici les différentes techniques qui ont été perfectionnées ou créées pour l'occasion, mais croyez-moi, il y en a !).

A mon sens, le plus fort dans Star Wars est l'univers cohérent que George Lucas a créé. Contrairement aux autres idées du futur, celui-ci n'est pas tout beau tout propre et tout brillant. D'ailleurs, nous avons dépassé l'année 2001 et où sont les stations spatiales rutilantes qui se baladent dans le système solaire ? Non, le futur est poussiéreux, sale et a souvent besoin d'un bon coup de soudure pour fonctionner.
Ainsi, secondé de main de maître par John Williams, Lucas nous livra un excellent film (certain diront un western, mais ce n'est pas le sujet du présent article, n'est ce pas Momo ?), avec un bon scénario, un univers magnifique et des images fortes en émotion. Star Wars se bat avec The Empire Strikes Back pour le titre du meilleur film de l'hexalogie (et donc de meilleur film of course). Et d'ailleurs aucune critique n'émergea au sujet de ce film (normal !!) de la part de notre amateur de Labyrinth.

la meilleure proposition d'emploi: "viens avec moi pour dominer la galaxie"

Maintenant, passons sur The Empire Strikes Back (pas non plus de critique, c'est normal, tu ne peux pas lutter Yann). Le meilleur film de tous les temps, je n'ai pas peur de le dire. Un excellent scénario (bien plus complet que dans l'épisode précédent), des liens entre les personnages qui se resserrent et trouvent toute leur importance dans le triangle Yan Solo-Luke Skywalker-Leia Organa et surtout la révélation qui a marqué le monde entier: "Luke, je suis ton père" (à tel point qu'on ne compte plus les références plus ou moins discrètes).
Ajoutons à cela une mise en scène magistrale d'Irvin Kershner, une musique toujours meilleure de Williams et voilà le travail !! Qu'en dire de plus (sans y passer la nuit, ce que je serais capable de faire) ?

Pour finir, le 3ème film (donc l'épisode VI), The Return of the Jedi. De loin le moins bon des trois. La cause principale est de niveau scénaristique: on reprend le premier et on recommence. Effectivement, tous les rebondissements sont différents mais le coup d'une deuxième Étoile Noire n'est pas le coup le plus génial qu'a fait Palpatine. Cela dit, la musique est toujours au rendez-vous, les effets spéciaux sont enfin corrects (j'entends par là que les combats au sabre sont rapides, fluides et que les combats spatiaux ne se font plus seulement entre 3 pauvres petits chasseurs stellaires isolés). Enfin, la mise en scène, moins percutante que dans The Empire reste très bonne.

Sur ce film là, enfin on peut avoir des critiques; c'est (presque) pas drôle sinon. Eh oui, les ewoks... Mais que font ces petits ours en peluche au cœur de l'action ? Pour l'univers Star Wars, je comprend l'existence de races honteusement grotesques/mignonnes (je penche plus pour le grotesque dans ce cas-là) mais diantre ! Pourquoi centrer une bonne partie de l'action sur elle ? Là, je suis totalement d'accord, c'est l'élément qui fait que ce film est derrière ses illustres parents. Sans les ewoks, on lui aurait pardonné de se faire avoir une deuxième fois avec une Étoile Noire. Mais là, c'est trop. Surtout, comment un fuckin' nounours peut tuer avec une caillasse un commando surentraîné et suréquipé (je rappelle que les armures des stormtroopers sont censées les protéger partiellement des tirs de blasters). Je suis d'autant plus amer qu'il m'est arrivé, à mes débuts à Battlefront, jouant un stormtrooper de me faire achever par un de ces muppets.
Voilà, leur présence étant en elle-même plus dérangeante que leur aspect (les costumes sont quand même assez réussi (j'ai dit assez, pas super bien réussis)), les ewoks sont effectivement de trop dans ce film.

Pire que le chien de Duck Hunt, les ewoks... à mort !!!

Et maintenant, pour achever cet article (qui l'a lu en entier et qui a sauté le milieu pour arriver directement à la fin ??), la seule vraie critique de notre ami applicable aux épisodes IV et V: "l'apologie de l'inceste frère-sœur". C'est vrai, pourquoi donc faire tomber Luke et Leia amoureux l'un de l'autre ? D'abord, s'il est vrai que le cœur de la princesse balance entre les deux, sa préférence va nettement davantage au "gentil vaurien". Le baiser qu'elle a donné à son frère (The Empire Strikes Back, Hoth, Base Echo, complexe médical) servait davantage à faire enrager Solo qu'elle trouvait bien trop imbu de sa personne; jouant par la même occasion de façon assez peu charitable avec les sentiments de Skywalker (il me semble bien avoir déja parlé de ça dans un précédent article sur le sexe dans Star Wars; cf _"Je t'aime" _"Je sais").
Mais ce lien de parenté entre les enfants Skywalker sert surtout à donner un côté dramatique à la relation entre les personnages; et puis ainsi, le choix se fait de lui-même entre Solo et Skywalker. En effet, pas question d'inceste chez les Skywalker!
C'est plus un ressort dramatique pour pimenter l'intrigue et en plus, il ne s'est vraiment rien passé de sérieux entre Luke et Leia. Donc, non, je ne pense pas qu'on puisse parler en ces termes de la relation Luke-Leia. Voilà pour ce soir, et merci à Yann (même si tu n'aime pas ça) d'avoir servi de prétexte à cet article !!

Et peut-être, une prochaine fois, une critiques des nouveaux épisodes, qui prennent beaucoup plus cher.

mercredi 10 mars 2010

épisode 49: Vole ! Vole !

Vole, vole petite Plume...


mardi 2 mars 2010

épisode 48: Brèves matinales

En ce petit matin (petit signifiant que je vais bientôt me coucher en fait); juste quelques nouvelles Ô combien inutiles (mais n'est-ce pas le but de ce blog ?). Tout d'abord, j'ai enfin regardé In the Mouth of Madness de l'excellent John Carpenter. Depuis le temps que j'avais dit à ce bon Docteur Hareng que je le ferais... Viendra bientôt un article spécial; peut-être même sur John Carpenter (j'ai pas le temps, ni le courage ni la volonté de le faire maintenant mais comme je l'indique, je vais me sentir obligé de le faire).

Ensuite, j'ai touché un point sensible dans l'article précédent en m'attaquant (bien innocemment) à Labyrinth. Un certain lecteur n'aurait semble-t-il pas apprécié. Et en contre-partie, j'ai eu droit sur msn à une critique d'un autre chef d-œuvre du cinéma (autre étant censé signifier que je mets sur le même plan Star Wars et Labyrinth, mais ce n'est pas du tout le cas, c'est juste pour le faire croire). Quoi qu'il en soit, cela amène forcément un article. Surtout que les critiques susdites étaient bien faibles et palotes (heureusement que je suis là pour critiquer tout ça objectivement... hum... comment ça pas crédible ?).


Et maintenant, une critique d'un petit jeu tout à fait innocent mais plus addictif que prévu: j'ai nommé GLTRON. Un jeu tout merdique adapté du film de science fiction Tron (hum... si je me souviens bien, encore un truc qui a assez mal pris les années depuis sa sortie). Le but étant juste de conduire une moto bizarre sans se prendre un mur (sachant que la moto en question crée un mur où elle est passée, celles des autres aussi évidemment). C'est pas super joli (forcément, quand on se souviens de la gueule du film...) mais ça demande des supers bons réflexes et ça occupe bien vers 2h du mat quand on a pas grand chose à faire (ou aucune motivation pour le faire). Et pour l'avoir testé en multijoueur, c'est sympa et pas besoin de plus de 10 minutes pour faire une petite partie...



Et voilà, encore un article pour ne rien dire. D'ailleurs pour ne pas conclure, juste un petit passage de Labyrinth pour vous montrer que je suis vraiment méchant en critiquant totalement injustement ce superbe film (incrustations grandioses, sublimes animations et marionnettes d'un réalisme époustouflant)



Mais bon, n'oublions pas l'âge de ce film, et du public visé... et puis il est tard, je m'arrête sinon je risque de plus pouvoir stopper dans les critiques (sans rancune Yann ?)