lundi 12 septembre 2011

épisode 105: Olly Moss

Ça y est, la fin des vacances, la reprise des cours, mais de paire avec tout ça, j'ai de nouveau internet !! C'est donc parti pour une nouvelle saison d'articles totalement inutiles et starwaresques. Et pour me remettre dans le bain, n'ayant pas encore d'inspiration après une éprouvante semaine de stage sur le terrain (hum...), je reprends mes articles sur les illustrateurs.

Et ce mois-ci, Olly Moss. Un jeune artiste anglais connu surtout pour ses détournements d'affiches de films, avec souvent deux interprétations possibles d'une même image. Et la plupart du temps, foultitude de références geek !!







jeudi 5 mai 2011

épisode 104: Just useless

mercredi 13 avril 2011

épisode 103: Rk Post

De son vrai nom Randy Post, c'était un petit gamin de ferme américain qui imaginait des mondes et des créatures fantastiques. Maintenant, il les dessine pour notre plus grand bonheur, son trait est toujours très rapidement reconnaissable. On trouve de ses œuvres dans bon nombre de jeux, comme D&D, Magic et pas mal de bouquins. On lui doit aussi des designs pour des jeux vidéos comme Alien Vs Predator et des images de l'univers Star Wars. Et puis surtout, l'Avatar du Malheur, une de mes cartes préférées.






dimanche 10 avril 2011

épisode 102: An apple a day...

... keeps the Doctor away !!



Comme quoi, ça sert à quelque chose d'avoir une alimentation saine et équilibrée... Mais non, je galéje; pourquoi voudrait-on tenir à l'écart un si gentil seigneur du temps ? Et puis bon, une alimentation saine...

Et hop, avant de poursuivre la lecture, un peu de musique pour se mettre dans l'ambiance:



Doctor Who, une excellente série de .. science-fiction (disons le, même après un précédent et strict article sur la S-F). On y retrouve tous les ingrédients d'une bonne série de S-F, avec de l'action, des robots, des mutants, des voyages dans l'espace... Mais en plus des autres séries, Doctor Who est une de celles qui réussit à faire rire et pleurer. Le Docteur, qui voyage dans le temps et l'espace se balade toujours avec un compagnon (en l'occurrence, une compagnonne, c'est plus agréable comme compagnie pour lui et ça ne gâche rien pour nos yeux). A chaque changement de compagnon, un truc irrémédiable le contraint à se séparer du précédent, malgré tous les liens qu'ils ont pu tisser, et c'est trop triiiiiiste (oui, il paraît que je suis "fleur bleue"). Et souvent, les épisodes qui suivent sont filmés sur un ton tellement léger et débonnaire que c'en est génialement drôle. Et les intrigues sont pleines de clins d'œils d'une saison à l'autre. Et de nombreux cross-overs avec les séries annexes, ce qui en fait une histoire complexe et très fouillée. Tiens, d'ailleurs depuis la reprise de la série en 2005, les incarnations du Docteur sont de plus en plus jeunes, j'espère que le prochain sera un peu plus âgé parce que si on continue comme ça, il lui faudra un hochet sonique à la place de son tournevis sonique.

Et puis les personnages secondaires sont tellement géniaux. Une mention spéciale pour Wilf, le papy de Donna Noble (une des compagnes du Docteur). Même pas besoin de discours, juste sa tête suffit !




Tenez, voilà un petit épisode spécial Noël diffusé dans le cadre de "Children in Need", un programme d'aide de la BBC. Les non initiés n'y comprendront peut-être pas grand chose. Le Docteur "actuel" rencontre sa 5ème incarnation (l'acteur qui jouait le docteur dans les années 70/80). Un superbe clin d'œil où le jeune David Tennant rencontre l'acteur Peter Davison qui lui a donné envie de jouer dans cette série. Et qui plus est, la fille de Davison, qui a joué la fille de Tennant dans un épisode est aussi sa compagne dans la vraie vie; tout reste entre docteurs.


mercredi 6 avril 2011

épisode 101: Les dalmatiens

Bon, ben comme son nom l'indique, cet épisode ne parle pas des 101 dalmatiens. Et puis quoi encore ? Les princesses de Disney ? Enfin bon, c'est juste que je n'ai pas vraiment résisté au vu de son numéro...

Pour une fois, il fait encore jour quand je tape cet article. Soleil même. Après un petit devoir d'économie (pardon de gestion, ou de comptabilité, je sais pas trop...)... en groupe ! Celle qui ont bachoté leur cour veulent faire du copié-collé de formules qui ne s'appliquent pas, et osef l'imagination. Et puis bon, sur la fin, quand on tient enfin compte de ce que je dit, on tente de corriger discrètement des fautes d'orthographe qui n'existent pas ! Oui madâme, un seul adjectif peut être lié à plusieurs substantifs... Voilà que je me laisse emporter ! Un peu de musique pour détendre les meurt.. euh les mœurs :



Et puis bon, vraiment une princesse de Disney (comment ça, elle est pas censée avoir cette tête là ? meuu si voyons !). Ce serait beaucoup plus drôle de regarder les vieux dessins animés avec des persos comme ça... (cliquez sur l'image et aller voir le deviantart du gentil monsieur qui fait tous ces jolis dessins)



Voila pour aujourd'hui ! Surtout que je n'ai plus le temps de m'étendre (sur qui que se soit d'ailleurs) et que les cours m'attendent; Ô rage (de dent), Ô désespoir (williams), retourner travailler...




PS: pas besoin d'excuser le ton stupide de cet article, je l'assume très bien (comme pour les 100 d'avant)

vendredi 1 avril 2011

épisode 100: Il arrive...



La jeune femme marchait dans la rue d'un pas léger. Une veste fine recouvrait sa robe légère: malgré l'heure tardive, il faisait encore chaud. L'été allait bientôt pointer son nez. Dans la chiche lueur des réverbères, il était difficile de distinguer la couleur de ses cheveux. Sortant à peine d'une soirée bien arrosée, elle était d'excellente humeur. Elle sauta en riant par dessus un obstacle qui bloquait le trottoir. Si elle avait été sobre, elle aurait reconnu ce que c'était.
Une jambe. Sectionnée. Mais non, elle continua sa route tranquillement, vers la forme plus sombre d'une église en contrebas. Les cloches la firent sursauter: 11h52 sonnaient au clocher. Un grattement derrière elle la fit se retourner brutalement. Une forme sombre était penchée sur quelque chose, à l'endroit où elle venait juste de passer. Un frisson désagréable parcourut son dos. Toutes les rumeurs auxquelles elle ne voulait pas ajouter foi lui revinrent en mémoire. Elle se sentit comme douchée; les effets de l'alcool disparus comme par miracle.
Sans demander son reste, elle prit ses jambes à son cou, se précipitant vers l'église. Elle n'avait rien distingué d'autre qu'une forme indistincte mais quelque chose l'avait mise très mal à l'aise. L'avait même révulsée. Dans le cercle de lumière du lampadaire, elle s'était sentie vulnérable, seule, et la peur _peut-être n'était-ce qu'une peur irraisonnée_ l'avait saisie au plus profond d'elle-même.
Ses talons cliquetaient sur les pavés. Le souffle lui manquait; elle n'avait pas l'habitude de courir, encore moins après un bon repas mais un sentiment de panique l'aiguillonnait. Haletante, elle arriva au pied des murs de l'église et se réfugia dans l'ombre d'un contre-fort. Tentant de calmer les battements de son cœur, elle se renfonça dans l'ombre comme si elle voulait se fondre dans la muraille.
Elle étouffa non sans peine un cri. Trois silhouettes obscures perchées à mi hauteur la regardaient. Se fondant dans la pierre, leurs corps semblaient onduler le long du mur et leurs visages cauchemardesques tout droit sortis des enfers. Des gargouilles. Juste des saloperies de gargouilles; elle se morigéna en elle-même et reporta son attention sur le haut de la rue. La plus proche "gargouille" déploya silencieusement une patte griffue et ailée pour descendre un peu plus le long du mur.


La rue semblait calme et déserte. Comme si elle l'avait toujours été. L'heure tardive avait-elle joué avec l'imagination de la jeune femme ? Elle aurait bien rit d'elle-même si elle n'avait pas eu aussi peur. Elle commençait à respirer normalement quand une forme sombre se dressa devant elle, surgi de nulle part. Son cri se figea dans sa gorge quand la forme sombre la poussa violemment au sol et sortit une lame. La lame ornée de symboles brillants semblait sortie des ombres puis la jeune femme réalisa que la forme qui se dressait devant elle était revêtue d'un grand manteau sombre des plis duquel sortait cette arme.
La silhouette semblait fixer son attention sur les gargouilles qui l'avaient faite sursauter. Absurde, ce type était encore plus bourré qu'elle s'il prenait des statues pour des trucs vivants. Seulement, les gargouilles semblaient plus proches, avec une expression plus menaçante si cela se pouvait. La jeune femme recula en rampant, essayant de faire le moins de bruit possible, bien décidée à fuir au plus vite cet endroit. Elle cligna des yeux un seul instant; il lui sembla que plusieurs minutes s'étaient écoulées. Les gargouilles, toujours immobiles, étaient à présent tout près du sol et tendaient en avant de longs bras décharnés et griffus. Et leur visage ! Mon Dieu comme elle aurait voulu ne jamais avoir vu de pareilles abominations !
Cela n'était rien en comparaison du chuintement qui paraissait provenir de la forme sombre avec son épée. Le type en noir avait un contour flou et la jeune femme avait du mal à distinguer autre chose qu'une forme. Et ce n'était pas l'alcool ou la fatigue; l'adrénaline courait dans ses veines, améliorant ses perceptions. L'"homme en noir" parlait ou racontait un truc dans sa barbe, seulement, impossible d'en saisir un traître mot, ou même de reconnaître la langue utilisée. Une horrible sensation de saleté nouait les entrailles de la jeune femme, pétrifiée par les miasmes invisibles qu'exhalait le type en noir.
Au moins, cela avait l'air de faire quelque chose sur les gargouilles. Des craquelures se répandaient sur tout leur corps, dans la roche. La jeune femme passa sa main devant ses yeux, comme pour vérifier qu'elle n'était pas victime d'une quelconque illusion d'optique. Quand elle les rouvrit, les gargouilles étaient toujours dans la même position mais ressemblaient plus à... des gargouilles. De vraies gargouilles en pierre qui avaient subi l'outrage du temps: fendillées, craquelées, leurs contours s'effaçaient à l'image de quelque bloc de granit marin battu par le ressac.


"Fuyez !" L'homme en noir s'était retourné, le visage toujours caché dans l'ombre mais avait tendu une main vers la jeune femme, son épée disparaissant quand il se retourna vers elle. Se relevant d'un bond, elle s'en saisit sans trop savoir ce qu'elle faisait. Il n'y avait qu'une seule chose à faire: quitter cet endroit, tout le reste attendrait ! Ils commencèrent à s'éloigner de l'église. Mais pourquoi s'en était-elle approchée déjà ? Nom de Dieu ! Le quelque chose qui rampait dans l'obscurité ! Il n'y avait pourtant que quelques minutes à peine depuis sa course vers l'édifice religieux et pourtant ces,..., ces gargouilles ou quoi que cela puisse être avaient accaparé toute son attention.
Elle essaya de se libérer de la poigne de l'homme en noir. Ils avaient atteint l'endroit où elle avait cru voir quelque chose tout à l'heure. L'homme la poussa brutalement dans une ruelle, éclairée seulement par un soupirail d'où filtrait une lueur verdâtre qui avait l'air animée. Elle trébucha et s'étala de tout son long dans la poussière et les détritus qui jonchaient la ruelle. Rien qu'à voir les ombres mouvantes projetées par l'étrange lueur, elle en eut la nausée, comme si elle contemplait quelque chose d'interdit, d'ancien mais surtout d'infiniment malfaisant. Il lui fallut aussi quelques instants avant de reconnaître le liquide poisseux dans lequel elle gisait. Du sang. Le tas de sacs en plastique à côté d'une petite porte arrondie en était l'origine.
"Oh oui, c'est bien ce que vous croyez" répondit l'homme en noir à la terreur naissante que l'on pouvait lire dans ses yeux. Terreur doublée d'un début d'incompréhension et de questionnement. "Pourquoi je vous ai tirée de leurs griffes ? Mais voyons, aujourd'hui est un grand jour, aujourd'hui Il revient !". Il continuait à parler tout en s'approchant de la jeune femme. Sa voix avait quelque chose de répugnant, chaque phrase commençant dans un infâme gargouillis. En passant dans les rayons de lumière verte, ses traits semblèrent s'affermir, révélant dans l'ombre d'une capuche un visage presque humain. Sa peau semblait fine, avec un reflet jaunâtre. Trois grandes coupures s'ouvraient en rythme de chaque côté de ses joues. Comme des branchies.
Maintenant proche de la jeune femme _trop proche, bien trop proche_ elle sentait une odeur de mer, un vague remugle de varech et de décomposition.
"Vous devriez être honorée, vous êtes la centième !" Complètement affolée, la jeune femme ne put esquisser le moindre geste quand la lame brillante, miraculeusement réapparue dans les mains de l'homme, décolla sa tête de ses épaules. "Oui, la centième, enfin ! Il sera content !".

dimanche 27 mars 2011

épisode 99: Les artifices du petit écran

Tiens, juste pour le plaisir de critiquer la télévision. Alors oui, y a plein de postes de télévision qui sont en 4/3, et donc diffuser des programmes en 4/3 ça permet d'avoir une image plus grande... Mais pitié pas le cinéma ! Couper les bords d'un film en 16/9 pour le faire passer en 4/3, c'est juste un sacrilège. Un peu comme couper la tête de la Vénus de Milo pour la faire rentrer dans une vitrine (quoique, on a déjà fait ça avec ses bras et personne ne s'en est plaint). Un peu comme raccourcir les Mémoires d'Outre tombe pour en faire un roman-photo, enfin quoi, ça ne se fait pas !!
Et puis outre le côté sacrilège, il y a une telle perte d'information que certains gags entiers sont retirés à cause de ça. Et je ne parle même pas (ah ben si en fait) des scènes mal cadrées, ou les 2 protagonistes à droite et à gauche sont réduits à leurs nez sur le bord de l'écran...

Vous vous rappelez de Fight Club ? Au début, Tyler travaillait dans un cinéma, il mentionne les "brulures de cigarette", repère entre chaque bobine, difficile en 4/3...

Comment ça il montre juste le bord de l'écran ?!?





Et un peu plus vieux, le Jour le plus long, le fameux coup des bottes, mais mais quelles bottes ?



Eh bien oui, elles sont à l'envers !!!







Ceci dit, la télévision fait aussi de très bonnes choses quand elle n'essaye pas de saccager le cinéma. Je viens juste de finir l'excellente série Dr Who et son spin-off Torchwood. Un univers très complet, tout plein de petits cross-overs et de jouissifs clins d'œil, l'une des séries les plus longues de l'histoire (une continuité depuis 1963, il faut le faire !). Un jour j'en ferais un article un peu plus complet. Peut-être.

Ah et puis au fait, c'est le 99ème article que je poste (bon, réellement ça doit faire 100 ou 101 mais les piratages ne comptent pas dans mon décompte officiel). Le prochain, c'est le 100ème !!! A moins qu'il ne s'agisse directement du 101ème, si j'ai pas l'inspiration pour faire un truc sympa qui marquerait le coup... On verra bien.

jeudi 24 mars 2011

épisode 98: La science à friction

Résultat d'une des nombreuses discussions avec Amaury, qu'appelle-t-on vraiment la science fiction ? D'après la définition, c'est un genre (autant en littérature qu'au cinéma) basé sur ce que pourrait être le futur. Et comme son nom l'indique, la vision du futur est basée sur la science, sur les développements technologiques tels qu'ils pourraient être en fonction des technologies actuelles. Ne sont pas censés faire partie de la science-fiction tous les domaines fantastiques ou magiques; on peut aussi parler d'anticipation.

La confusion que tout le monde fait souvent, c'est de confondre la forme avec le fond. Le lieu où se passe un film, le cadre de son action ne suffit pas à définir le film. Un bon exemple est un film que j'ai vu récemment; il s'agit du film Les Proies, avec Clint Eastwood, un huis-clos oppressant et glauque dont voici la bande-annonce:



Le fait que l'intrigue se déroule aux États Unis lors de la guerre de sécession (tout comme le Bon, la Brute et le Truand) n'en fait en aucun cas un Western. De la même manière, ce n'est pas parce qu'un film se passe dans le futur qu'il s'agit de science-fiction.


La science-fiction doit toujours mettre en scène des faits impossibles dans l'état actuel de la civilisation et de la science. Le monde imaginaire ainsi créé ne doit relever ni du merveilleux, ni du religieux. Et Star Wars (pour prendre un petit exemple comme ça) n'est pas vraiment de la science fiction. Certes, cela se passe dans un univers futuriste mais l'histoire pourrait bien être transcrite dans un autre univers, sans science (un peu comme dans Eragon). Il s'agirait plutôt d'aventures spatiales.
Le meilleur représentant de la science fiction c'est Fondation (avec presque tous les bouquins d'Asimov). Toute l'histoire est basée sur le développement scientifique de la Fondation, et la psycho-histoire de Hari Seldon. De même la série des Robots. Ils ne s'agit pas d'aventures avec des robots mais bien d'une histoire basée sur l'avancée scientifique qu'est la création robotique.

Il ne faut pas confondre non plus la science-fiction avec la sociale-fiction, qui si elle aussi se passe dans le futur, n'est pas basée sur une avancée ou un développement scientifiques mais plutôt sur une avancée sociale. Comme oeuvre référence de ce genre on trouve ainsi Le Meilleur des Mondes de Huxley; ou 1984 qui serait au croisement entre sociale et science-fiction.



Les gnomes de Pratchett: "La Science-fiction, c'est de la fantasy avec des boulons"


Et pour finir (parce que ça me fait plaisir et que j'adore ce résumé, et encore plus le bouquin dont c'est la quatrième de couverture), un petit résumé. Je remets en jeu le bocal de cornichons offert ICI et j'ajoute même une tablette de Galak pour qui trouvera d'où ça vient (sans faire mumuse avec Google parce que Google il connaît et qu'il en aurait rien à cirer d'un bocal de cornichons).

"Dans un repli du continuum, la Force Sombre attend. Deux cents cuirassés armés en guerre et qui n'ont jamais servi. Depuis des dizaines et des dizaines d'années, ils sont tapis, seuls, silencieux, effrayants. Mais Talon Karrde, le contrebandier, marchand d'armes et de mondes, a découvert le secret. Là-bas, dans la galaxie, les planètes flambent, les systèmes tombent tour à tour..."

dimanche 20 mars 2011

épisode 97: Question à 1000 Dinars

Alors, ça y est, la communauté internationale, chapeautée par l'ONU a décidé d'intervenir en Libye. Évidemment, on ne pouvait rester de marbre devant une population qui souffre. Mais tout ceci ne sent-il pas un peu l'hypocrisie ? Combien de populations d'Afrique Noire sont opprimées sans que personne ne s'y intéresse ? Seulement voilà, l'Afrique centrale c'est plus loin de nos côtes, aucun réfugié ne peut facilement débarquer sur les côtes européennes. Et puis bon, niveau pétrole c'est pas trop ça non plus... Alors posons-nous la vraie question: certes, il y a un côté humanitaire, mais pourquoi l'occident intervient-il vraiment en Libye ?

Et forcément, si on attaque un dictateur, même en ayant reconnu l'opposition comme seul vrai représentant du pays, on se retrouve en guerre. Kadhafi menace tous les pays autour de la Méditerranée de représailles. Peut importe, au nom du bien fondé de l'action, on attaque quand même. Avouons évidemment que l'action "humanitaire" se limite aussi à des pays qui ne sont pas censés avoir l'arme nucléaire... Si jamais la population nord-coréenne décidait de se soulever (bon, vu la dictature là-bas, ils peuvent pas faire grand chose), irait-on aussi au secours de ce peuple ?

Ah oui, les libyens manifestent "de leur plein gré" pour sauver leur guide, leur Führer...



Voilà, ca m'arrive pas beaucoup de faire de politique ou de commenter l'actualité ici, mais là comme ça, je me posais des questions sans vraiment avoir de réponse...

samedi 19 mars 2011

épisode 96: John Avon

Ça fait plus d'un mois que j'avais pas posté un article sur un illustrateur, eh bien voilà, c'est réparé ! Cette fois-ci, un dessinateur que tous les joueurs de Magic connaissent bien, John Avon. Créateurs de couvertures de romans, il a surtout livré plus de 200 œuvres pour Wizard of the Coast et son jeu de cartes à collectionner. Sa spécialité, ce sont les terrains de base; avec de magnifiques forêts. Originaire de Cardiff, peut-être doit-il son talent à la présence de la faille... Je crois qu'il faut que j'arrête mes divagations dans le Whoniverse et que je laisse la place aux illustrations.








mercredi 16 mars 2011

épisode 95: "Pour la grande Union Soviétique !!!"

Un petit cadeau pour les amateurs d'histoire récente. Je n'ai pas pour habitude de faire politique dans ce blog, et encore moins de propagande, mais le régime en question étant tombé en désuétude depuis longtemps (quasiment tout comme le communisme d'ailleurs), je ne déroge donc pas à mon habitude. Je tiens donc à vous présenter ici un petit opuscule issu des archives familiales. L'ouvrage en question s'intitule "U.R.S.S. 100 questions 100 réponses" et c'est avec un plaisir non dissimulé que je vais en tourner la couverture. Et pour bien me mettre dans l'ambiance, quoi de mieux que l'hymne soviétique ?



Les premières pages ne sont qu'une description presque grand-gignolesque de ce grand pays qu'était l'U.R.S.S.; en voici un petit extrait, tout le reste est dans le même ton:

"Ce livre est consacré à un pays qui occupe un sixième des terres habitables; une bonne moitié de l'Europe et un tiers de l'Asie. Il s'étend sur plus de 172 degrés de longitude. Ses points extrêmes sont si éloignés l'un de l'autre que lorsque le soleil se lève à l'un, la nuit étend son voile sur l'autre. Un express met plus d'une semaine pour traverser le pays dans le sens de la longueur.

[...]

Ce livre est consacré à un pays qui a entrepris, il y a soixante ans, une expérience sans précédent, l'édification d'une société socialiste, alors qu'il accusait un retard économique et technique de 50 à 100 sur les pays capitalistes développés et que les trois quarts de sa population étaient analphabètes. Ajoutons à cela les dévastations, la famine et la misère occasionnée par la Première Guerre mondiale et la guerre civile, l'environnement hostile des puissances capitalistes désireuses d'étouffer au berceau le premier État ouvrier et paysan de l'histoire.
Les peuples de ce pays, qui pendant des siècles passa aux yeux des étrangers pour un mystérieux géant endormi, durent surmonter toutes ces difficultés et bien d'autres encore. Il y a soixante ans, bien peu alors croyaient en la réussite future de cette expérience sans précédent.
Sous la conduite du parti bolchévik dirigé par Lénine, le peuple soviétique s'engagea dans une voie que nul encore n'avait empruntée et réussit à construire une société socialiste développée. Ses succès et ses erreurs, inévitables pour celui qui s'avance dans l'inconnu, servent d'expérience précieuse accessible à d'autres peuples.

[...]

Ce livre est consacré à un pays qui, depuis sa naissance, mène une politique de coexistence pacifique avec les États à régime sociaux différents, qui lutte activement pour le désarmement
(mouhahaha que c'est drôle), l'établissement d'une vaste coopération entre tous les peuples sur la base de l'égalité et de l'avantage mutuel.
L'U.R.S.S. a supporté le fardeau essentiel de la seconde guerre mondiale, a joué un rôle de premier ordre dans la défaire du fascisme. Cette victoire, elle l'a acquise au prix d'importantes pertes humaines et matérielles. Le pays a dû fournir des efforts surhumains pour réparer les dommages incalculables causés à l'économie et retrouver son niveau de production d'avant-guerre..."



Ensuite, le bouquin se compose d'une série de questions-réponses réparties en 7 chapitres:
-L'état, le parti et les syndicats;
-Économie, planification, emploi;
-Ressources naturelles et recherche scientifique;
-Le niveau de vie;
-La société et les droits des citoyens;
-L'éducation, l'art;
-La coopération internationale.

Sans en vouloir donner une transcription exhaustive (je vais pas non plus passer le prochain mois à recopier un bouquin (vu que je n'ai ni scanner ni aucun autre moyen que le traitement de texte basique pour mettre du texte sur le net)), je vais juste recopier quelques petits passages que j'ai trouvés intéressants et rigolos.


Pour créer une dictature du prolétariat, "le pouvoir de la classe ouvrière en Russie dut nationaliser l'économie en un court laps de temps, briser la vieille machine d'État et en créer une nouvelle. Afin d'empêcher les éléments hostiles d'exercer une quelconque influence sur les organes du pouvoir, toute personne ne vivant pas du fruit de son travail (rentiers, capitalistes, propriétaires fonciers, etc.) fut privée de ses droits de vote". Ou comment dès les 10 premières pages du bouquin avouer que son pays est une infâme dictature...


"Pourquoi ne présente-t-on qu'un seul candidat pour les élections aux Soviets ?

Il ne s'agit pas de la loi qui ne limite pas le nombre de candidatures, mais de la tradition qui s'est formée. Notons que, dans les états bourgeois, chaque parti ne présente habituellement qu'un seul candidat et non deux et encore moins trois. Le nombre des candidats à la députation correspond généralement au nombre des partis qui prennent part aux élections. Nous n'avons qu'un parti, le Parti Communiste, et lui aussi ne présente qu'un seul candidat par circonscription". Je crois que ce passage là fait vraiment partie de mes préférés. Pourquoi un seul candidat, ben tiens, parce qu'il n'y a qu'un seul parti !!!!


Pourquoi donc, n'y a-t-il qu'un seul parti ? Après un bref rapport de la situation historique à partir de la révolutionnaire d'octobre, "il s'avéra très vite que les Socialiste-révolutionnaires [l'autre grand parti] n'avaient aucune intention de coopérer avec les bolchéviks et de réaliser le programme de transformations socialistes. En mars 1918, ils sortirent de leur plein gré du gouvernement de coalition et en juillet de cette même année organisèrent à Moscou une émeute contre le pouvoir soviétique.
Les partis petits-bourgeois ne furent pas dissous, comme l'affirment certains historiens occidentaux. ils quittèrent la scène politique s'étant compromis devant le peuple. Le cours des événements historiques contraignit les bolchéviks à assumer eux-mêmes la responsabilité pour le destin du pays." C'est un peu la technique Jospin, tous les opposants se retirent de leur plein gré de la vie politique... Et le bon parti bolchévik se sacrifie pour le pays et assume seul le pouvoir !


Tintin chez les Soviets; Hergé était bien en dessous de la réalité lui qui imaginait 3 partis différents...

Ajoutons ensuite à cela un vernis de bons sentiments sur la grandeur d'âme des communistes et quelques petites pointes d'humour involontaires et littéraires: "L'exemple de la coopération des pays membres du C.A.E.M. en matière de protection de l'environnement fait tache d'huile"; et laissons le mot de la fin à monsieur Dumas: " "Un pour tous, tous pour un", dit le code moral des bâtisseurs du communisme".

mercredi 23 février 2011

épisode 94: Généalogie nocturne

Aujourd'hui, je tiens à vous faire part d'une hypothèse personnelle qui se balade sur le net. Tout d'abord, que le lecteur me pardonne ici ma folie mono maniaque avant de continuer. Eh oui, vous vous en doutez, une fois de plus mon cerveau malade, quelque part dans les volutes de la fatigue schizophrénique, a pondu une autre folie star-waresque. Sûrement les affres de la solitude dans mon petit appartement alsacien. Ou les chuchotements inquiétants de mes nouveaux pensionnaires de résine qui semblent suivre du coin de leur yeux sans vie le moindre de mes mouvements.
Au détour d'une scène sombre et venteuse, sur la désertique Tatooine, Shmi Skywalker avouait au regretté maître Jinn son incertitude et même son incompréhension quant à la nature du père de son enfant. Que dis-je ? Quant à l'existence même d'un hypothétique père.
"Je l'ai porté, je l'ai mis au monde, je ne me l'explique pas" explique cette pauvre femme, emplie de l'espoir que le vaillant maître jedi puisse sauver son fils de son existence miséreuse d'esclave.


Avant de se retrouver propriété de Watto, Shmi Skywalker et son futur Sith de bambin appartenaient à Gardulla la Hutt.

Le jeune pilote de podracers prodige, et bientôt le meilleur astro-pilote de toute la galaxie semble bien avoir été créé de toutes pièces par la Force. Nous n'entrerons pas ici dans l'explication fort simpliste que Lucas nous a fourni dans ce fumeux opus qu'est La Menace Fantôme. Cette énergie qui nous entoure et nous relie, faisant de nous des êtres illuminés s'y retrouve en effet réduite à un état pseudo chromosomique.
Quoi qu'il en soit, la Force peut s'appréhender comme une sorte de Tout qui aurait sa volonté propre. Les Jedi en sont les utilisateurs mais aussi les gardiens. Ils accomplissent la volonté de Force quotidiennement. C'est d'ailleurs cela qui en fait leur principale différence avec les Sith. Ces derniers ne suivent pas la volonté de la Force mais la plient à leur volonté. Souvent, un Jedi peut suivre une vision, ou une impression que lui transmet la Force. Le Sith va plier la Force à ses désirs, dans un but purement égoïste.

Ainsi, en étant apparemment créé par la volonté de la Force, le "petit Ani" est donc tout désigné pour être cet Élu, cet homme créé par la Force pour restaurer l'équilibre dans la galaxie. Notons à ce moment que si les Jedi ont cette prophétie en tête, bien peu en connaissaient le contenu exact. Même Yoda, le plus sage et le plus avisé d'entre eux ne savait dire quel était cet "équilibre" que devait apporter l'Élu. Probablement mettre fin à cette gangrène qui rongeait l'Ancienne République et l'Ordre Jedi...

Faisons maintenant un bond de près de 15 ans (ou passons simplement de l'épisode I à l'épisode III, c'est peut-être plus facile à concevoir pour un esprit sain, ce que je n'ai jamais prétendu être). Les temps se sont assombris, nombre de planètes sont en pleine sécession, la république est en plein chaos, les Jedi, ces garants de la paix se sont mués en généraux et mènent leurs troupes sur le terrain. Insidieusement les Sith sont même à la tête de la galaxie. Dans tout ce chaos, retrouvons nos grands amis Palpatine et son futur apprenti Vador, à l'Opéra.
Palpatine explique alors à Anakin la tragédie de Dark Plaguéis le Sage: "C'est une légende sith, Dark Plagueis était un seigneur noir des Sith tellement puissant et tellement sage qu'il pouvait utiliser la Force pour influer sur les midi-chloriens; il pouvait créer la vie..."


Respectueux de la Règle des Deux, Dark Plaguéis fut le maître de Dark Sidious, avant que celui-ci ne le tue pour devenir à son tour le maître, dans la plus pure tradition sith.

A la lumière de ces faits nouveaux, nous pouvons alors nous demander si c'était bien la volonté de la Force... L'Immaculée Conception de l'épisode I ferait alors place à une sorte d'engrossement forcé, de viol mental (un concept que l'on n'a pas encore inventé par chez nous). Dark Plaguéis serait alors le père d'Anakin, de Dark Vador, ce père que l'on cherchait désespérément; le fondateur de la lignée Skywalker. Cette lignée qui a changé le cours de la galaxie pendant plus de 150 ans et qui continue encore à le faire. Ainsi donc, peut-on toujours prétendre voir Anakin comme l'Élu de la Force, s'il est celui de Palguéis, un Sith, tout malfaisant qu'il puisse être ?

Pour mieux juger ceci, penchons nous donc sur ce qu'Anakin Skywalker mais surtout sa seconde incarnation Dark Vador a apporté à la galaxie. Comme le fait remarquer ce bon vieux maître Kenobi (qui était à l'époque le jeune maître Kenobi, mais enfin, passons), Anakin était censé apporter l'équilibre à la Force, pas la condamner à la nuit. Mais si le destin d'Anakin Skywalker touchait à sa fin, celui de Dark Vador commençait... Et de quelle manière: en table-rasant l'Ordre Jedi et tous les séparatistes. L'ordre nouveau était instauré. Le constat se fait rapidement: dans les premiers temps de l'Empire, quasiment toute la galaxie est unifiée, soudée par la guerre puis par la poigne de fer avec laquelle Palpatine la pressure. Aucune sédition ou aucun complot qui ne soit sous contrôle. Même le Soleil Noir, cet omnipotent syndicat du crime dirige ses affaires depuis Coruscant, et si l'Empereur n'ingère pas dans ses affaires, il est très clairement au courant de tout ce qui se trame presque sous son nez crochu.
Sans tenir compte des rares Jedi encore en vie, éparpillés aux quatre coins de la galaxie ni des utilisateurs de Force anecdotiques (comme les sorcières de Dathomir, redoutables mais cantonnées sur leur lointaine planète), la Force se concentre alors dans les deux Sith au pouvoir, qui sont sortis de l'ombre pour la première fois depuis des centaines voire des milliers d'années. A bord de la seconde étoile noire, Vador en tuant l'Empereur détruit alors la quasi totalité des utilisateurs de Force d'un seul coup. L'ordre Jedi est anéanti depuis longtemps, les Sith depuis peu, la place est alors libre, dans une galaxie apparemment nettoyée pour Luke Skywalker qui va s'atteler à la création de son Nouvel Ordre Jedi. Sa sœur va quant à elle s'atteler à la création de la Nouvelle République; après le nettoyage du premier des Skywalker, la deuxième génération commence à reconstruire une galaxie...

A première vue, si on s'en tient uniquement au bilan final (peu importent les moyens mis en œuvre pour y parvenir), Vador a bien permis à la Force de revenir à un certain équilibre, même si ce n'était pas ainsi que le voyaient les maîtres de jadis. Une simple destruction du duo de Sith n'aurait pas éliminé la corruption au sein de la République ni les défections au sein de l'Ordre Jedi.
Tout n'est-ce alors qu'écrit d'avance ? Il me semble un peu étrange que la Force choisisse un Sith pour procréer son Élu. Cela dit, si le Sith va à l'encontre de la Force (même créer la vie ou ramener quelqu'un de la mort n'est pas une compétence naturelle puisqu'elle s'oppose à l'inéluctabilité de la vie), les circonstances ne sont-elles pas tellement énormes qu'elles ne peuvent qu'être une partie du grand Dessin de la Force ?

Et si jamais Anakin n'est pas l'Élu, la prophétie est alors toujours active, n'attendant que son vrai destinataire pour se réaliser. Heureusement, il reste fort peu de Jedi de l'époque pré-guerre clonique; sinon, nous aurions fort bien pu voir apparaître plusieurs courants opposés. Certains voyant Anakin comme l'Élu, tandis que d'autres seulement comme une sorte de prophète. Mais laissons tout ceci de côté car je m'égare. C'est sûrement l'heure tardive qui me fait divaguer. J'avoue avoir laissé mes esprits vagabonder un peu lors de l'écriture de cet article (merci à toi de l'avoir lu (je dis toi, car je doute d'avoir conservé mes lecteurs du haut de page à cet endroit)); et effectivement, il doit se faire vraiment tard si j'envisage de voir Anakin en Messie... ou pas tant que ça, c'est à voir.

Sur ce, je finis ici mes sombres errements nocturnes (au moins pour la présente nuit) et je m'en vais rejoindre les limbes du sommeil, dans les bras de Sire Morphée (n'en ayant pas d'autres à disposition pour le moment).



"Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix"

lundi 21 février 2011

épisode 93: Pimp my Death Star

Depuis mes 12 ou 13 ans (impossible de me rappeler exactement (il y a souvent dans son passé des trucs que l'on préfère occulter)), je collectionne les figurines de Star Wars. Certains malveillants diront que je fais du tuning (voyant par là toute la vacuité, l'inutilité et la stupidité tape-à-l'œil d'un tel passe-temps). Laissons parler les jaloux et reprenons aux figurines. De simples jouets articulés d'une marque que je ne citerais pas mais qui vend aussi les cartes Magics, le jeu D&D et autres... Devant les petits prix, je préférais m'en tenir à cette collection, tout en bavant devant les produits dérivés de meilleur qualité, mais à des tarifs hautement prohibitifs pour mon porte monnaie de collégien puis de lycéen. Jusqu'à ce jour, ce réveillon qui vient de passer.

Jusqu'à ce que je reçoive_merci encore à vous trois qui vous êtes cautérisés pour ça_un magnifique Luke Skywalker ! Sans trop faire de publicité (ou de chauvinisme), cette statuette vient du fabricant Attakus. Voici ce que ça donne dans mon appart' (qui se révèle tous les jours trop petit, et où installer une pareille vitrine fut une gageure):


Qu'est ce qu'il y a ? Il te plaît pas mon orange ?


Et naturellement, avec une telle pièce, je ne pouvais que commencer une collection. Pas forcément ni exhaustive ni immédiate. La première pierre venant principalement de ma moitié, je me suis personnellement acheté ensuite une statuette qu'aucune fille n'offrirait à son copain (surtout après certaines rumeurs propagées par certains chambériens...). Et voilà:


Avouons que les Hutts ont un certain goût, même un goût certain...


Après, résolu à attendre un peu tout en savourant (des yeux) ma nouvelle collection, je n'ai pu me résoudre à passer à côté d'une bonne affaire (oui oui, ebay c'est le mal). Et voilà donc, en moins de 2 mois, le troisième larron d'une collection que je ne pensais même pas avoir avant Noël:

Le dernier poilu encore en vie...


Note spéciale concernant ce larron, la livraison étant au nom de Lau, ledit ewok a passé un certain temps à faire le ménage dans son appartement (les pièces à conviction trainent pas loin). Et ensuite, voici le quatrième membre de ma toute nouvelle collection !


"Je suis un gentil vaurien"


Après, le niveau supérieur, le Jabba Le Hutt, mais à plus de 60 centimètre de long et plus d'une dizaine de kilos, faut que je change d'appart' ! Et bientôt les boules à facettes, les jacuzzis, les sonos de ouf, le tout dans un appart' plein de chrome et de néons... Ouais gros !

dimanche 13 février 2011

épisode 92: "pour la femme de ménage"

Toute personne d'un certain standing se doit d'avoir un peu de personnel, pour effectuer toutes ses basses besognes. Et voilà, en avant-première de l'article suivant spécial tuning, une photo du parfait employé:



En voyant ceci, j'ai eu une sorte de choc tel qu'il a fallut immédiatement que je vous en fasse part (le vous s'adresse au rare lecteur qui passerait par ici). Et encore, une bestiole telle que le bon pote Wicket Warrick ne s'arrête pas au balais à chiotte, il se balade partout et fait des trucs bizarres avec tout plein d'animaux étranges. La preuve en images:







Je tiens à préciser évidemment que ce n'est pas moi qui ai pris ces photos ni effectué toutes ces mises en scène (non mais pensez donc !)

samedi 5 février 2011

épisode 91: Herr Holmes in Deutschland

Il n'y a même pas une semaine, en me baladant au centre-ville, j'ai vu un truc bizarre sur la place de la cathédrale. Sur le coup, je ne savais pas exactement à quoi j'avais affaire. Et bien voilà, j'étais sur le tournage du prochain Sherlock Holmes !!! C'est vraiment dommage que j'y soit passé si tard, alors que toute la team était déjà partie...







Voilà, pour 3 jours de tournage dans notre bonne vieille ville d'Allemagne euh non.... d'Alsace; la scène culminante était une grosse explosion sur la place même de la cathédrale. Elle simulait un attentat.
Plus de 200 comédiens et autant de figurants ont investit Strasbourg pour une séance au début du film. Mais ni Holmes ni Watson ne figuraient dans la scène et leur acteurs n'ont pas fait le déplacement. Le film devrait sortir à la fin de l'année.



Et je finis avec un mot de Diary of the Dead, de Roméro. Avec le succès des films caméra au poing, un Roméro en mode Blair Witch ! Ce film est une infâme bouse; j'avais besoin de le dire, vu que je viens de passer presque 1h35 devant. Et toujours là même question, avec la foule de films de zombies qui envahit nos écrans, ce n'est plus (mais alors plus du tout crédible) de voir des personnages qui ne comprennent toujours pas le concept des zombies: balles dans la tête, transmission par morsure et tout le bazar habituel. Juste une mention pour "Samuel, Hello", un sympathique amish sourd-muet qui dézingue des zombies à la dynamite.Voilà pour ce soir (ou matin, je suis un peu décal(qu)é en ce moment).

mercredi 2 février 2011

épisode 90: Frank Frazetta

Aller, on reprend aussi les posts sur les illustrateurs (il manquera celui de janvier, mais tant pis...).
Cette fois, l'une des figures majeures de l'illustration fantastique, Frank Frazetta. Cet artiste qui nous a quitté en mai dernier à l'âge de 82 ans. Commençant avec des illustrations de magazines, il a donné ses lettres de noblesse au Conan de Howard, entre autres personnages musclés qui peuplent ses dessins. Il est aussi connu pour ses personnages féminins aux formes opulentes et a d'ailleurs livré quelques dessins pour le magazine Playboy.
Ses œuvres se retrouvent sur les couvertures de nombre de séries et donnent vie à des personnages tels que Buck Rogers, Vampirella, Tarzan ou bien entendu Conan. Son influence est présente dans le travail de beaucoup d'illustrateurs avec de nombreuses références à ses personnages comme le Death Dealer. Et maintenant arrêtons le bla-bla et place aux illustrations !







lundi 31 janvier 2011

épisode 89: "Ca ne compte quand même que pour un !"

De retour d'un petit week-end chargé, j'en profite pour ressusciter un peu ce blog. En plus d'une douzaine d'heures de transport, j'ai aussi fait quasiment 10 heures de cinéma (presque sans interruption) en deux jours. Et ça y est, enfin, j'ai vu le Seigneur des Anneaux sur grand écran ! Et quel grand ! Il faut avouer que l'écran de la grande salle du Grand Rex envoie du pât(h)é !



Déjà, suite à une mésentente (nous sommes des boulets), nous étions à 2 dans la file d'attente avec une seule place (pour moi bien entendu, même la fin du monde ne m'aurait pas empêché d'y aller). Heureusement, entre fans, on essaie pas de se faire des bénéfices en revendant une place inutilisée, mais plutôt à faire partager à un autre fan. Et nous voilà, en moins de 5 minutes armés d'une deuxième place au tarif normal !

Et c'est parti pour plus de 9 heures de films, et encore, en version courte. D'ailleurs, quand on est habitué à la version longue, enchaîner les trois films comme ça, et bien on ne voit pas le temps passer ! Les non-fans ne comprennent pas pourquoi on peut applaudir un titre qui apparaît dans une salle de cinéma, personne d'autre que nous n'étant là pour en profiter. Mais c'est comme pour L'Empire contre-attaque (dans la même salle d'ailleurs), on a vraiment pas envie d'être ailleurs et on se laisse porter par l'ambiance de la salle.

Avec une sono pareille, on remarque des détails qui passent inaperçus à la maison. Et même la VO (qui me prive un peu de l'un de mes sports favoris) rajoute un plus intéressant (plein de répliques prennent tout leur sens quand elles ne sont pas mal traduites).

Maintenant, plus que 2 films qu'il me manque à voir au cinéma ! Et pour finir la soirée, un petit THX1138 de derrière les fagots tranquillement avachi dans un canapé.
Voilà, maintenant, ce blog devrait repartir (pas comme en 40 mais presque...); à bientôt dans un prochain article (ou pas, on verra si c'est pas juste du bluff involontaire)!