samedi 25 décembre 2010

épisode 88: Y a pas un truc aujourd'hui ??


Noyeux Joël !!!!!



Alors pour aujourd'hui, j'hésitais à mettre l'une des 2 images suivantes (ben du coup j'ai mis les 2 !!); mais finalement, j'ai mis celle du dessus !





Et pour bien continuer les festivités de Noël, un peu de musique !! Pour tout ceux qui n'auraient rien d'autre à faire en ce jour de Noël que de glander sur le net (et du coup sur mon blog, merci les gens (non, non je ne suis pas un geek qui passe moi aussi ma journée de Noël sur le net, pas tout à fait ...)). Musique donc:



Et on va continuer avec des trucs débiles pour passer le temps (disons que si vous êtes encore là, et que c'est le 25, vous devez vraiment rien avoir d'autre à faire, donc je continue à vous occuper).



Avec ça, tous vos futurs discours auront l'air de ceux de tous nos bons vieux énarques !! D'ailleurs, est-ce que vous connaissez la différence entre un énarque et un train ?

Aller, c'est pas tout ça mais j'ai plein de cadeaux à aller déballer et un gueuleton du feu de dieu (il me pardonnera l'expression) qui m'attend !

Joyeux Noël tout le monde !!!

jeudi 16 décembre 2010

épisode 87: Un petit air vintage

Suite à une récente discussion, un petit article sur le cinéma. Parce que j'aime bien réfléchir et argumenter un peu, une fois de temps en temps. Depuis ses débuts, le cinéma a bien évolué, du muet au parlant, du N&B à la couleur, du carton-pâte au numérique. Les films les plus anciens sont très souvent instantanément reconnaissables: le cinéma vieillit, et la plupart du temps, il viellit mal.

Il y a plein d'éléments qui ancrent un film dans son époque et sont responsables de son vieillissement. D'abord, et de très loin, les effets visuels. Notons bien ici que je ne parle que des films ayant un certain budget; car il existe toute une foultitude de films récents de type "nanards" dont les effets spéciaux sont... comment dire... spéciaux ! Reprenons donc: les effets visuels. A l'aube du cinéma, sans modifier l'image capturée, on ne pouvait que faire mumuse devant la caméra avec moults déguisements plus ou moins bien faits. Ensuite, on a utilisé l'animation image par image. Tel est par exemple le premier King Kong de 1933. Mais on a continué à utiliser cette technique jusque dans les années 80, comme dans Terminator; ce qui laisse une sensation hachée très désagréable.


1933, année du singe pour les chinois, mais aussi à New York !


Naturellement, l'animation image par image s'améliore et l'animation se fluidifie: L'Etrange Noël de mr Jack ou les Noces Funèbres en sont de bons exemples. Mais dans la plupart des cas, l'utilisation de cette technique reste assez visible, et les films qui les utilisent sont rapidement démodés.
On peut aussi parler des animatroniques, ces sortes de robots téléguidés qui vont imiter la vie, pour créer des animaux disparus comme dans Jurassic Park ou pour faire vivre des personnages qu'un humain ne pourrait jouer. Des films comme Terminator ou Alien abusent un peu trop visiblement de ces techniques.


La poupée Terminator, ou comment faire un Schwarzy en plastique


Un faux "synthétique" en morceaux... et un vrai "synthétique" en chair et en os !


Avec l'avènement de l'informatique, tous les effets se font en post production: on filme ce qu'on peut avec des vrais acteurs et on transforme tout après. Evidemment, cette technique a été améliorée progressivement et on arrive à peine à créer des plans entiers qui soient crédibles. Même dans les films récents, nombreux sont les personnages ou animaux virtuels dont la démarche et les mouvements inhabituels choquent. La technique de "motion capture" utilisée pour créer Gollum règle pas mal de problèmes, mais on ne peut pas encore l'utiliser dans toutes les situations (on équipe un acteur de capteurs pour enregistrer le comportement exact de son corps, lors d'une chute par exemple).

J'espère ne pas m'avancer en disant qu'avec la technologie actuelle, on peut créer des effets spéciaux d'un tel réalisme et d'une telle précision que même dans 10 ou 20 ans, on pourra encore les regarder sans rigoler. Evidemment, ça coûte cher et plein de films actuels ont des effets plus réussis que d'autres. En toute objectivité (si si c'et vrai... enfin presque), un film comme le Seigneur des Anneaux n'a pas grand chose à se reprocher visuellement. Contrairement aux nouveaux Star Wars, pour ne citer qu'eux.


A ce jour, le plus réaliste des personnages numériques


Un copié-collé de Gungans...


Ensuite, les effets spéciaux ne suffisent pas à faire un film. Il y a d'autres éléments qui viennent vieillir un film. Ce serait trop beau, vu qu'on arrive à faire des films de plus en plus réalistes, il faut bien compenser à un moment. Tous les films sont influencés par la mode contemporaine. Et forcément, cela donne un petit air old fashion (ou has been, c'est à voir). Dans tous les grands films hollywoodiens des années 50, les acteurs ont des coupes de cheveux et des tenues à la mode de leur époque. Et si les robes de Liz Taylor jeune nous paraissent démodées, que penserons nos enfants des jeans serrés de Megan Fox ?

Il convient tout de même de nuancer ce point. Pour des films dont l'action se déroule de manière contemporaine à son tournage, certes cela nous parait vieilli mais c'est en quelque sorte de l'Histoire. C'est logique qu'un film se déroulant dans les années 30 apparaisse vieux actuellement, ça fait plus de 80 ans quand même ! En revanche, pour tous les films historiques, les costumes utilisés ne sont que l'idée qu'on se fait, au moment du tournage, du passé que montre le film (ou du futur, les représentations du futur changent beaucoup selon les époques). En se fiant aux découvertes archéologiques, on pourrait créer une oeuvre pus "hors du temps". Mais un visuel à la mode attire plus les spectateurs (et donc l'appel du pognon enterre la vérité historique). Dans Gladiator, les scènes de combat très nerveuses et violentes avaient fait hurler les historiens.


Robin des Bois à travers les époques: le collant vert de Errol Flynn n'est-il pas aussi seyant que le costume de Russel Crowe ?


Le phénomène de mode ne se réduit pas à l'apparence des acteurs. Il y a un effet de mode sur les types de films et la façon de filmer. Il suffit de voir le nombre de films fantastiques qui sortent en ce moment, tous adaptés de romans. Il y eut une grande période de westerns spaghettis dominés par Sergio Leone comme il y eut une époque de films d'épouvante, produits par la Hammer. On le voit aussi dans le choix du personnage principal. Actuellement, les héros (même les super héros) sont humains, avec des faiblesses ou même un petit côté maléfique; on est bien loins des héros toujours droits incarnés par John Wayne. Même la mise en scéne change et imprègne un film de son époque. De nos jours, elle est beauoup plus nerveuse qu'autrefois, sans avoir besoin de citer les films "caméra au poing" comme Blair Witch (que je trouve d'ailleurs déplorable).

La musique n'est pas en reste. Pour le moment, une poignée de grands noms domine les compositions, avec un style très reconnaissable mais dans 20 ans, quand ces maîtres auront tiré leur révérence, que deviendra le style des années 2000 ?
Je pense vraiment que les films actuels (sans parler de la 3D qui a encore des progrès à faire) en sont arrivés à un certain seuil de technologie; ce qui ne les empêchera pourtant pas de se démoder, mais toujours moins que les films du siècle dernier. Exception faite naturellement de quelques films (à vue de nez, je dirais 3) qui sont et resteront indémodables.

mardi 14 décembre 2010

épisode 86: "Le pilotage c'est bon pour les Droïdes"

Ça y est les enfants !!! Ce week-end, première séance de ski de l'année (scolaire, enfin de la saison quoi!). Depuis le temps que j'attendais ça ! Une petite pensée pour tous ceux qui dans le reste du pays ont été bloqués par quelques centimètres de neige (et vive la DDE !). Un excellent petit week-end d'ailleurs.

Ensuite, un petit mot de certains fous géniaux dont on peut trouver les oeuvres sur le net. Un peu partout, on trouve des fans hardcore de pas mal de films, et souvent, ces fans sont déçus par un détail dans le film, ou par des scènes étranges dans les épisodes d'après. Avec pas mal de temps et des logiciels (presque) à la portée de tous, ces gens refont les films (au moins en partie) tels qu'ils auraient aimé les voir. Jetez donc un oeil sur CE SITE qui recense la plupart des films "fan edit".

Et naturellement, une fois encore, j'ai récupéré la version "revisited" de Star Wars (ben oui, pourquoi changer ?). Parmi toutes les versions qui existent, celle du Sieur Adywan semble être l'une des plus travaillées. Non seulement, Han shots first !! mais il y a enfin des TIE-fighters qui défendent l'étoile noire (et pas seulement 4 !!). Tenez, jetez un oeil à la bande-annonce:




Pour les puristes, ça doit faire assez bizarre. Après, c'est comme avec les versions successives "édition spéciale"et autres, la question est, mais tiens, ce soir laquelle je regarde ?! Tenez, un petit aperçu des différents changements effectués, entre la version DVD de 2004 et celle de Adywan:








Un travail énorme, très long; Adywan travaillant encore sur l'Empire contre-attaque à l'heure actuelle. Voilà, pour aujourd'hui, promis bientôt, quelques articles où il n'y aura pas (du tout ?) de Star Wars.

dimanche 12 décembre 2010

épisode 85: Doug Chiang

Et encore un artiste, ce mois-ci l'américain d'origine taïwanaise, Doug Chiang. Et naturellement, pour ne pas quitter de vue la thématique dominante de ce blog, cet illustrateur est surtout connu en tant que directeur artistique sur la prélogie de George Lucas. Après des études de cinéma et de design (voire des deux en même temps), il rejoint ILM (une petite société californienne...) et participe alors au design de films comme Terminator 2 ou Forrest Gump. Et puis ensuite, c'est la consécration, la direction artistique de l'Episode I (et des suivants). Bon, ça suffit pour le blabla, maintenant, les images !








jeudi 9 décembre 2010

épisode 84: L'Iliade et l'Odyssée du Passeur d'Aurore



Et hop, de retour du cinéma pour aller voir le dernier Narnia. Je viens de finir le bouquin et j'avouais un certain scepticisme avant voir le film.

Attention, tout le paragraphe suivant (en bleu), raconte l'histoire du livre. Pas celle du film, celle du livre !


Les deux petits Pevensies, Lucy et Edmund sont chez leur oncle, avec leur cousin Eustace, un chieur de première. Ils passent tous les trois dans un tableau (la même scène est dans le film) et se retrouvent en pleine mer. Ils sont réceptionnés par le Passeur d'Aurore, mené par Caspian, alors roi de Narnia. Trois ans ont passé depuis la dernière escapade narnienne des gamins. Caspian s'est mis en quête de 7 seigneurs qui ont pris la mer et n'en sont jamais revenus. Les Pevensies sont enchantés de se joindre à lui, tandis qu'Eustache est totalement perdu et se met vite Reepicheep à dos (la souris parlante).

Le Passeur d'Aurore va ensuite passer d'îles en îles, et sur chacune d'entre elles découvrir un des seigneurs perdus. Se succèdent ainsi plusieurs aventures sans aucun vrai lien entre elles.
Première escale sur les Îles solitaires. La bande de Caspian reprend ces îles pour le compte de Narnia et y interrompt le trafic d'esclaves.
Ensuite, ils s'arrêtent sur une île pour faire des réparations et Eustache s'éclipse et se cache dans la grotte d'un dragon. A son tour transformé en dragon, il aide ses amis sous cette forme. Aslan le retransforme ensuite en garçon et ils quittent l'île.
Ils passent encore par une île avec un étang qui transforme tout ce que l'on plonge dedans en or; puis par une île peuplé de créatures unipodes rendues invisible par un sort que Lucy doit défaire; par l'île où les rêves deviennent réalité, entièrement plongée dans l'obscurité.
Ils arrivent enfin sur l'île de Ramandu qui y vit avec sa fille. Ils y découvrent le banquet d'Aslan: y "participent" uniquement les seigneurs perdus restant, en hibernation. Ils repartent ensuite vers le bout du monde (le pays d'Aslan doit s'y trouver), rencontrent le peuple de la mer et finalement le bateau fait demi-tour, laissant les Pevensies, Eustache et Reepicheep continuer, sur une mer couverte de lys. Ils finissent par se heurter à un mur d'eau qui ramène les humains chez eux tandis que Reepicheep continue vers l'horizon.


Voilà. Donc pas vraiment de gros scénario construit, pas non plus de réapparition de la sorcière blanche comme sur les affiches du film.
Et ben pour le film, pas vraiment de grosse surprise. D'ailleurs pas non plus de réapparition de la sorcière blanche; ce n'est qu'une illusion créée sur l'île où les rêves sont réels (et qui ne dure que quelques instants). Niveau scénar, on a miantenant un fil rouge qui sert de prétexte au voyage. Il ne s'agit plus seulement de retrouver les seigneurs disparus mais cette fois de lutter contre "le mal" qui vient de la fameuse île où les rêves deviennent réalité. Sur les îles solitaires, des esclaves sont offert en sacrifice à une sorte de brume verdâtre, un "fog" qui les engloutit. Cette brume se retrouve sur chaque île. Les îles sont d'ailleurs dans un ordre différent du bouquin, et Eustache reste en dragon plus longtemps (comme ça, tout son potentiel est exploité sur grand écran). Outre ça, et des différences minimes sur chaque île (pour rendre les aventures plus pêchues), le film reste proche du livre. Aucune vraie surprise mais l'histoire reste sympa même si elle n'est pas excessivement originale.
Avec les sept épées des seigneurs diparus, on peut détruire le fameux brouillard vert avant qu'il n'engloutissent Narnia; voilà en gros l'histoire.
Visuellement le film reste beau; et la 3D me semble plus réussie que pour les précédents films. De grandes scènes restent nettes aussi bien au 1er qu'à l'arrière plan: un bon point de ce côté là donc.



Maintenant, reste plus qu'à aller voir Machete et Scott Pillgrim. D'ailleurs, avec l'article de Momo là-dessus, j'ai encore plus envie d'y aller. Ahlala les sorties de Noël, jamais bon pour le porte-monnaie. Aller, maintenant vivement le week-end pour aller profiter des pistes (depuis le temps que j'attends ça !!!).

mardi 7 décembre 2010

épisode 83: TER Bombay direction Moscou




Le garçon avançait au milieu du wagon avec un air éteint. Sa peau mate contrastait avec celle de la femme d'âge moyen qui le suivait, tirant derrière elle une énorme valise à roulettes. Sûrement sa mère. Le garçon, habillé chaudement à cause du froid semblait vouloir se trouver à cent lieues de ce train et la femme dut le pousser légèrement pour qu'ils accélèrent, suivis par toute une foule désireuse de trouver une place assise dans le wagon.


Les sédatifs ralentissaient le jeune homme et sa ravisseuse pesta intérieurement. Quand ils se seraient installés à leur place dans le train, la somnolence du garçon passerait inaperçue, nombre de gens dormant lors des longs trajets. La femme espérait que le teint mat du jeune garçon ne la ferait pas repérer. Ce teint, il le devait à son père, le Maharadjah de Kapurthala, un riche armateur indien qui était arrivé très récemment en France pour conclure un contrat vital pour son empire.

Infiltrée dans l'entourage du Maharadjah depuis bientôt 6 mois sous la couverture de traductrice, la femme avait planifié avec ses complices l'enlèvement depuis presque 2 ans. Le Maharadjah était descendu avec tout son staff dans un hôtel de la côte d'azur. Son fils avait voulu profiter des fastes de la nuit sur la côte. L'imbécile. Rien n'avait été plus simple que de le droguer lors d'une soirée en discothèque puis de le faire sortir discrètement de la ville.

Les choses s'étaient gâtées au moment de l'accident. La femme devait conduire son "colis" dans le QG de sa bande, dans le nord de la France, le plus loin possible des recherches qui seraient mises en œuvre pour le retrouver. Indemne mais privée de voiture, la femme avait dû improviser. La vitesse était un élément essentiel du plan et elle s'était rabattue sur la sncf. Aucun contact n'était envisageable avec ses complices par téléphone. Le Maharadjah avait le bras long et dès le début de sa fuite, elle s'était débarrassée de son téléphone portable.

Mais c'était sans compter l'efficacité légendaire de la compagnie française en période de neige. Avec ses 2 heures de retard au départ, et sûrement bien plus à l'arrivée, la ravisseuse s'imaginait déjà attendue à l'arrivée par la police locale, ou bien pire, par des sbires à la solde du Maharadjah. Le riche indien ne s'encombrait guère de scrupules et la loi ne l'empêcherait pas de se débarrasser discrètement de celle qui lui avait ôté son fils.




La femme et le garçon passèrent devant deux hommes assis l'un à côté de l'autre, dans le sens de la marche. Tous les deux étaient d'âge moyen mais celui de gauche semblait plus âgé, plus mature que son voisin. Ces deux individus avait des cheveux très courts, quasiment rasés et portaient des bleus de travail qui n'auraient pas dépareillé sur un chantier: poussiéreux et tachés de peinture. L'homme de droite, côté fenêtre ne daigna pas jeter un seul regard au paysage enneigé pendant que le train prenait de la vitesse. Il sortit un lecteur mp3 de sa poche; sembla avertir son collègue qu'il allait écouter de la musique puis se coupa effectivement du monde par le biais de ses écouteurs.



Le train prenait de la vitesse mais l'homme ne l'entendait pas, son attention toute à la voix qui sortait de ses écouteurs. La voix gutturale de l'adjudant-chef Kornakov raisonnait dans ses oreilles. Entendre de nouveau du russe était presque apaisant, même par la voix de Kornakov, craint par tous ses hommes. Plus jeune de 2 ans que son voisin, l'homme aux écouteurs avait besoin d'un dernier point sur la mission. Ils avaient déjà été longuement brieffés sur leur cible mais le plus jeune avait enregistré les ordres détaillés et se les repassait de temps à autre. Pour être sûr de réussir parfaitement disait-il. Parce que les jeunes n'ont aucune mémoire avait l'habitude de répondre son voisin. Plus expérimenté, celui-ci se laissa aller à somnoler.

Chaque rouage de la mission était depuis longtemps imprimé dans sa mémoire. Fisher devait arriver dans 8 jours. Son hôtel particulier aurait une sécurité renforcée. Mais si le côté impromptu de sa visite avait accéléré la réaction du Service, sa sécurité n'avait pas eu autant de temps que d'habitude pour se préparer. Peu importait à notre voyageur pourquoi le Service voulait la peau de Fisher. Les ordres étaient clairs et venaient de très haut. Fisher ne devait en aucun cas quitter Paris autrement que les pieds devant.

Moins rodé, son compagnon se trémoussa sur son siège. Son bleu de travail le dérangeait, il n'était pas habitué à en porter, comme le témoignaient d'ailleurs ses mains, inaptes au travail de chantier. La voix numérique de l'adjudant continuait inlassablement son briefing, chaque détail répété encore et encore...







Y a des jours comme ça, dans le train, on se fait chier (désolé mais il n'y a pas d'autre mot). Le bouquin de côté (sachant qu'on va le lire pour les 5 prochaines heures), ni papier ni crayon à portée de main (à moins de vouloir étaler 20 kilos d'affaires à même le sol du wagon)... Et bien l'observation des gens (il y en a toujours pour avoir une mine patibulaire (mais presque)) fait bien passer le temps, surtout quand on imagine ce que font ou ce que sont réellement nos voisins de voyage.

dimanche 5 décembre 2010

épisode 82: Jamais plus jamais

Tirons notre chapeau à la mémoire d'un grand du cinéma qui vient de s'éteindre. Irvin Kershner est mort à l'âge de 87 ans. Nous devons à cet homme le meilleur des Star Wars: l'Empire contre-attaque, Jamais plus Jamais, le dernier James Bond, non officiel, avec Sean Connery et notamment les Yeux de Laura Mars. Si Lucas était souvent en désaccord avec lui lors du tournage de l'Empire, celui-ci n'en fut que meilleur. Il a rejoint la Force.


Lucas, Vador et Kershner (non, ce n'est qu'une impression, Lucas n'est pas (du tout) plus grand que Vador)


Pour repartir sur une note plus joyeuse, je rentre juste du Don des Dragons. Un week end entier (à Strasbourg) consacré aux jeux en tous genres (mais surtout les jeux de plateaux et de rôles, avec une petite pincée de grandeur nature). Et en profitant de l'occasion, tous les bénéfices sont reversés au Téléthon. Et comme ça, je fais des dons !!

Après un petit tour au marché de Noël, nous (non, ce n'est pas un nous de majesté, même si c'est tentant), nous, disais-je donc, sommes arrivés un peu tard, trop tard en fait pour pouvoir faire un jeu de rôle (à mon grand dam), et nous nous sommes rabattus sur les jeux de plateau.

Encore une petite partie de Dune (trop courte en fait à cause d'un horaire de train à respecter), où mes Harkonnens ont suivis leur background en s'alliant aux Atréides (hum); et un premier test de Thèbes et d'un jeu (basé je crois sur les chevaliers d'Arthur) dont je ne me rappelle pas le nom mais très proche tactiquement du jeu de go. Deux jeux au final fort sympathiques. Je tenterais d'y retourner sans aucune contrainte de temps l'année prochaine...