dimanche 29 novembre 2020

épisode 188 : Rest In Peace my Lord

Si vous ne connaissiez pas son vrai visage, sa carrure impressionnante sous sa cape, son casque et son costume font partie de la culture populaire. A jamais. Le Seigneur Vador a rejoint la Force, complétant le sinistre bilan de l'année 2020. Dave Prowse a porté le costume du méchant le plus iconique du cinéma dans la trilogie originale; il s'est éteint à l'âge de 85 ans.


Pour créer Vador, Lucas avait fait appel à une combinaison de talents, mais c'est Prowse qui arpentait les couloirs des destroyers impériaux sous le costume du seigneur Sith. Il rejoint ainsi dans la Force Bob Anderson qui doublait Vador pour ses duels au sabre (étant bretteur accompli) et Sebastian Shaw qui interprétait Vador au seuil de sa mort, au seul moment où il ôte son masque. Souhaitons longue vie à James Earl Jones qui quant à lui double la voix de Vador. Comme on peut le voir, Prowse n'a jamais pu exprimer l'intégralité de son jeu d'acteur en interprétant Vador, ce qui l'a conduit à critiquer Lucasfilm à de nombreuses reprises. Mais s'il a fini par ne plus être autorisé dans les conventions officielles en 2010, il les fréquentait jusque là dans son mythique costume; incarnant le seigneur sombre pour tous les fans. Reposez en paix Seigneur Vador ! Vous resterez à jamais dans nos mémoires Mr Prowse !



Et si je n'avais pas fait d'article spécifique pour d'autres pertes, 2020 n'a pas été tendre avec les grands noms du cinéma. Qu'il s'agisse de Sean Connery ou de Kirk Douglas (même s'ils ne jouaient plus depuis un moment), de Michael Lonsdale ou de Chadwick Boseman, tous ces acteurs resteront aussi immortels que Prowse grâce à leurs interprétations. Connery restera d'ailleurs pour moi l'incarnation de Bond, James Bond; même si ses successeurs dans le rôle de l'agent 007 n'ont pas démérité. Et pour conclure la dose de bonne humeur qu'est cet article, n'hésitez pas à aller (re)voir La Guerre des Etoiles, Le Nom de la Rose, Black Panther ou 20000 Lieues sous les Mers où le talent de chacun continuera à vivre à jamais.










dimanche 22 novembre 2020

épisode 187 : Philipp Urlich

Et sans transition, dans l'exubérance de publication sur mon blog, un billet sur un illustrateur que j'ai découvert sur Twitter et qui a eu la gentillesse de me permettre d'utiliser ses illustrations ici. Ce dont je le remercie beaucoup ! 

Philipp Urlich est suisse et a fait des études d'art dans les années 90. Il exerce son talent en freelance, plus comme un hobby, réalisant de temps à autre des illustrations pour des jeux de rôle. Il peint principalement de magnifiques environnements fantastiques et adore illustrer des dragons. Il cite dans ses influences Frazetta, Möbius ou Bierstadt (qui sera le prochain artiste à avoir droit à son billet sur ce blog). Ses paysages sont tous très immersifs et lui servent à expérimenter différentes techniques numériques; l'une des illustrations ci-dessous a par exemple été réalisée à 99% au pavé tactile et seulement avec des "brosses" rondes ! Mais plutôt que de continuer ce paragraphe, perdons nous dans ses visions de paysages de fantasy !








Vous pouvez suivre Philipp Urlich sur ses réseaux sociaux : Instagram (@philippurlich; Twitter (@somartist); Twitch (https://www.twitch.tv/somartist) et retrouver ses œuvres sur Artstation.

La plupart des informations de ce billet sont issues de cette interview (en anglais) et de celle-ci (en anglais aussi; mais Google traduction fait bien les choses).

samedi 21 novembre 2020

épisode 186 : Vous ne regarderez plus tourner ce poireau

Après une rentrée scolaire chaotique en septembre; et une autre après la Toussaint qui l'est bien plus encore, voici venu le moment de prendre quelques minutes pour revenir sur ce blog délaissé depuis le mois d'août. J'aimerai bien dire que de nombreux projets trépidants ont eu lieu depuis cet été; mais bon, avec tout ce bazar ambiant, pas grand chose... Ah, juste deux ou trois babioles, je poste de temps quelques photos sur instagram (j'ai failli dire de "jolies photos", mais il ne suffit pas d'insta, d'un filtre random pour être photographe...) entre deux ou trois stories culinaires. Tiens, d'ailleurs, en parlant de bouffe, je me suis un tout petit peu essayé au montage vidéo sur des recettes de cuisine. Le but n'est clairement pas de devenir Youtubeurre hein; mais c'est assez rigolo de faire des gags visuels en montant des vidéos. Je vous laisse ma première recette vidéo; ne jugez pas, j'ai un matos très très cheap ! Et puis mine rien, monter des vidéos avec un PC datant de Mathusalem, en utilisant un logiciel gratuit (Open Shot; facile d'utilisation mais aux fonctionnalités tout de même assez limitées), de surcroit quand c'est la première fois qu'on fait ce genre de truc, eh bien ça prend un temps certain !


Mais le but de cet article n'était pas (uniquement) de vous montrer cette vidéo (surtout que 97,3% des lecteurs de ce blog l'ont déjà vue (oui, c'est de toi que je parle^^)). En déambulant sur les réseaux sociaux, je suis retombé sur un montage tout pété sur Ievan Polkka. Ievan Polkka ! Comment ça vous ne vous rappelez plus de cette chanson ? Je ne suis pourtant pas si vieux (ce n'est qu'une coïncidence sans fondement si la vidéo partagée au-dessus m'affuble du délicat sobriquet de "papy"). Pour vous rafraîchir la mémoire, voici la chanson en question; dans une vidéo dont la qualité à la définition faiblarde donne déjà le ton quant à l'âge du bouzin.
Ievan Polkka, à l'origine, c'est une chanson populaire finlandaise datant des années 30. Ah, on me dit dans l'oreillette qu'à moins de passer pour un boomer, il va falloir bientôt préciser qu'il s'agit bien sûr des années 1930 ! La confusion sera faisable, vu que nous serons sûrement de retour dans les années 30 d'ici un ou deux articles de ce blog. Ievan Polkka donc, est chantée initialement dans un dialecte finlandais. Et si vous connaissez ce titre, c'est presque à coup sûr à cause de la reprise faite en 1995 par Loituma; mais surtout grâce à Internet! En 2006, une animation flash avec un poireau et une boucle musicale de quelques dizaines de secondes se répandent sur la toile. Selon votre nationalité, et votre âge, vous connaissez peut-être ce meme comme "la chanson du poireau", "Loituma Girl" ou "leek spin". Cette animation flash s'accompagne encore, pour les versions françaises, d'un compteur de temps :


Et malheureusement, avec la mort de Flash, l'animation du poireau et sa boucle musicale infinie disparaît. Oui, on pourrait s'en contrefoutre. Mais pas moi. Je me rappelle avoir passé des journées dans mon gourbi d'étudiant, rythmées par les quelques notes de cette boucle infinie... Alors oui, certes, le petit screenshot au dessus est ridicule quant au temps passé sur ladite page : même pas 10 secondes... Forcément, comme Flash est kaput, il n'y a plus que le compteur de temps qui fonctionne sur ces tristes pages devenues vides... Tout un pan des mèmes internet des années 2010 disparaît ainsi avec Flash, et l'animation du poireau sur la boucle de Loituma n'en est que l'exemple qui m'a aujourd'hui le plus marqué. 

Heureusement, Internet Archive, dans son œuvre titanesque de sauvegarde du patrimoine internet a bien compris toute l'importance de pouvoir sans fin regarder tourner un poireau au son de Ievan Polkka ! Jetez donc un œil à cet article de Corentin Lamy dans la rubrique pixel du Monde (n'hésitez pas à cliquer sur le lien pour le lire directement sur le site du journal; même si en cette période de réjouissances gouvernementales pour la liberté de la presse (wink wink), je vous en mets les screenshots ci-dessous):





Si vous ne connaissiez pas l'Internet Archive, je vous invite à y faire un petit tour, on y trouve vraiment de tout; l'occasion d'une sorte de plongée archéologique dans le net de ces dernières années ! Et pour faire mentir le titre de ce billet, voici donc la chanson du poireau pour mon plus grand bonheur.


jeudi 27 août 2020

épisode 185 : Les reliefs des vacances


Aujourd'hui, nous faisons une petite session de diapos de vacances, à ceci près que je ne vais pas vous embêter avec des photos de mémé ou de tatie dont vous n'aurez rien à faire, mais des photos de paysage, dont vous n'avez potentiellement pas plus de chose à faire. Aussi, pour augmenter un peu l'intérêt, les photos suivantes sont en 3D. Comment s'y prend-on ? Les images ci-dessous sont séparées en deux (je suis sûr que vous ne l'aviez pas vu), la partie droite pour l’œil droit, la gauche pour le gauche ! Pour pouvoir profiter du relief, il s'agit donc de maintenir son regard parallèle. En tentant de faire la mise au point sur l'un ou l'autre des côtés, forcément, les yeux ne sont plus parallèles et les deux yeux regardent la même image, donc pas de 3D. Il faut donc regarder dans le vague, en conservant les yeux parallèles, en approchant beaucoup l'image des yeux, puis en l'écartant lentement, toujours en gardant les yeux parallèles, la 3D finit par apparaître ! Ou pas, c'est pas forcément évident, mais je garantis que ça fonctionne, même si la qualité de la photographie n'est pas fabuleuse (autant à cause du petit appareil/téléphone que des maigres talents de l'opérateur).

Selon la résolution, et la taille de votre écran, n'hésitez pas à cliquer sur l'image pour ouvrir l'image en grand, et/ou la sauvegarder si vous êtes sur téléphone. Sur ce, bon passage dans le Jura !

Idéalement, je pense que voici la façon la plus simple pour les regarder.








dimanche 19 juillet 2020

épisode 184 : Jerry Vanderstelt

L'artiste du mois de juin, quoi, on est en juillet ? Meuh non, j'ai repris un rythme pour le blog, non ? bon tant pis, l'artiste du mois en cours a commencé à dessiner dès l'âge de huit ans et a développé un goût pour les histoires de science-fiction et fantastiques à sa lecture de Narnia de C.S. Lewis; qui l'a rapidement amené à découvrir Tolkien et le Seigneur des Anneaux. Actuellement il produit des illustrations de promotion, des couvertures de livres, des cartes de collections pour des univers comme Le Seigneur des Anneaux, Star Wars, Star Trek... Vous avez sûrement déjà vu pas mal de ses illustrations ! Allez jeter un œil sur son site pour plus d'illustrations. Je me suis d'ailleurs aperçu à la rédaction de ce billet que le Yoda ci-dessous est en couverture de l'un des plus beaux artbooks Star Wars de ma bibliothèque, sans que j'en ai repéré l'auteur jusqu'à maintenant !








jeudi 11 juin 2020

épisode 183 : That's the sound of da Police


Bien le bonjour toi qui es encore là à lire ce blog. Ça fait un petit moment que je n'ai pas posté. Mais ça fait un petit moment aussi que je me dis que j'ai des trucs à dire, pas forcément intéressants, mais ça me fait plaisir. Aujourd'hui, un peu d'actualités. On va dire que je copie sur le camarade Amaury qui a pondu un article d'actualité il y a peu. L'actualité, c'est le terrible destin de George Floyd et les mouvements déclenchés tout autour du monde. Clairement j'ai assez peu de légitimité à parler de Black Lives Matter et de racisme. Est-il besoin de préciser tout le mal que je pense du racisme ou de toutes les discriminations ? Je ne sais pas quels changements vont être amenés par les mouvements d'indignation et de lutte contre le racisme, et je n'ai pas la prétention de parler de ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique. Je ne vais causer que de ce qu'on peut voir dans l'hexagone où les victimes de violences policières et leurs familles réclament justice.

Le moins qu'on puisse dire sur les réseaux sociaux c'est que le sujet polarise très vite, au point même, en pleine journée de deuil pour les victimes et de révolte contre leurs assassinats de faire apparaître des hashtags de soutien aux forces de l'ordre. Je ne vais pas appeler à la violence contre une quelconque institution, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais on atteignait là un summum d'indécence. Un peu à la façon du détournement d'attention par le All Lives Matter… à ce sujet, j'ai trouvé nombre de déclinaisons d'illustrations expliquant le problème. J'espère que les personnes qui me lisent n'ont pas besoin d'explications (voici l'image quand même), parce que flemme de devoir expliquer des trucs qui ne devraient pas en avoir besoin.




La police française n'est pas censée être raciste, il ne s'agirait que de quelques individus isolés, le terme technique c'est gros connard. Et pour bien se défendre et faire entendre sa voix, la police a plusieurs syndicats assez actifs qui vont bien entendu confirmer ce que je viens d'écrire. Prenons comme premier exemple cette intervention d'un ponte du syndicat Alliance sur une émission télévisuelle :




De quoi est-il question ? Il semble que pour une fois un ministre prenne la parole de façon correcte, à savoir le ministre de l'intérieur pour un petit rappel à l'ordre du règlement intérieur (pardon, réflexe professionnel). Déjà nous en sommes à un point où le ministre de l'intérieur doit rappeler (est-ce juste un effet d'annonce ?) que le racisme c'est pas bien... Et qu'en plus, ben c'est puni par la loi... La loi, le truc là que les forces de l'ordre sont censées faire respecter non ? Dites moi, peut-être que je me trompe complètement... Mais le syndicat Alliance trouve que rappeler la loi, c'est vraiment honteux, c'est une menace contre la police...
Étrangement, ce que Monsieur Alliance considère comme une menace contre la police, moi je vois ça comme une menace du syndicat contre le gouvernement pour avoir le droit de continuer à faire de la merde impunément... Bien sûr, ce n'est que mon interprétation hein... Ah, c'est aussi celle de nombre de gens qui ont vu la vidéo... Et qui ont, à but documentaire bien sûr, complété avec cette jolie image, toujours du syndicat Alliance...



Alors oui, c'était pour les gilets jaunes, un contexte un peu différent, mais toujours un contexte de bavures policières de plus en plus nombreuses. Quand un gouvernement pas très populaire passe des réformes et se retrouve face à des mouvements populaires, c'est sa police qui lui permet de maintenir l'ordre, voire même de se maintenir en place. Comment dans ce contexte interprétez-vous ce qu'on voit ci dessus ? Ça ressemble sacrément à une menace du style : laissez nous tranquilles, vous restez au pouvoir grâce à nous, si vous nous faites chier on va venir vous péter les dents, et on a les moyens de le faire. Le tout dans un contexte où certains agents sont critiqués pour leur usage démesuré de la force, qui finit bien souvent en drame. Je ne sais pas pour vous, mais ça devient pas évident de dire qu'il ne s'agit que de quelques individus isolés quand la parole dominante d'un syndicat c'est de menacer pour avoir le droit d'utiliser la violence à outrance et de continuer à commettre des actes racistes...
Bien sûr, les autres syndicats sont plus cools non ?


Ah meeeeerde... Ah ben oui, les manifestants noirs ce sont des terroristes de Daech ou d'Al-Qaïda... Vraiment sur ce coup-là, je ne vois pas grand chose à ajouter. On n'en est plus à se battre pour avoir le droit d'être raciste, on l'est directement, mais avec un niveau d'insultes stratosphériques là...
Si toi tu es policier ou un équivalent, je te conseillerai quand même de virer tes syndicats là, parce que avec le contexte actuel, et au lieu de vouloir apaiser les tensions, se défendre d'être racistes et pointer du doigt les agents réellement problématiques, les syndicats veulent juste rajouter de l'huile sur le feu et continuer à pouvoir taper du manifestant et insulter des personnes non blanches en toute impunité. Et avec le culot de venir dire ça tout fort un peu partout...
Les médias en remettent une couche après la dernière allocution du ministre de l'intérieur. Ils ont interviewés les crayons les plus aiguisés de la trousse pour montrer que la police est totalement abattue, en dépression totale après ses annonces, clairement on sent bien que c'est le genou du ministre sur leur cou... Alors déjà, un minimum de décence ce serait trop demander ? Et puis encore une fois, les annonces (oui ce sont des annonces hein, n'oublions pas les méthodes politiques) vont dans le sens de moins de violence et de racisme... Et les forces de l'ordre interrogées en sont presque à quitter le métier... Parce qu'elles ne peuvent plus molester tranquillou des noirs ? Et pourtant, morceaux choisis du ministre (de son discours bien sûr) :






J'espère que l'avez bien senti ce lâchage de la police de la part du ministre là... Encore une fois, c'est le syndicat Alliance le premier à se plaindre de ce discours... Les mecs, ça commence à se voir là vous savez... Sur ce, à demain pour encore plus d'actualité polarisée.

lundi 4 mai 2020

épisode 182 : ... be with us




          Bon, ça y est, j'ai fini le Mandalorian. Sans tricher, sur Disney+, en attendant les sorties des épisodes en VF ! Et comme il s'agit de notre dernier morceau de Live Action Star Wars en date (et avant un petit moment), j'avais envie d'en dire un petit (ou pas) mot. Commençons par un petit résumé du premier épisode  (Oulà; ça devient compliqué, j'ai failli noter "l'épisode 1", mais c'est trompeur avec l'Episode I). Je ne vais pas spoiler toute la saison 1; je détaille un épisode, vu que c'est quand même sur le début d'une série qu'on s'y fait un avis.
Comment qualifier ce nouvel opus? Le plus simple serait de dire qu'il s'agit de science-fiction, mais je ne considère déjà pas vraiment les films de Star Wars comme de la science-fiction, plutôt du space opéra, des films d'aventures se déroulant dans l'espace. Le Mandalorian est lui plutôt un western qui se déroule dans l'espace. On y retrouve un héros solitaire et peu causant, parcourant plus ou moins seul les plaines désertiques en quête d'une prime ou d'une vengeance. D'aucun trouveront parfois le rythme un peu trop lent et pourront trouver certains moments ennuyeux; personnellement j'y retrouve l'ambiance contemplative des aventures de l'homme sans nom, interprété sous son inoubliable poncho par Clint Eastwood devant la caméra de Leone. Entendons nous bien, ces films sont des chefs d'oeuvre, la série n'atteindra pas le même niveau, je parle d'une ambiance générale.

          Alors, qu'en est-il du premier épisode? Voici un bref résumé : 
La série s'ouvre sur une planète gelée, sur une banquise, le mandalorien, un appareil de traçage luminescent et bippant à la main se rend dans une taverne, où il fait une entrée tout à fait western dans ce saloon de l'espace sous les regards des clients, ayant interrompu les conversations et les violences qu'un groupe de malfrats faisait subir à un alien. Une petite démonstration de force prévisible plus tard, on comprend qu'il est là pour embarquer l'alien en question qui vaut une bonne prime, l'occasion d'une petite punchline de la part du personnage principal, pour sa première réplique de la série. Mando (comme il est nommé quasiment jusqu'à la fin de la saison 1) rejoint alors son vaisseau avec son prisonnier, en empruntant un speeder taxi appelé par un alien Kubaz. Ils quittent ensuite la planète à bord du Razor Crest, le vaisseau de Mando, échappant de justesse à un monstre tapi sous la banquise.
Mando débarque ensuite sur Nevarro, l'une des planètes qu'on verra le plus souvent dans la série. Une autre planète, un autre saloon, d'autres Aliens. L'occasion pour Mando d'aller chercher sa prime et de réclamer d'autres missions auprès d'un intermédiaire de la Guilde des Chasseurs de primes. On lui donne alors un mystérieux rendez-vous dans un quartier sordide où il se trouve en présence d'anciens militaires impériaux. Avant de partir pour cette mission à l'objectif mystérieux, il fait un passage par les égouts de Nevarro pour s'équiper, parmi les restes de sa faction de Mandaloriens, décimés jadis par l'Empire et qui survivent dans la clandestinité. Il se rend donc sur Alvara 7 à la poursuite de sa nouvelle cible. Immédiatement attaqué par des Blurrgs sauvages, il est secouru par Kuiil, un Ugnaught qui va l'aider, désireux de se débarrasser des malandrins dont le campement abrite sa cible. L'occasion d'une scène d'action fort agréable qui va clôturer le premier épisode, où Mando fait équipe avec IG11, un autre chasseur de la guilde en quête de la même proie. Les deux chasseurs de primes mettent finalement la main sur la proie après une scène rappelant tout à fait Le Bon, la Brute et le Truand, avec ses immanquables clichés du genre : nos deux protagonistes se retournent toujours pile au bon moment pour d'un seul coup abattre un ennemi qui apparaît en hauteur, et à leur tour, ces ennemis ratent quasiment à chaque fois leur coup, malgré toute leur puissance de feu ! Quand la cible s'avère être un bébé, tout vert qu'il soit, Mando abat IG11 dont la mission impliquait plutôt la mort de la cible qu'un maintient en vie. L'épisode se conclut sur le plan assez iconique qui suit. 




          Pourquoi avons nous des mots en gras? Eh bien parce que j'ai des remarques à faire ! Alors commençons par les points négatifs qui m'ont un peu dérangés lors du premier visionnage de l'épisode. Je trouve que le début de la série tombe dans le travers de Solo. L'ambiance et les personnages originaux de la série mis à part, nous avons un petit côté "cahier des charges" à remplir; ou plutôt d'effet "qu'avons nous déjà en stock comme personnages pour tourner cette scène?" Je vous explique : pour Solo, la moindre anecdote, phrase, ou même demie réplique pouvant apporter un élément sur la jeunesse de Yan Solo tout au long de la Trilogie avait été incorporé au film. Tout était expliqué, plus de magie, plus de zone d'ombre dans le passé de Solo, le moindre accroc dans son pantalon corellien trouvait son explication dans le film. Et au début du Mandalorian, beaucoup trop d'éléments de décor, de figurants ou même d'élément audio-visuel se trouvaient déjà à l'identique dans la Trilogie. Alors oui, le concept est de faire des "références", d'attirer les fans de la Trilogie qui ont conchié la Postlogie; et a priori ça a marché ! D'ailleurs je ne comprends pas très bien les fans, mais au moins le Mandalorian offre quelque chose d'un peu différent (je ne dirait pas de nouveau) et cela a suffit pour faire kiffer des haters de la Postlogie... Comme quoi la logique du "fan"...  


Alors, point par point de quoi suis-je en train de parler ? Beaucoup trop d'aliens sont des races que l'on a déjà vues ! La galaxie est vaste, très vaste ! Et pourtant, parmi les premiers que l'on voit (ces clients, ce Kubaz, ces aliens (rodiens ou trandoshans)...) tous ont déjà été vus avant dans la Trilogie. Il en va de même de l'ambiance de Nevarro ou d'Alvara 7. Les deux planètes ont une atmosphère très proches de celle de Tatooine (même si la première semble bien plus grise): des déserts, des quartiers sordides comme ceux de Mos Esley ou Mos Espa avec des Jawas, des Singe-lézards Kowakiens , des Ugnaugths, et même les fameux vaporateurs d'humidité de la ferme de Luke Skywalker. Mais bon, nous avions déjà vu ces équipements dans Rogue One, théoriquement utilisés pour récupérer l'humidité des planètes arides, on les y avait vus au milieu d'un champ verdoyant...
Un peu l'impression d'avoir un créateur qui recycle d'anciens assets pour remplir chaque plan. Notons aussi ce fameux œil mécanique, judas électronique qui accueille les visiteurs à la porte du palais de Jabba, avec son dialecte Huttese, et que l'on retrouve à l'identique dans le repère des anciens impériaux (qui n'ont pas dû trouver un modèle parlant le basic..). Lors de la scène finale, le droïde IG11 n'en fait pas exception, tout comme le blaster lourd EWeb à la lourde puissance de feu qui s'oppose à nos héros. Apparu dans l'Empire contre attaque, ce type d'armement fait deux apparitions impressionnantes dans le Mandalorian; à croire qu'au fil du temps le modèle n'a quasiment pas changé et que les malandrins de ce premier épisode ont accès à la technologie de l'Empire. Mais pourquoi pas...
Au delà des décors ou des costumes que l'on a déjà vu, la série comporte aussi des éléments de mise en scène, je pense tout particulièrement à la première scène sur Alvara 7, quand Mando essuie une attaque de Blurrgs sauvages. Hommage? La série en elle-même est un sous produit de Star Wars, hommage aux personnages de Mandalorien tels Boba Fett. Et quand une scène repompe une autre, je trouve ça un peu dommage. Mando, tel Luke Skywalker sur Tatooine, observe de lointains Blurrgs à la macrojumelle, avant de se faire brutalement agresser par l'un d'entre eux qui surgit à l'improviste à moins de deux mètres de l'observateur, dans le champ de ses jumelles. Ainsi Luke Skywalker faisait sa première rencontre de proximité avec les Hommes des Sables en 1977.

Ci dessous, à gauche 1980, à bord de l'Executor de Dark Vador, nous découvrons quatre des chasseurs de prime les plus fameux de la galaxie; et à droite 2019~2020, quand il s'agit de créer les personnages de deux chasseurs de prime, on voit bien que la mode n'a pas changé ! D'ailleurs la photo de droite représente des produits dérivés, de bien jolies choses de chez Hot Toys qui n'a pas son pareil pour faire échanger des reins sur le marché noir. Tiens, juste un dernier petit mot d'un pendentif mandalorien que la série nous impose un peu à la façon des fameux dés de Solo, en quête d'un nouveau gashapon à produire en masse.




          Maintenant, passons aux points positifs. Parce que finalement, tout ce que je viens de citer précédemment ne constitue qu'un unique point négatif aux multiples occurrences. Mais j'ai apprécié la série, amateur que je suis de Star Wars (tu l'as vu l'euphémisme là) et de Western, j'ai apprécié cette première saison dans laquelle j'ai senti l'influence de Clone Wars. La série ne développe pas une unique intrigue; même si toute l'histoire forme un tout, plusieurs épisodes racontent des histoires indépendantes qui s'inscrivent dans l'arc principal sans pour autant former des pièces incompréhensibles prises une par une. Et ça, moi j'aime beaucoup ! La durée des épisodes y joue aussi pour beaucoup, variant d'une petite demie heure à près de 50 minutes; ce qui évite d'avoir à subir du remplissage quand l'intrigue est plus courte, ou s'étendant pour racontant la fin de la saison.

Si nous passions maintenant aux éléments positifs en gras et vert du pilote de la série ? Malgré le recyclage mentionné ci-dessus, certaines choses comme la banquise de la première planète gelée (loin d'évoquer Hoth), la première cible alien de Mando ou le Razor Crest ont des designs originaux fort bienvenus. On trouvera par ailleurs une planète forestière un peu plus loin dans la série; et si les véhicules et la végétation qu'on y trouve peuvent rappeler la Lune d'Endor, l'environnement est assez novateur lui aussi. Mais Nevarro ou Alvara 7 et ses Jawas qui ont une bonne présence à l'écran dans leur "chenillard" sont beaucoup plus habituels.
La démonstration de force de Mando dès son arrivée à l'écran pose tout de suite la série comme un produit plus adulte; même si la présence dès la fin de l'épisode de "l'enfant" reste l'une des choses les plus mignonnes que l'univers de Star Wars nous ait pondues. En effet, grâce à une porte automatique, Mando découpe clairement en deux un malfrat; même si rien n'apparaît clairement à l'écran, on se rapproche là des découpages façon Anakin dans La Revanche des Siths qui avaient valu au film un PG13 à sa sortie en salles. Ici, je me dois de spoiler un épisode un peu plus loin, où Mando, assailli par un groupe d'ennemi réussit à s'en débarrasser, un par un, au fur et à mesure, de façon assez brutale et, semble-t-il, mortelle, avant qu'une petite scène finale ne nous les montre enfermés, amochés mais bien vivants. Pourquoi Disney n'es-tu pas fichu de t'en tenir au personnage que tu as toi-même défini? Et cette simple scène change a posteriori tout le ton de l'épisode, rebasculant dans le côté ado de The Clone Wars. Et c'est bien dommage ! Et au même moment, Mando n'a pas hésité à déclencher une balise de repérage, laissant des X-Wings de la nouvelle république détruire une station (et ses occupants). La logique Disney est donc que le personnage principal ne doit pas avoir trop de sang sur les mains, mais s'il se débrouille pour que d'autres fassent le boulot, c'est bon !



          Un bon gros point positif de la série à mon goût est son manque de texte explicatif, qu'il apparaisse tel quel, déroulant sur fond étoilé, ou dans la bouche d'un personnage. Ah c'est bien pratique un long monologue pour détailler l'univers au spectateur. Mais c'est vraiment toujours aussi ridicule de voir deux personnages s'expliquer des choses qu'ils connaissent déjà ! Eh bien ici, ce qu'il faut savoir de l'univers est dépeint subtilement par petites touches, au détour d'une réplique, d'un personnage... Les anciens militaires impériaux par exemple nous posent la défaite de l'Empire, mais la survie de petits seigneurs de guerre locaux, qui ne sont pas tous sur la même longueurs d'onde. Est aussi mentionnée "la grande purge", mettant en place par petites touches le passé des personnages et de l'univers. Plutôt une réussite de ce point de vue là ! J'aime vraiment bien les différents troopers impériaux que l'on voit lors de la série : les tout neufs, immaculés, donnant l'impression de retrouver les jours glorieux de Palpatine et de la Trilogie; mais aussi les sales, poussiéreux et cabossés que l'on voit au début. Clairement à court de pièces détachées, ces anciens impériaux se cramponnent à leur gloire passée, entretenant tant bien que mal leurs cuirasses dont le plastacier a mal vieilli, en jaunissant.
Quant au recyclage qui m'a bien embêté lors du premier épisode, ce problème disparaît petit à petit. Clairement, je n'en était pas la cible, le but devait être d'attirer le fan de la Trilogie qui pouvait se raccrocher à ces petites références, avant qu'on ne lui montre des éléments nouveaux au fur et à mesure.


Le personnage de Mando, s'il ne brille pas par son jeu d'acteur (ne nous voyons que son casque, il n'a que peu de lignes de dialogues et les créateurs de Star Wars arrivent plus facilement à faire passer des émotions via un personnage de droïde) fait le taff; badass mais pas non plus invulnérable, très classe (figurinable à l'envie) et reprenant un peu un certain code de moralité que Boba Fett avait dans l'Univers Étendu (Legends, RIP). Il est accompagné par de bons personnages secondaires, comme Cara Dune, ancien trooper de choc et personnage féminin bien badass, IG11 rafistolé, Kuiil...

Les scènes d'action parsèment les épisodes, certaines contiennent de beaux petits moment de bravoure, comme l'arrivée en pleine bataille de tout le clan mandalorien, à la rescousse d'une situation apparemment désespérée ! S'il n'est pas des plus original, le scénario est agréable à suivre au fil des épisodes, et offre un final en deux épisodes très satisfaisant. Sans spoiler, nous assistons à l'arrivée d'un nouvel antagoniste assez classe (cape, moustache, teint sombre, non ce n'est pas Lando), sans pour autant être un "méchant" que l'on a déjà vu dans les films. C'est à la fois frustrant et tout à fait logique ! Voir Maul débouler dans Solo était assez ridicule par rapport au reste du film et sans impact sur son déroulement. Ici, vu la période traitée, il ne reste pas grand monde à aligner en face parmi les gens connus; et ça permet d'avoir un nouvel ennemi, et ça c'est top ! Oui, certes, Dark Vador et son baroud de Sabre laser dans Rogue One est l'un de mes moment préférés des derniers opus cinématographiques, mais ce genre de scène n'aurait totalement pas été logique ici. Certes "l'enfant" (oui, bon, tout le monde l'appelle Bébé Yoda) peut attirer des convoitises, et ses pouvoirs pourraient s'inscrire dans un arc où interviennent d'autre utilisateurs de Force. Mais cela aurait vite tourné au ridicule d'apposer un Maul ou consort à trois ou quatre chasseurs de prime, surtout quand on a vu la puissance brute dégagée par des Jedi dans L'Ascension de Skywalker. Cela dit, même si on s'écarte un tout petit peu des six premiers épisodes, nous sommes toujours dans l'intervalle des neufs films numérotés. Et ce serait bien de comprendre que Star Wars peut s'étirer à loisir sur des siècles et des siècles (Amen). Mais clairement, Disney va continuer avec Kenobi à user cette période (et en même temps, revoir Ewan McGregor en bure de Jedi, la moustache frissonnante... 😍 Comment ça je fais une fixation sur la moustache?).

          Avec un certain plaisir on retrouve aussi des épisodes à l'histoire plus que classique mais la réinterprétation sauce Star Wars est vraiment bien fichue. Mando et Cara Dune aident un village à se défendre contre une bande de pillards, tels les fameux sept mercenaires; mais sur une autre planète; et à deux. Nous avons aussi une expédition pour s'introduire dans une prison et en faire évader quelqu'un; une chasse au monstre en vue d'en récupérer l’œuf... A chaque fois on se laisse prendre agréablement par les péripéties, l'évolution des personnages (Cara Dune évolue petit à petit, quand l'évolution de Mando tient plus d'une évolution vidéoludique, avec une armure améliorée d'épisode en épisode et qui lui fait gagner des points de protection), l'atmosphère et les scènes d'action.
Le manque d'ambition que l'on pouvait reprocher à Solo passe ici beaucoup mieux. Oui, en effet, pour le moment les personnages n'ont aucune prise sur le destin de la galaxie, mais c'est normal ! D'autant plus que l'intrigue se situe sur une période délimitée de tous les côtés par des films, films qui ne mentionnent pas les personnages que l'on suit ici. Mais n'oublions pas que c'est un western, et plus vraiment un space opéra, et jamais Clint Eastwood n'a sauvé le monde à coups de colt ! Tout est ici correctement dosé !
Que dire de plus ? Simplement un petit mot du Sabre Noir. Oui, c'est plus ou moins un spoil, mais si vous ne savez pas de quoi je parle, rassurez vous ça ne pourrira pas votre visionnage. Mais c'est un élément très important pour les mandaloriens et qui est apparu dans The Clone Wars (TCW). Faire un lien entre un film et une série animée qui était un sous produit, mauvais plan. Mais lier entre elles plusieurs séries, sachant que ne pas connaître TCW n'empêche en rien de savourer le Mandalorian, c'est plutôt bien vu ! J'avais vraiment envie de finir cette série, et maintenant, j'ai aussi rapidement envie de me replonger dans TCW; souhait aisément réalisable depuis que la saison finale est arrivée sur Disney+ ! Et cette fois, j'ai un autre article en préparation, mais il ne sera pas aussi court ! Et l'apparition de cet élément, comme des droïdes de combat de la Prélogie est vraiment un point plus que positif à mes yeux. Avant la sortie de la Postlogie, Disney avait parié à fond sur l'amour des puristes pour la Trilogie, mettant celle-ci au milieu de toute la communication, sans presque jamais faire de rappel à la Prélogie. Avec la haine que certains ont conçu pour la Postlogie, les Jar Jar et autres avatars numériques semblent meilleurs par comparaison (clairement je ne fais pas partie de ces haters basiques de la Prélogie, devenus des haters de la Postlogie, n'étant que des haters de la nouveauté). Peut-être est-ce là une raison d'un retour vers la Prélogie ? Ou en vue du succès de la saison finale de TCW? J'ai d'ailleurs lu un petit article se questionnant sur l'amour que les fans semblent porter à TCW, alors qu'il y a quelques années la série était mal considérée: son annulation lors du rachat de Disney a peut-être resserré les fans autour d'un produit Star Wars qui semblait victime de Disney...

En conclusion, si les western de Leone vous ennuient et que vous faites une overdose de Star Wars, vous n'êtes peut-être pas la cible prioritaire pour le Mandalorian, mais il s'agit d'une aventure vraiment différente des formats auxquels nous sommes habitués dans cette lointaine galaxie. Et bien sûr, amateur de Star Wars, vous devriez kiffer ! Et si vous êtes totalement neutres, allez tout de même voir cette série, c'est très joli visuellement (bon, encore une fois, c'est un western hein, pas les Gardiens de la Galaxie), bien fichu, un rythme un peu lent mais bien équilibré, et un univers qui se détaille petit à petit. Personnellement je suis assez impatient de voir la saison suivante, un peu au niveau de mon attente pour Witcher saison 2. Même si dans l'immédiat, les spoils que je tentent d'éviter de la saison finale de TCW ont pile l'ambition galactique qu'il me faut, déluges de sabres lasers au poing !

Sur ce, passez tous une bonne journée Star Wars !



épisode 181 : May the 4th ...

Aujourd'hui, c'est le 4 mai, et comme chaque 4ème jour du mois de mai depuis un moment, c'est la journée de célébration Star Wars ! Cette année, passons rapidement sur la communication désastreuse du Community Manager de Disney+ quant à cet événement qui commence par nous dire en substance et traduit par Google que : "En partageant votre message avec nous en utilisant #MayThe4th , vous acceptez notre utilisation du message et le nom de votre compte dans tous les médias". Oui, a priori, sur Twitter si vous vouliez partager une anecdote, une photo ou n'importe quoi concernant la journée Star Wars, ça retombait dans l'escarcelle de Disney+. Une sorte de sale réappropriation des fans, avant de préciser (ce qui est tout de même un peu mieux) : "Le langage juridique ci-dessus s'applique UNIQUEMENT aux réponses à ce tweet en utilisant # MayThe4th et en mentionnant @DisneyPlus" sous entendant que les messages des fans célébrant leur passion allaient peut être finir dans un post spécial aujourd'hui (je n'ai pas été vérifier, vu que ce message était programmé depuis ce week-end, vous ne m'imaginez tout de même pas rédigeant un article de blog un lundi matin, qui plus est pendant des heures de cours en visio).

Pour aujourd'hui, j'avais d'abord juste envie de partager des jolies photos, que j'ai glanées à droite et à gauche sur le net depuis un petit moment. Sans aucune légende, ni même mention des tournages dont elles sont issues, voici donc juste quelques belles photos de tournage ou de promotion des films de la Trilogie (originale, est-il encore besoin de préciser que la Trilogie est la trilogie originale, sinon je parlerais de la prélogie ou de la postlogie). Du plus consistant arrive; mais un peu plus tard dans la journée, quand j'aurais fini mes cours !

Et un dernier mot en ce jour pour remercier George Lucas. Nombre de fans le conspuent pour sa prélogie, quand ce n'est pas pour avoir vendu à Disney et donc pour la prélogie, ou pour ses multiples charcutages de la Cantina... Mais soyons réalistes une seconde, sans tomber dans le dogmatisme dont font preuve certains défenseurs de la Trilogie. Oui, George Lucas n'est pas exempt de défaut, son oeuvre non plus; mais en ce jour plus que tout autre, il faut bien reconnaître que c'est lui le conteur original, le "créateur" de Star Wars. Et même s'il a permis à d'autres de faire ce qu'ils ont voulu avec, merci à lui de nous avoir livré ce fantastique univers !