mercredi 22 janvier 2020

épisode 173 : Dans l'hyperespace et au-delà !




Comme je le disais dans un précédent article, on m'a offert les laser discs de la trilogie. De Star Wars, what else? Cette fois-ci, une petite soirée vintage devant L'Empire Contre Attaque. L'épisode est considéré par beaucoup comme le meilleur Star Wars. Ce qui en fait pour moi le meilleur film de tous les temps, sachons rester mesuré. Avant de commencer, un petit mot du support vidéo que je viens de visionner. On est dans le prolongement direct de ce que j'avais dit sur le laser disc de l'épisode IV. Une image propre mais à la résolution fluctuante, fleurant bon la VHS de notre enfance. À part pour la quatrième face dont les 10 premières minutes ont des traînées bleuâtres assez dégueulasses. Mais n'oublions pas que le support a près de 30 ans. Ce que je ne comprends pas bien, c'est que je pensais avoir affaire à un support de données numériques, et on a l'impression d'être en face de soucis analogiques, d'une usure de bande magnétique.

Passons maintenant à autre chose que la qualité vidéo et l'âge de la galette de plastique qui lui sert de support. Aujourd'hui, parlons un peu de l'hyperespace dans Star Wars. Tentons de définir ce concept en suivant son apparition par ordre chronologique, quitte à rajouter des détails en passant d'un film à l'autre. C'est le moment où tu peux arrêter de lire, à moins d'être suffisamment fan de Star Wars pour t’intéresser à des détails technologiques vus une demie seconde au détour d'un plan.


"Piloter un engin dans l'hyperespace, c'est autre chose qu'une moissonneuse-batteuse... suffit d'une millième erreur de calcul et la trajectoire passe à travers une étoile...ou bien on frôle une super nova, et là, la balade est terminée, petit gars."


  • L'hyperespace dans la Trilogie : 

Alors, dès le départ, il semble que l'hyperespace soit une sorte de dimension alternative que l'on utilise pour voyager plus vite que la lumière, et dans laquelle on est totalement coupé du reste de l'univers. Le fameux "tunnel hyperspatial" n'apparaît pas dès le début mais c'est une caractéristique que l'on retrouve dans chacun des autres films. Comme le Yan Solo ci-dessus, on ne saute pas dans l'hyperespace sans réfléchir. Il faut définir les "navi-composants", ce qu'on peut imaginer être une série de coordonnées pour avoir une trajectoire la plus rectiligne possible en direction de la destination, mais qui évite tout puits gravitationnel trop important. Il semble donc que si les vaisseaux, les satellites, les planètes... ou tout autre chose de cet acabit n'ont pas d'influence sur le voyageur hyperspatial, il n'en est pas du tout le cas des astres plus massifs.
L'univers étendu utilise très bien cette définition, rajoutant un nouveau type de vaisseau: le croiseur Interdicteur. Son but est de simuler un puits gravitationnel très important, comme celui d'une étoile. Le but est double: bloquer les vaisseaux trop proches pour les empêcher de fuir en hyperespace, et fait sortir les vaisseaux de l'hyperespace. Là, c'est un peu plus technique: il faut à l'avance estimer la trajectoire qu'un vaisseau peut prendre, soit en connaissant sa trajectoire, soit en se postant sur la trajectoire (dans l'espace normal) d'une route hyperspatiale très utilisée. Et une fois ses générateurs gravitationnels activés, l'Interdicteur simule donc une masse suffisante qui fait sortir le vaisseau pourchassé de l'hyperespace. En fait, ça fait sortir de l'hyperespace tout vaisseau passant assez proche pour être dans son influence gravitationnelle, puisque qu'il n'y a d'autre lien entre l'espace conventionnel et l'hyperespace.


Tout ceci bien sûr est uniquement dans l'univers étendu mais semble assez cohérent avec ce que montre la trilogie originale. Il n'y a aucune communication vers un vaisseau dans l'hyperespace: aucune nouvelle n'atteint le Faucon en route vers Alderande qui ignore tout de sa destruction; la flotte rebelle au grand complet a un timing bien précis pour attaquer la seconde Etoile de la Mort, n'ayant aucun moyen de savoir si l'équipe au sol a bien désactivé les champs de sécurité de la station.
Pour le moment, tout semble se tenir; et l'hyperespace est donc une sorte de dimension parallèle où l'on peut entrer assez vite pour franchir la barre de la vitesse de la lumière, et qui permet alors un voyage très rapide, mais sans moyen de communiquer avec l'extérieur. L'espace conventionnel n'a alors que des très forts champs de gravité pour influencer l'hyperespace. Et il faut bien calculer sa trajectoire avant d'entrer dans l'hyperespace; calcul qu'un ennemi peut extrapoler à partir de la dernière position visible du vaisseau dans l'espace conventionnel. Evidemment, la trajectoire ne permet pas de déterminer la distance parcourue.



Nota Bene 1 : les incohérences hyperspatiales de la trilogie originale: 
  • Dans l'épisode IV, le fameux tunnel hyperspatial bleu est oublié sur certaines scènes du Faucon. L'Etoile Noire semble uniquement se promener dans l'espace conventionnel: on ne la voit jamais jamais franchir la barre de la vitesse lumière, Tarkin y reçoit sans soucis des communications de ses troupes parties explorer Dantooine à la recherche d'une base rebelle... Pourtant, si la station ne peut pas quitter l'espace conventionnel, elle ne sert à rien d'autre que "maintenir la paix" dans un unique système stellaire. Ce qui fait très cher la patrouille de défense, et rend inutile le superlaser destructeur de planète... Le problème de cette station hyperspatiale est réglé dans Rogue One, où l'on nous dit précisément que la Station sort de l'hyperespace.  
  • Dans l'épisode V, il y a des soucis de distance justement dus à l'usage de l'hyperespace. Suite à la défaite et à la fuite des rebelles sur Hoth, Luke quitte la planète et la flotte pour se rendre sur Dagobah. On peut admettre qu'une ellipse ne nous montre pas la totalité de son voyage, mais il semble l'effectuer dans l'espace conventionnel entre Hoth et Dagobah, ce qui est bien sûr totalement ridicule si les deux planètes ne sont pas dans le même système stellaire. Et ce n'est pas le cas. Dans le même genre de problème, quand le Faucon, avec son hyperdrive endommagé se retrouve seul dans le système Hoth (presque seul, coucou l'ancien Mandalorien le plus connu), il transite donc jusqu'à Bespin, et à la cité des nuages, apparemment dans l'espace conventionnel. encore une fois, ce n'est juste pas possible. A moins d'y passer des mois, ou même des années. On peut admettre qu'il s'écoule plusieurs semaines, qui permettent à Luke de s'entraîner avec maître Yoda pendant que Boba Fett file Solo, prévient l'Empire qui investit la cité des nuages et que la flotte rebelle se regroupe tranquillement en soignant ses blessures. Les fans (les vrais) ont imaginé sur le net que le Faucon utilise un moteur hyperdrive de secours, très inefficace et lent qui lui permet de se sortir du système Hoth.

LEIA: Où sommes-nous ?
YAN : Dans le système Anoat.
LEIA: Le système Anoat, il n'y a pas grand chose.
YAN : Non... Oh attendez ! Ça c'est intéressant... Lando.
LEIA: Lando ? c'est un système ?
YAN : Lando n'est pas un système, c'est un ami. Lando Calrissian. C'est un petit magouilleur, un combinard. Un vaurien, il va vous plaire.
LEIA: Merci.
YAN : Bespin. C'est pas tout près, mais on peut y arriver.


  • L'hyperespace dans la Prélogie :

Dans la prélogie, on n'apprend pas grand chose de plus. George Lucas était totalement aux manettes, et on peut admettre que la définition précédente de l'hyperespace lui convenait très bien. Que voit-on exactement ? Comme avant, passer la barre de l'hyperespace nécessite un droïde pour calculer les trajectoires et des moteurs améliorés (on se souviendra des anneaux hyperdrive qui se branchent sur les chasseurs Jedi). Les communications hyperpatiales sont toujours inexistantes et les héros ne communiquent uniquement que lorsqu'ils sont dans l'espace conventionnel.



Nota Bene 2 : les incohérences hyperspatiales de la prélogie : 
  • Dans l'épisode I nous retrouvons le même soucis que dans l'Empire Contre Attaque. Au moment de finir le blocus de Naboo, la Reine Amidala et son vaisseau ne peuvent entrer dans l'hyperespace, à cause d'une fuite de leur hyperdrive. Et en restant dans l'espace conventionnel, il ne leur faut que très peu de temps pour atteindre Tatooine. A ce rythme là, il semble que les moteurs subluminiques doivent être tout de même sacrément rapides pour expliquer tout ça... 
  • Dans l'épisode II les voiliers sont tout aussi rapides, souvenez-vous du voilier solaire très classe du Comte Dooku, qui ne semble pas non plus franchir la barre de la vitesse lumière. D'ailleurs, comment recevrait-il les rayonnements nécessaires à sa propulsion dans le tunnel hyperpatial ?

  • L'hyperespace dans la Postlogie et les Spin-offs  :

Depuis le rachat de Lucasfilm par Disney/random métaphore capitaliste sur les oreilles de Mickey , les choses ont changé. Peu importe la qualité des films (et les cinq films produits depuis ont des qualités diverses), certains concepts ancrés dans l'univers ont été égratignés pour améliorer des scènes visuellement, ou simplifier le scénario. On peut voir ça comme une petite flemme ou une incompréhension de l'univers de travail de la part des scénaristes. Il n'en faut pas beaucoup à chaque fois pour modifier de façon à rendre toutes les nouvelles histoires cohérentes avec tout ce qu'on vient de définir au dessus. Le gros changement semble maintenant être la possibilité de communiquer avec des vaisseaux qui sont dans l'hyperespace. Ce qui donne lieu au second changement, que je trouvais assez énorme: on peut maintenant faire une petite pose tranquilou dans l'hyperespace, en attendant un coup de fil de Bobby pour nous prévenir de revenir dans l'espace conventionnel dès que le repas est prêt. 
Le tunnel hyperspatial bleu que l'on voit tourner en boucle sur le GIF précédent donne toujours la sensation d'un mouvement des plus rapides. Jusqu'ici, on calculait nos "navi-composantes", puis on sautait, et il n'y avait plus grand chose à faire jusqu'à la réintégration du vaisseau dans l'espace conventionnel. Le trajet dans l'hyperespace se faisait jusqu'à la destination, avec une vitesse maximale. Dans Rogue One comme dans la postlogie, on peut donc maintenant attendre de recevoir le feu vert pour sortir de l'hyperespace. Plus de timing à respecter comme dans le Retour du Jedi. Ca simplifie sacrément la résolution de l'intrigue. Peut-être même que ça la rend un peu trop simpliste. Pourtant, il n'y avait pas grand chose à rajouter pour rester dans le cadre pré-existant.


OFFICIER : Générale, leurs bouliers sont désactivés.
LEIA : Han a réussi.
AMIRAL STATURA : Dites à Poe qu’il a le feu vert pour attaquer.
VICE-AMIRAL GULCH : Black leader, ok pour passer en subluminique.
POE : Ok, bien reçu. Red squad, blue squad, restez derrière moi.
PILOTE : On passe en subluminique.


Revenons en aux modifications faites dans les films récents. Et croyez moi, je ne suis pas un grand amateur de ce sport international qui est de cracher sur chaque nouvelle aventure cinématographique dans une galaxie lointaine. Pourtant, ce n'était pas si compliqué d'éviter ce genre d'incohérence, par les os noirs de l'Empereur ! Même si certains éléments récents comblent des failles comme on l'a vu, là, l'hyperespace est vraiment mal écrit par rapport à ce qu'on en savait déjà. Et constater ça, ça me déçoit vraiment beaucoup.
J'ai même tenté de me raccrocher à certains petits détails. Comme Yan Solo, lors de la sortie de l'hyperespace à proximité d'Alderande, qui enclenche manuellement de quoi faire cesser l'hyperdrive dans l'épisode IV. Le concept d'arrêter manuellement un saut hyperspatial est tout bonnement ridicule. Imaginez un peu : quand le minuteur sonne, on arrête la cuisson... enfin le trajet hyperspatial. Et si on a la malchance de le faire avec une seconde de retard, on n'est plus tout à fait a eu bon endroit. À la vitesse de la lumière, une seconde d'écart nous transporte presque de la Terre à la Lune. Ce qui est au final très proche vu la vitesse subluminique que les vaisseaux atteignent sans transpirer. Mais à la vitesse que semble développer l'hyperespace, une seconde, et hop, on finit dans le Soleil de la planète visée. Ou à l'autre bout du système.

Pour en revenir à la scène avec Yan Solo, elle ne verse pas non plus dans le techno bullshit comme le font certains films (coucou Antman), donc on peut la comprendre un peu comme on veut. Mais il me semble clairement que le Tunnel hyperspatial autour du Faucon se délite déjà quand Yan Solo "enclenche les retro-fusées". Et que le saut hyperspatial calculé aux petits oignons ne peut pas dépendre pour une précision du millième de seconde d'un opérateur humain. Nous admettrons qu'à la sortie de l'hyperespace, il faut tout de même freiner pour ne pas continuer trop vite et de façon incontrôlée dans l'espace conventionnel. 
Mais maintenant, tout ça semble assez peu cohérent avec cet hyperespace d'où l'on peut sortir quand on veut, voire y faire une pause pipi avant d'aller faire une baston. 

Pour rajouter quelques détails, dans un commentaire sur le bluray  de Solo, George Lucas explique que les vaisseaux ne peuvent effectivement voyager dans l'hyperespace directement en ligne droite sans réfléchir à leur trajectoire à cause de possibles collisions avec des objets stellaires. Ce qui confirme bien une partie du concept développé jusqu'ici; forçant alors certains voyages à se faire en plusieurs sauts, en ayant bien calculé sa trajectoire au préalable.
Règle confirmée par l'exception des "ricochets hyperspatiaux" que Poe Dameron fait avec le Faucon dans l'épisode IX (petite parenthèse, j'en ressors, et il est toujours satisfaisant). Il s'agit alors de micros sauts, sans calculs préalables, potentiellement très dangereux, pour fuir des poursuivants. C'est un peu une manœuvre désespérée. Comme une téléportation d'urgence, sur autoroute, de 300 m en avant, de nuit, en espérant qu'il n'y a pas un virage serré. Ce qui est étrange, c'est que vu la technique très aléatoire, le Faucon n'arrive pas à semer ses 3 ou 4 chasseurs Impériaux qui cherchent à le cravater (Désolé pour le calembour). Clairement, ils pourraient tenter de faire comme le Faucon, mais pour certains, arriver devant, où trop en retard, mais pas réussir à le suivre comme s'ils étaient tous dans l'espace conventionnel. 

Il semble donc que la vision proposée dans la postlogie de l'hyperespace suive quelques idées développées précédemment mais s'affranchisse d'une cohérence interne qui s'était développée tacitement. Rien d'éliminatoire, mais une indication que le spectacle visuel a été privilégié pour rapport à la narration, ou que les scénaristes n'avaient pas complétement appréhendé les concepts originaux. Pour ce qui est de la narration, mon avis personnel est justement que George Lucas _loué soit le grand concepteur_ ait toujours été un meilleur conteur que réalisateur, c'est pour cela que le meilleur des films est l'Empire Contre Attaque, réalisé par le regretté Irvin Kershner. Et avec la postlogie, nous assistons alors à un travail de très bons réalisateurs, mais qui ne sont pas des conteurs, et surtout, qui n'ont pas forcément toutes les idées et concepts du conteur original. La meilleure combo étant un excellent réalisateur qui donne vie à l'histoire, directement racontée par le conteur. Les autres possibilités sont alors d'avoir le conteur seul aux manettes (prélogie), ou une réalisation sans conteur (postlogie). Toutes les deux ont accouché de très beaux bébés, même si chacun y trouve plus ou moins de défauts, préférant l'une ou l'autre recette.



  • Et pour finir, deux appartés : 

La parenthèse de Kessel :

Depuis 1977 des gens tatillons se gaussent de l'erreur de Yan Solo dans la Cantina. Pour démontrer la vitesse extraordinaire de son Faucon, il se vante d'avoir fait le trajet jusqu'à la planète Kessel en 12 parsecs. Ce qui est une unité de distance, et donc ne semble pas adapté pour donner une idée de vitesse. De prime abord c'est aussi ridicule que dire qu'on a fait Paris Chartres en 50 kms (alors que la distance plus élevée entre ces deux cités ne peut pas être réduite). Depuis un looong moment l'univers étendu a comblé cette faille de langage, mais il a fallu attendre le film Solo pour le voir à l'écran. La route de Kessel passe par le Maelström, une bouillasse de matière dense complètement impraticable. Il n'y avait qu'une seule route hyperspatiale qui permettait de franchir ce dédale, mais Solo réussit à piloter avec maestria au travers du Maelström, raccourcissant ainsi la distance parcourue. Même si, encore et toujours des problème subluminiques apparaissent... 12 parsecs (plus encore les 20 parsecs du trajet habituel) c'est très long à faire dans l'espace conventionnel... 
Pour entrer dans les détails mathématiques, 1 parsec c'est grossièrement 200 000 unités astronomiques (1 UA c'est la distance Terre-Soleil). Toujours à la louche, le raid vers Kessel fait donc près de 2,5 MILLIONS d'UA. Pour avoir une comparaison, Pluton est en moyenne à 40 UA du Soleil. Les voyages intersystèmes que l'on voit dans Star Wars durent tout de même plusieurs minutes. Et s'il faut plusieurs minutes pour faire moins de 100 UA, pour en faire 2,5 millions, il faudrait pas loin de 15 jours sans passer par l'hyperespace. Ce qui nous donne donc des chiffres à mettre sur les différents voyages subluminiques cités dans les NB 1 et NB 2. Mais rien ne semblait montrer que nos personnages favoris aient pu passer plusieurs semaines dans la promiscuité du Faucon ou du vaisseau royal Nubian.


La manœuvre Holdo :

S'il y a bien une critique récurrente faite à l'épisode VIII qui est en rapport avec cet article, c'est bien ce que l'on appelle désormais la "manœuvre Holdo", en hommage à l'amirale Holdo. Il ne s'agit ni plus ni moins que de la version spatiale des kamikazes. On a vu que les vaisseaux et objets de faible masse n'ont aucune influence sur un vaisseau déjà dans l'hyperespace. La manœuvre Holdo est la réponse, et une réponse très classe visuellement, à la question : que se passe-t-il si on traverse un obstacle juste avant d'entrer dans l'hyperespace ? Et bien, l'image valant mieux qu'un long discours, on se contentera de regarder ce joli GIF qui boucle au dessus. Mais là, de prime abord, rien de choquant vis à vis de la conception de l'hyperespace cohérente des origines. Et pour ce qui est de la question : Ben si ça marche si bien, pourquoi personne n'a jamais fait  ça  avant ? Je ne ferai qu'avancer des pistes de réflexion : il faut certainement un vaisseau d'un fort tonnage pour endommager un vaisseau capital, un chasseur kamikaze ne ferait pas plus de mal qu'une mouche à un superdestroyer. La manœuvre exige le sacrifice d'un vaisseau et d'une part de son équipage, comme pour les kamikazes japonais, c'est une manœuvre désespérée qui n'a pas été tentée avant que la guerre ne devienne désespérée pour les nippons. Si la cible réagit vite et se déplace rapidement, pourquoi pas avec un ricochet hyperspatial, le kamikaze ne fera au final qu'entrer dans l'hyperespace.

Et juste pour finir en rigolant, passage en vitesse ridicule ! ! !

dimanche 12 janvier 2020

épisode 172 : Syd Mead

L'artiste de ce mois-ci vient tout juste de s'éteindre (le 30 décembre). Il s'agit de Syd Mead à qui Wikipédia donne les épithètes de designer industriel et concepteur néofuturiste. D'abord designer pour des entreprises comme Philips, Ford et de nombreuses entreprises internationales très variées, il travaille ensuite sur de nombreuses productions cinématographiques comme Star Trek ou Blade Runner. On lui doit aussi les designs iconiques des "motos" de Tron et de nombreux arrières plans, décors et costumes pour des films d'animation, des jeux vidéos, des films... et même des Gundams. Le visuel de notre futur lui doit beaucoup.





lundi 6 janvier 2020

épisode 171 : De la 4K pour 2020

J'espère que vous me pardonnerez le jeu de mot infect et excessivement réchauffé du titre de ce billet, sur la bonne résolution pour 2020. Quoi qu'il en soit, voici un article sur mes bonnes résolutions pour l'année qui s'ouvre. Oui, je sais, difficile de faire plus cliché pour ouvrir mon mois de janvier sur ce blog. Mais j'avais envie. Et puis comme ça, elles seront notées quelque part, et les gens concernés pourront me spammer avec ma propre prose low cost pour me motiver.



  • Alors, par quel bout s'y prend-on ? Commençons par du jeu de rôle. Il paraît que j'ai avancé l'idée de masteriser du Star Wars. Depuis le temps que j'en parle, donner jusqu'à fin 2020 me semble à la fois un délai suffisant et à la fois extrêmement court pour m'y mettre. Et dans un but purement documentatif, j'ai enfin quasiment fini d'amasser des quantités de romans et de bandes dessinées dans cet univers : 2020 sera le bon moment pour lire de nouvelles histoires dont les derniers tomes ont été l'objet de recherches acharnées. N'ayant en ma possession que Les Confins de l'Empire, c'est à n'en point douter vers ce système que se portera mon choix, les kits d'initiation pourraient d'ailleurs être un bon point de départ.
  • Toujours dans le domaine ludique, passons à présent aux jeux vidéos. 2019 fut une année où j'ai découvert plein de jeux différents, tous plus ou moins éloignés de ce que j'avais l'habitude de faire. Mais c'est vrai qu'en dehors de Zelda Breath of the Wild, je n'ai fait aucun des gros jeux que j'ai pourtant en stock (et qui commencent d'ailleurs à y prendre la poussière dans mon stock...). Disons donc qu'en 2020 je ferai au moins l'un de ces gros jeux ; au hasard, un truc concernant la Chasse Sauvage, même si un autre truc avec des vaisseaux spatiaux Normands me fait aussi un peu de l'œil...
  • Continuons dans le domaine des jeux, en bons Gaulois, et passons aux jeux de plateau. Contrairement à la très creuse année 2018, l'année qui vient de s'écouler a été bien plus fournie, avec un net glissement vers des jeux dont la durée moyenne excède les quatre heures. Mais dans le même temps, je tenterai bien de mettre sur pied une soirée hebdomadaire au catalogue plus léger (finir une partie vers 5 ou 6h du matin, en semaine, ça reste compliqué pour la majorité des joueurs) en ma demeure. L'occasion de sortir de mon armoire des boîtes de jeux dont on comprend pas le nom et qui y dorment depuis 2017.
  • Et pour en faire une dernière, histoire d'avoir le visuel du second deux, un peu de travail manuel. J'ai des figurines diverses et variées qui attendent depuis le début de la décennie d'avoir une bonne fiche de peinture. En cette fin 2019, j'ai tenté de me remettre à la peinture avec un modèle old school d'at-at histoire de retrouver les techniques que j'utilisais au lycée. J'étais sacrement meilleur au lycée, quand je faisais ça plus régulièrement. Disons que 2020 serait bien pour au moins finir correctement ce quadripode.


Toujours pas de travail dans ces résolutions. Manquerait plus que ça... Et d'ailleurs, pas vraiment d'autres résolutions à afficher ici, simplement un petit mot pour vous souhaiter une bonne année. Santé, bonheur, live long and prosper comme dirait Gandalf.

Bon, ben puisque c'est terminé, je vous laisse en compagnie des mêmes. Vous n'avez qu'à choisir celui qui vous correspond le plus pour vous résolutions actuelles ! Bien sûr, je les ai choisis pour moi, la barbe ne sied pas forcément à n'importe qui...