mercredi 25 décembre 2019

épisode 165 : Il était une fois

Après l'avant-première de l'article précédent, un petit week-end concocté pour mon anniversaire (oui, je sais, cet événement façon IKEA, en pièces détachées, dure depuis bien trop longtemps) a été l'occasion de faire un petit scellé, toujours assis sur le Trône d'Eldraine. Mais cette fois, en Troll à deux têtes. Non seulement je connaissais l'édition cette fois, mais la construction en Troll à deux têtes permet sans problème d'avoir un autre avis sur le deck. Et de mieux trier les cartes pour améliorer un tirage sur douze et non plus sur six boosters.

Cette fois-ci, mon deck était un noir/vert pas mal axé sur l'aventure et la nourriture. Des petits créatures pour occuper rapidement le terrain, créer des jetons nourriture avant de pouvoir sortir des trucs un peu plus gros.


Et pour soutenir le deck, le noir offre toute une brochette d'anti-bêtes. Pour un second scellé, la progression est nette, et ce deck tournait sacrément mieux que les précédents, même en tenant compte du choix sur douze boosters au lieu de six.



Cette soirée a permis à ma ludothèque de s'enrichir un peu, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des lustres, mais aussi d'ajouter à ma collection guerre-des-étoilée un fleuron vintage. La trilogie, dans son édition cinématographique, sur des laser discs. Héritier rapidement avorté de la VHS, le laser disc préfigurait le DVD, mais au format vinyle. Deux DVD sous stéroïdes par film, avec un changement de face à effectuer au milieu.

Rien que l'objet en lui-même avec ses artworks vintage font remonter dans le temps. Il ne me reste plus qu'à trouver un endroit pour les ranger, mais en les mettant en valeurs.


Bien entendu, vu la carrière plus que rapide du support, le cadeau s'accompagnait de la platine vintage, sinon je n'aurai jamais l'occasion d'en profiter. Un grand merci pour cette surprise, pour le coup réellement inattendue, et pour tout le reste ce week-end.

Outre une qualité vidéo supérieure à la VHS, les laserdiscs profitent du label THX pour leur bande sonore. Rien que le logo comme sur les VHS de mon enfance, c'est un peu comme du caviar pour les oreilles. Tenez en voilà un avant-goût, même si les versions enregistrées à partir d'une cassette ne sont pas aussi correcte que celles des laserdiscs.


Maintenant une petite review de l'épisode IV. Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'un avis sur le film proprement dit, mais plutôt sur le support utilisé. Comme son fils spirituel le DVD, le laser disc découpe le film selon des chapitres, très pratiques pour retrouver une scène en particulier. En revanche pas de menu ni de bande son alternative : ce sera de la VF, et pis c'est tout ! Mais de toute façon, vu le niveau Proust/20 de la madeleine, pas question de le regarder autrement que dans la langue de Molière.
L'image est toujours très propre, sans artefact à part une ou deux petite taches de temps à autre, dont j'ignore si elles témoignent de défauts lors de l'enregistrement ou sont dues aux affres du temps sur un support plastique presque aussi vieux que moi (c'est mon père qui l'avait mis en cave... euh... Non, qu'est-ce que je raconte ...). Mais si l'image reste toujours propre, la résolution et le piqué sont quant à eux plus fluctuants. Sur des gros plans avec peu de mouvements, il me semble sur ma télé 4K que le DVD pourrait pâlir de la comparaison. À d'autres moment nous repassons plutôt sur un visuel très VHS. Le son quant à lui m'a vraiment surpris en bien. Alors certes, comme le disent la platine et la pochette, c'est un son digital, labellisé THX, pour autant on ne doit pas s'attendre à du FLAC 56MB/sec. Mais ça sonne vraiment bien. J'attends la confirmation des voisins.... Rien? Bon, tant mieux, j'en déduis qu'ils en ont bien profité sans avoir de critique à faire !

On retiendra donc une image à la qualité un peu vintage qui m'a ramené dans les années 90, qui a réussi à me faire vibrer au rythme du compte à rebours final (ils sont forts quand même, moi qui me disait que pour une fois on n'allait pas réussir à détruire l'étoile noire), et du cinglant "pauvre cave" qu'assène Solo à Greedo en l'abattant froidement, "first" !
Ce qui est rigolo c'est que je possède déjà l'édition limitée DVD, la seule avec les versions cinéma originales. Mais là, avec les laserdiscs, et malgré 3 changements (de face et/ou de disque) qui ont un petit goût version-longue-seigneur-des-anneauesque, j'ai bien plus retrouvé le Star Wars de mon enfance. Pourtant je suis le premier à râler quand mon film n'est pas en 4K. Et là, c'est justement cette patine VHS et années 90 qui fait toute la saveur. Je le répète encore pour bien rendre à Palpy ce qui est à Palpy, la qualité vidéo est quand même bien supérieure à une cassette.
Ne serait-ce d'ailleurs pas l'expérience la meilleure pour appréhender la saga pour la première fois, à la manière d'une fouille archéologique où l'on s'imprègnerait bien mieux de l'antique culture sur le terrain plutôt que dans une austère salle de musée? En tous cas, ça faisait un bail que je n'avais pas passé une telle soirée cinéma sans sortir de chez moi, profitant à 100% du film qui se déroule devant moi ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire