lundi 23 juillet 2018

épisode 113 : Ntelfix en vrac

Ceci n'est pas qu'une infâme publicité pour un site de streaming légal, dont le nom en lettres rouges commence par N. Mais ça fait globalement un an que j'ai souscrit un abonnement, et j'ai regardé ou découvert plein de trucs, plus ou moins bien. Et en suivant les sorties très régulières d'articles critiques que la majorité de mon lectorat publie comme des "vracs", je me suis dit que j'allais faire de même. En éditant l'historique, j'ai regardé tout pile 1138 épisodes/films/contenus vidéos sur cette plateforme. 

Encore une perche tendue pour parler de Star Wars ?

Alors, place au bilan, non exhaustif, parce que bon, le but c'est quand même que vous restiez jusqu'à la fin de l'article... Et je ne vais causer que des œuvres que j'ai découvertes cette année.

Speed Racer : c'est très beau, excessivement flashy, et avec un fond plus profond qu'il n'y paraît au premier abord. Le scénario n'est pas forcément le truc le plus original filmé par les Wachowskis mais ça fonctionne bien et offre des belles scènes de course.

Marvel's Iron Fist, Jessica Jones, Luke Cage, Daredevil, Defenders et Punisher : alors, la première saison de Jessica Jones est vraiment très bien (parce que David Tennant en meilleur super méchant depuis des lustres), Daredevil est assez sympa aussi, les 2 saisons de Luke  Cage (la série afro américaine de Marvel) offrent une ambiance sympa mais un scénario plus que poussif, et le reste des séries a très peu d'intérêt. Et puis Iron Fist, c'est pas totalement mauvais, mais presque... 

Il est de retour : ça c'est le film dont on se demande ce qu'il fait là. C'est un film allemand qui part du principe qu'Hitler ne meurt pas dans son bunker mais se retrouve téléporté à notre époque, au même endroit. À aucun moment il ne se cache ou dissimule son identité, et il finit star de la télé avec une influence grandissante parce que les gens le prennent pour un acteur provocateur et subversif. Plein de bons questionnements sur notre société actuelle.

Er ist wieder da! Allez le voir!

Les Goonies : bon, ok, je l'avais déjà vu, c'est juste l'occasion d'une critique sur la plateforme : le catalogue augmente mais certains films disparaissent sans crier gare... Et c'est très frustrant, en payant un service, de se croire posséder le film, comme on posséderait un DVD, puis de voir que le mois d'après il a disparu furtivement....

Breaking Bad : une excellente série, vu le temps depuis lequel elle est sortie, et vu la quantité de produits dérivés, je ne perdrai pas de temps à parler du pitch. La série est bien réaliste, Bryan Cranston est vraiment très bon, à la fois en père de famille et en fabriquant de drogue. La série prend bien aux tripes, ce qui est aussi peut être sa faiblesse: la descente de Walter White est telle qu'au final on est presque content que la série soit finie pour pouvoir passer à un truc plus léger. 

Bright : Will Smith dans un film noir qui prend place dans un univers à la Shadowrun mais sans les droits d'adaptation. Au final, on est devant une enquête de police paranormale qui ne va pas révolutionner le cinéma mais qui reste un divertissement sympa. La ségrégation contre les orcs sert à critiquer le racisme dans notre société, cela dit on ne peut pas dire que cela soit fait de façon subtile, plutôt au tracto-pelle. Reste que l'univers est sympathique. Un film entièrement Netflix, avec aucune autre diffusion.

Le trailer de la suite : "si des gens jouent à Shadowrun..."

New girl : une sitcom à la Friends, sympathique, on y évite les rires pré enregistrés. Pas forcément novateur, mais bon, y a Zooey Deschanel. Voilà, pas grand chose à dire de plus.

Stranger Things : la série qui se vante d'être un concentré de nostalgie des années 80. Et en effet, on a l'impression de voir la bande de gamins des Goonies ou de E.T.. Au delà de l'exercice de nostalgie, la série est vraiment très bien, un peu lente peut être, mais c'est dans son ADN, souvenez-vous, avant les films se permettaient de la mise en place et tout n'explosait pas dès les premières minutes. D'habitude je n'aime pas trop les personnages joués par des enfants, mais là aucun souci. Je préfère la saison 1, même si Sam-Mikey Gamegie joue dans la seconde.

The end of the F***ing world : une mini série vraiment décalée, assez dérangeante mais très très bien; à ne simplement pas regarder quand on recherche un truc joyeux; parce que bon, c'est de l'humour noir, certes, mais quand même très très noir. Les deux personnages principaux parlent sous forme de voix off et donnent le ton très vite : James nous explique qu'il pense être un psychopathe, et qu'à neuf ans il a plongé la main dans un friteuse pour ressentir quelque chose, et qu'il est en quête d'un humain à tuer pour changer des animaux... Mais ça se regarde d'un coup, les épisodes sont courts, on en redemanderait !

Van Helsing (la série) : enfin la série.... Juste l'épisode 1... Parce que le scénario était tellement naze, le jeu des acteurs, les décors et la photographie criaient tellement le navet que je n'ai pas réussi à aller au delà. Ah oui, juste un truc, "Van Helsing", niveau ambiance je m'attendais pas à du contemporain avec des mitraillettes et des zombies... 

Black Lightning : à part le concept de la famille entière qui a des supers pouvoirs, rien de bien novateur ni fondamentalement de très intéressant. La série afro américaine de DC. Vous avez sûrement du temps pour aller regarder autre chose.

Altered Carbon : une série de SF avec du budget et de l'ambition. Le concept principal est que l'on peut télécharger son esprit de corps en corps et ainsi éviter la mort de son enveloppe physique. La série prends la forme d'une enquête avec un côté film noir, et en creusant plus ou moins ses sujets aborde des thèmes commela religion,  l'intelligence artificielle.... Certains épisodes sont un peu confus, mais globalement une bonne série, vous pouvez y aller.

Dirk Gently : YES ! BEST SÉRIE EVER ! Bon, c'est peut être l'enthousiasme post visionnage, mais pour que je regarde une série deux fois d'affilée... Totalement ma came! Deux saisons, deux histoires quasiment séparées, deux univers totalement déjantés, qu'on ne comprend qu'après plusieurs épisodes. Tous les personnages sont très bons, barrés mais très bons. Et Elijah Wood a sûrement gardé la babiole de Sauron parce qu'il ne prend pas une ride !

Orange is the New Black : ça c'est la bonne surprise alors que j'y allais sans grande conviction. Je ne sais pas quel est le degré de réalisme de la description de la vie dans une prison de basse sécurité, mais on rentre très vite dans l'ambiance. On pourrait arguer qu'on tombe dans certains clichés mais tout est plutôt bien écrit. Les personnages venant des diverses couches de la société et de diverses origines, on peut alors développer plein d'intrigues différentes, notamment grâce à des flashbacks, puis voir comment toutes ces femmes apprennent à vivre ensemble. Bon, certains épisodes semblent un peu inutiles quand ils parlent d'un personnage qui ne nous a pas fait vibrer. La saison 6 arrive bientôt, vous avez juste le temps de (re)regarder les cinq premières.

The Musketeers : une série en costumes, vaguement inspirée de l'oeuvre de Dumas. Les scenarii ne sont pas forcément fous mais l'ambiance est vraiment très sympa, légère tout en se permettant des épisodes plus sombres. J'y ai retrouvé un peu de l'esprit que j'aime dans la série Zorro de Disney. Bon, après, les décors ne sont pas très fidèles... Prague, ce n'est pas Paris. Mais on passe à chaque fois un bon moment. Et puis le rôle du cardinal de Richelieu va si bien à ce bon docteur Capaldi.

Le thème principal, on sent bien la patte de Murray Gold, compositeur attitré des saisons modernes de Doctor Who.

Snowpiercer : un excellent film post apo qui prend aux tripes dès le début. Toute l'humanité survivante est dans un train qui ne s'arrête jamais. La façon de filmer au début montre bien le côté exigu du train, et très pesant, très sombre (des plans ont un angle qui montrent bien que les personnages sont entassés les uns sur les autres) avant de s'ouvrir vers l'extérieur grâce à la vue par les fenêtres. Même s'il ne s'agit que d'une illusion de liberté, car tout ne reste qu'un grand huis clos.
Un mot de la très grande violence du film. Sans être forcément très gore, le film est très violent, par certains certaines scènes de combat, mais surtout par des scènes plus psychologiques, comme la “ punition” en exposant au froid le bras d'un homme ou le récit du héros sur les premiers jours dans le train, qui lui ont appris le goût de la chair humaine, avec une prédilection pour la viande plus goûteuse des bébés…
Une question de cohérence m'a taraudé pendant tout le film: pourquoi s'encombrer des derniers wagons? La réponse vient sur la fin. Reste la question suivante: pourquoi ne jamais s'arrêter? Pourquoi ne jamais aller explorer? Nous dirons que la Machine qui fait avancer le train et maintient tout le bouzin à bonne température en fournissant une énergie illimitée ne doit pas s'arrêter…
Au final, un film post apo, mais il pourrait s'agir d'une dystopie sans même avoir le côté post apocalyptique. La planète se résume quasiment au train, et cela pourrait presque n'être qu'un prétexte, pour mettre en scène ce genre de conflit de caste.

Frontier : Jason Momoa, des jolis costumes mais un budget et des décors qui semblent tout de même limités et un scénario un peu confus. Pas grand chose à ajouter. Si ce n'est que vous êtes fans de Ronon Dex ou de Khal Drogo, allez plutôt mater Star Wars the Clone Wars avant la reprise de la série.

La Casa de Papel : un très bon concept pour une série qu'il fallait que je regarde pour pas paraître vieux jeu. L'occasion d'une autre critique sur le fonctionnement de Netflix qui annonce cette série comme une "série originale Netflix" alors que non ! Ils l'ont achetée et en sont les diffuseurs exclusifs hors d'Espagne, mais pas les créateurs ! Et la progression est lente , rythmée d'épisodes un peu grotesques: les personnages se mettent à faire n'importe quoi, ce qui crée l'intrigue, mais en fait, le plan est tellement parfait que c'était prévu! Et au bout de 4 comportements débiles, mais prévus, on se demande juste pourquoi avoir recruté ces abrutis si on avait prévu qu'ils allaient faire de la merde toutes les deux heures... Au final, il y a quand même de beaux moments de bravoure qui en font une bonne série !

Bellaciao, popularisé par la Casa de Papel. Un chant de partisans ITALIEN, bien trop repris par des chanteurs (hum) français...

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