jeudi 8 août 2019

épisode 156 : Eine kleine Nachtmusik


Fichtre, que s'est-il passé? Où donc est passé ce mois de juillet? Et dire que j'avais réussi à tenir un rythme plus que convenable depuis le début de l'année. Et puis là, bim! Les vacances d'été ! Bon, il reste encore quelques jours de congés pour me remettre à publier quelques articles. Et accessoirement pour prendre un peu d'avance, et programmer deux ou trois trucs... Vous n'avez pas réellement cru que je publiais des choses avant 10h du matin? Ou après minuit? Ce ne serait pas sérieux voyons!

En cette période de canicule orageuse (je viens juste de refaire mon brushing à coup d'averse d'orage), quoi de mieux pour relancer l'activité de ce blog en toute fraîcheur qu'un petit retour sur ce mois écoulé, en commençant par Rammstein.


Alors, oui, je sais, cette article arrive aussi à point que les carabiniers. Parce que Rammstein, ça fait bien 2 ou 3 semaines qu'ils sont passés à Paris... Plus précisément à La Défense. Ça faisait des lustres que je n'avais pas fait de concert, cette rare occasion semblait parfaite pour s'y remettre. Enfin, s'y remettre... Un ou deux par an ce serait déjà acceptable.






J'en profite pour remercier ce bon ami Busquo. Malgré sa volonté de profiter à fond, il n'a heureusement pu s'empêcher de prendre quelques clichés. Il avait déjà fait un très joli boulot sur Omnia qui lui avait pris tout le concert.


La salle, une arène façon Rome décadente, nous accueille sous son plafond beaucoup trop haut. Une température bien trop élevée stagne à l'extérieur, heureusement avec les rues alentours barrées pour l'événement et les nombreuses entrées qui avalent du métalleux (et pas que d'ailleurs) à une vitesse effrénée, nous nous retrouvons rapidement dans la pénombre climatisée. 
La première partie était pour le moins originale. Un duo qui jouait du... Rammstein! Pas tellement de concurrence possible parce que le duo Jatekok reprend toutes les chansons les plus connues avec seulement leurs pianos. Le parti pris est intéressant. Pas forcément réussi à chaque chanson, mais intéressant. Certains morceaux des allemands se prêtent mieux que d'autres à l'adaptation pianistique des deux françaises. Ceci dit, et passée la surprise d'entendre ce pour quoi on est venu, mais au piano, la foule finit par s'y retrouver. D'autant plus quand les membres de Rammstein rejoignent Jatekok sur leur morceau Engel. Sans s'approcher de gens comme les Piano Guys (typiquement ce que j'ai en tête en parlant d'adaptation de musiques pour piano, et violoncelle, certes), Jatekok offre une intro fort sympathique, dans le thème de la soirée et surtout qui permet ensuite de déguster Rammstein sans pollution métallique préalable.

On en arrive ensuite à la pièce de résistance. Rammstein envoie du très lourd. Beaucoup de chansons viennent de leur dernier album, que je n'ai malheureusement pas eu le temps d'écouter avant le concert, mais on retrouve aussi beaucoup d'autres des anciens albums. Sauf de Rosenrot.
L'occasion de découvrir donc les nouveaux titres, ou de sentir ses poils se hérisser sur les anciens ! La mise en scène est parfaitement maîtrisée, avec des décors dantesques façon cathédrale industrielle qui semblent s'animer sous les faisceaux lumineux qui créent des ambiances distinctes selon les chansons. Le gigantisme des scénographies compense l'absence d'un écran géant, c'est vrai qu'à une telle distance de la scène, Lindemann et ses comparses sont bien petits.

Parmi les morceaux les plus marquants visuellement, une mention particulière pour Mein Teil et Puppe. Mein Teil était l'un des clips que je regardais le plus, pendant mes années lycée, quand je n'avais pas d'Internet, seulement un stock d'une vingtaine de clips tournant en boucle sur mon premier ordinateur... Quel plaisir de retrouver en live Lindemann jouant du lance-flamme envers son claviériste, en tenue ignifugée, au fond de sa marmite. Et un musicien allemand ça ne semble pas cuire aussi vite que prévu, alors on passe au canon lance-flamme !
Puppe est extrait du dernier album, lors de sa représentation, un "petit" écran vertical nous immerge au coeur de l'action. Le point de vue alterne alors entre une vue subjective du chanteur regardant dans le landau géant apporté sur la scène, et du point de vue du "bébé", regardant avec appréhension ce maître de la pyrotechnie. Forcément, le landau finit par s'embrasser, le visage déformé du "bébé" grimaçant sur l'écran.

Et les flammes ne sont pas cantonnées à la scène. Au bout d'un quart du show (difficile à dire exactement au bout de plus d'un mois), quand je me disais justement que la climatisation de l'Arena était la bienvenue vue la quantité de spectateurs, des jets de flammes dantesques partent des îlots au milieu de la fosse. Non contents de faire monter la température dans la salle de plusieurs degrés, ces volutes incandescentes remplissent aussitôt l'atmosphère d'une fumée épaisse.

Un concert dantesque, avec des déluges de pyrotechnie, de décibels et d'effets lumineux... On en redemanderait... En tous cas, un de mes concerts préférés, si ce n'est le plus gigantesque et démesuré. Si vous avez l'occasion d'y aller, foncez !


Avant de passer à la suite de l'article, mes lecteurs trouvent que la fin de certains de mes articles est un peu abrupte. Et c'est vrai que ce n'est pas aussi facile à écrire qu'une intro, quand on est motivé par le sujet que l'on va traiter. Du coup pour remédier à  cela, je vou

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