Mes meilleurs vœux pour la nouvelle année qui va bientôt commencer, et amusez-vous bien pour le réveillon (moi je suis en train d'écrire un article de blog, chacun son truc (non c'est faux bien sûr)). A présent que ça c'est dit (et lu si vous êtes là), vous pouvez retourner festoyer, et tant pis pour la modération tant que vous ne prenez pas le volant ! Buvez un verre à ma santé !
Bon, si vous êtes encore là, passons comme son titre l'indique à un petit bilan des différentes séries que j'ai vues depuis le dernier bilan, essentiellement centré sur les séries Netflix. Il faut dire que Netflix permet de voir son historique sous forme d'un tableur... c'est intéressant, mais surtout super flippant en fait. Ça soulève une question primordiale: comment on peut-on faire pour regarder plus de temps de vidéos qu'il n'existe d'heures dans les journées concernées? ...
Commençons par les plats de résistance avant de finir par une liste de trucs en vrac depuis juillet 2018, comme ça, les trucs dont je veux vraiment parler sont accessibles tout de suite, le reste seulement si vous êtes en famille et que vous ne voulez plus entendre tante Josette parler politique.
Good Omens. L'adaptation du roman éponyme de Gaiman et Pratchett. Les deux acteurs principaux font merveille dans leurs rôles respectifs d'ange et de démon qui veulent préserver la paix et le statu quo entre leurs deux factions pour éviter à la Terre de devenir le champ de bataille d'une guerre céleste dévastatrice. C'est l'une des premières fois où, ayant lu le bouquin avant, les images qu'on me proposait n'allaient pas à l'encontre de mon imagination. Adaptation Ernest's brain proof donc. C'est drôle, bien écrit, britannique à souhait, ne boudez pas votre plaisir, surtout que cette série obtient ici la note de DrWho / 20.
Le Prince des dragons. La série en cours du créateur d'Avatar le dernier maître de l'air. De la fantasy comme on l'aime, avec des personnages bien écrits qui ont tous une bonne évolution tout au long des trois saisons disponibles pour le moment. Des elfes, des dragons, de la magie... avec une vision qui quitte un peu les clichés habituels. Une mention pour le naturel avec lequel la série met en avant des personnages de couleur, métissés, handicapés, homosexuels ... sans que l'on puisse en toute bonne foi trouver leur présence artificielle. Notons encore les nombreux clins d'œil à la pop culture. S'il y a bien un défaut, malgré la direction artiste fabuleuse, comme toute la série est animée par ordinateur, les créateurs ont baissé le framerate des personnages pour se rapprocher d'un rendu artisanal.
The Witcher. Bon, guère surprenant de trouver cette série dans cet article. Mais l'adaptation du livre est vraiment bien foutue. Géralt est convaincant, les autres personnages aussi, tout est vraiment proche du livre, ce qui est aussi un léger défaut : les livres n'ont sur leurs premiers tomes pas tellement de fil conducteur ni de chronologie bien établie. Du coup, la série non plus. Et certains choix de casting m'ont un peu dérangé en comparaison de leur Alterego vidéoludique, mais ce n'est pas une critique valable (à moins de faire mon rageux fan de Star Wars qui critique si tout n'est pas au pixel près ce qu'il avait imaginé). Globalement très satisfait de cette série.
Les "trépidantes aventures de Gérard le magicien" ? Dommage qu'il ne s'agisse que d'un fake...
Brooklyn 99. Meilleure sitcom de cet article. Pas de bar comme décor principal, mais le commissariat, qui est un bien meilleur prétexte pour rassembler des personnages très différents. C'est très drôle, les personnages sont presque tous attachants et le côté "police" n'est pas qu'un prétexte, et on a certaines enquêtes vraiment bien ficelées. Cette série obtient donc la note mirifique de VF d'Anakin / 20.
Maintenant, que les gros morceaux sont passés, la suite. Y a de tout. Du très bon, du moyen, du vraiment pas top... Faites votre choix.
How I Met your Mother? Qu'est ce que cette série fait dans ce listing? Simplement que Netflix m'a permis de la finir pour la première fois. Eh bien c'est pas terrible. Après plusieurs années sans vraiment se renouveler mais en conservant plus ou moins la saveur du début, la fin tente quelque chose d'un peu différent, et c'est long, pas très drôle avec un gros goût de "tout ça pour ça???".
Star Trek, la série originale. Ça a sacrément vieilli, ne nous mentons pas, mais c'est très agréable, au final assez fondateur dans le paysage pop et les films qui suivent donnent un petit coup d’œil critique fort bienvenu façon "il a bien changé mon vaisseau depuis qu'on l'a réparé, maintenant qu'on a du budget et des effets spéciaux corrects".
Sense8. La série des Wachowskis. Pas mal de budget, une histoire prenante, des personnages vraiment sympa à suivre et qui évoluent d'une saison à l'autre. Alors oui, la fin, un peu trop heureuse à mon goût, est aussi un peu rapide, à mettre en lien avec la fin de la série prévue par Netflix au vu de l'audience un peu faible par rapport au coût de la série. N'en reste pas moins une superbe oeuvre, ode à la tolérance. Et sans vouloir m'avancer, vu l'implication des réalisatrices/créatrices et de certaines actrices, les personnages LGBT me semblent bien écrits. Regardez cette série.
Poldark. Une série romantique et dramatique, en costumes, avec une jolie photographie. Très plaisant même si j'ai été un peu trompé par la bande-annonce. Le costume de tunique rouge, c'est 10 minutes de l'épisode 1, et l'action... celle de la bande-annonce résume bien celle de la saison 1 en entier. Ça n'en reste pas moins assez prenant, même si le personnage principal mérite bien sa petite baffe de temps à autre; mais on trouve un peu ça dans des films comme Orgueils et Préjugés. D'ailleurs si vous avez aimé, vous aimerez aussi Poldark. La série décroche la note de Kili / 20.
Misfits. Des superpouvoirs mais avec un traitement bien plus réaliste au moins au début. Les personnages n'essayent pas de sauver le monde, ce sont des paumés qui font des travaux d'interêt général ! La qualité n'est pas constante sur toute la série, et pas mal d'épisodes sont des histoires indépendantes, à voir si c'est un reproche, moi j'apprécie. Notez quand même que la série n'est pas tout public.
Lucifer. Le diable s'ennuyait, il a quitté les enfers pour tenir un nightclub aux états unis. Il se retrouve embringué dans une enquête policière, attiré par l'enquêtrice. Et puis il décide de s'imposer consultant auprès de la police, sans réelle justification scénaristique. Dans les premières saisons, produites hors Netflix, on est face à une série policière type Mentalist ou Castle à ceci près que le personnage principal a quelques capacités hors du commun, mais assez peu exploitées. C'est agréable, et on retrouve un fil conducteur lié au paradis qui veut que Lucifer retourne à son poste. La dernière saison, produite par Netflix change pas mal: plus d'effets spéciaux plus ou moins réussis pour mettre sur le devant de la scène anges et démons, ce qui modifie pas mal le ton de la série. Mais ça reste toujours agréable. Pas la série de l'année, mais sympathique.
Luther. Une série policière britannique. Idris Elba en flic violent dont les méthodes dérangent. Il se retrouve confronté à une psychopathe qu'il sait coupable mais sans moyen de le prouver, créant une bonne alchimie entre les deux personnages. Très cool, mais clairement pas pour les plus jeunes. Seulement cette série a le syndrome de la saison de trop. Quand une fin de saison vous semble parfaite, et bien vous y êtes, n'allez pas plus loin, ce serait gâcher.
Les voyageurs du temps. Des voyages temporels mais sans trop de budget. Du futur arrivent des voyageurs, prenant le contrôle de personnes juste avant leur mort. On suit une équipe de voyageurs, à notre époque, qui tente d'éviter des grandes calamités à venir. C'est créé par un créateur de Stargate, ça recycle des vieux acteurs de Stargate, ça sent les épisodes de Stargate qui se déroulent sur Terre. Sympathique, sans être novateur pour un sou. Vous avez peut être mieux à regarder dans cette liste.
Timeless. Quelle surprise, des voyages dans le temps. Cette fois on se balade un peu partout. Le côté positif : les moindres actions semblent avoir des répercussions, dès l'épisode 1 l'héroïne a des changements dans sa vie en rentrant dans le présent. Les points négatifs : les antagonistes qu'on poursuit à travers le temps n'ont eux pas tant de modifications, à chaque épisode, on découvre que les "méchants" sont en fait contrôlés par des "encore plus grands méchants/complots qui gouvernent le monde" et on monte d'un niveau à chaque fois. Vous avez clairement mieux à regarder dans cette liste.
Outlander. Une femme des années 1945 se retrouve, pendant son voyage de noces en Écosse, transportée deux cents en arrière. Elle y reste suffisamment pour s'éprendre d'un Highlander du 18ème siècle, se retrouvant ainsi partagée entre deux hommes, et deux époques. C'est un mélange de fantasy, de série historique (avec de vrais éléments puisque les personnages vont essayer de changer le cours de certaines choses) et de série romantique façon Poldark. C'est assez prenant, mais attention, certaines scènes sont très violentes, l'héroïne ne pouvant pas voyager sans essuyer une tentative de viol en moins de 10 minutes d'épisodes.
Umbrella Academy. Les ingrédients sont là pour en faire une série de super pouvoirs assez originale, mais au final l'ambiance et les personnages ne font pas oublier l'ennui qui se dégage de la saison 1. Le cliffhanger final arrive depuis la moitié de la saison, avec ses gros sabots, et du coup on n'attend qu'assez peu la saison 2. Le syndrome de la mayonnaise ratée avec pourtant les meilleurs ingrédients. Captain America First Avenger / 20.
Fairy Tail. La série shonen du classement. Rien de forcément très original mais c'est très agréable. La surenchère de pouvoirs habituelle, les ennemis toujours plus forts, les héros qui évoluent en parallèle, une musique épique qui pète la classe, des moments de bravoure et d'émotion pour le spectateur... La recette fonctionne, une mention particulière pour un arc où les héros disparaissent pendant sept ans, bloqués dans une autre temporalité. Et clairement, par rapport aux répercussions possibles qu'Avengers ne montre pas après le Snap, Fairy Tail gère ça tellement mieux. Poing d'acier du dragon / 20.
Avatar, le dernier maître de l'air. La série animée. C'est très cool, comme pour le Prince Dragon les personnages sont tous très cools et ont une bonne évolution au cours de la série. L'univers décrit est une fois encore assez original par rapport aux univers de fantasy habituels, séparent le monde selon de grandes nations, chacune liée à un élément, et ayant des éléments visuels culturels bien distincts. Allez y, faites moi confiance et regardez.
The good place. Une sitcom très coloré et vraiment originale. Les personnages sont décédés et se retrouvent au paradis, au bon endroit, mais certains semblent cacher un secret: il y a erreur sur la personne et leur place est plutôt au mauvais endroit. C'est très drôle et nous pousse à plein de réflexions philosophiques sur la morale, la religion... Allez-y !
13 raisons why. Une série très prenante sur le harcèlement et le suicide.Le concept d'origine tient bien sur la saison 1, fonctionne encore sur la seconde mais n'a plus de rapport avec la troisième, même si elle reste intéressante. L'héroïne (enfin, j'ai pas d'autre terme) s'est suicidée au tout début, et a enregistré 13 cassettes, expliquant ses raisons, à destination de ses harceleurs, permettant alors au spectateur de comprendre toute l'histoire au fur et à mesure des cassettes. C'est prenant, parfois révoltant, et très chamboulant. Simplement, ne prenez pas ça comme un intermède sur le pouce.
Peaky Blinders. Des costumes, une photographie au petits oignons, une immersion très prenante dans une famille mafieuse de Birmingham. Un petit côté "Parrain" fort sympathique et une bonne évolution des personnages, la série s'étendant sur bon nombre d'années. Un bémol demeure: plusieurs saisons font monter la pression sur la famille au fil des épisodes pour se résoudre d'un coup de deus ex machina final sans préparation préalable. C'est assez frustrant et ça finit par désamorcer la tension dramatique des saisons suivantes.
The Terror (saison 1). Le roman de Dan Simmons était prenant, oppressant, ne dévoilait pas trop vite qu'elle était la terreur de son titre. J'avais aimé. La série a des décors et des acteurs au top, mais c'est tout. L'écriture n'est pas du tout équilibrée, on s'ennuie ferme pendant 2h avant de se prendre une giclée de scénar concentré et mal amené. Et la terreur, on la voit beaucoup trop vite, et beaucoup trop vu sa tête numérique des années 2000. À éviter. Remboursez moi le temps perdu à mater ça.
Et voilà, je spoile salement, ne me remerciez pas. Faites plutôt le calcul: votre salaire horaire, 10h de gagnées... Je ne vous demande que 20%...
The Boys. Adaptée des comics éponymes par Amazon cette saison 1 propose quelque chose d'un peu différent, mais c'est très bien foutu. Un très bon traitement des super héros dans un univers bien plus réaliste où les puissants sont facilement des ordures quand n'existe aucun contre pouvoir. Que du bon, jusqu'au 10 dernières minutes de la saison. Les scénaristes se sont dit que pour finir ce serait cool que les personnages se mettent à faire n'importe quoi, sans logique avec leur écriture tout au long de la saison. Ah oui, sacrément 18+.
Jack Ryan. Un goût de film d'espionnage des années 90. C'est sympathique mais pas du tout novateur. Ça se regarde même si certains épisodes traînent un peu.
American Gods. L'adaptation du roman de Gaiman. Très jolie visuellement, de très bons personnages (sauf le principal, comme souvent), mais une histoire au final assez poussive, un peu comme dans le bouquin me direz vous... Tout le potentiel n'est pas forcément exploité, cela dit, j'attends la saison 3
The expanse. Une bonne série de science-fiction avec un petit goût à l'ancienne. Fort sympathique, doublée d'un côté enquête. De la bonne SF, au final assez peu de choses à dire parce que je l'ai regardée il y a un moment et presque trop rapidement. Mais c'était cool.
Carnival Row. Moi qui pensait que la carrière d'Orlando Bloom n'avait pas survécu à son retour plein de fan service outrancier et de maquillage dégueu dans le Hobbit. Très bien épaulée par Cara Delevingne, il incarne le héros de Carnival Row. De la fantasy steampunk avec des races féeriques confrontées à la domination humaine et une sombre enquête façon Jack l'éventreur. La révélation finale de la saison 1 ne casse pas trois pattes à un canard mais l'univers est très cool, plusieurs sous intrigues permettent de développer thèmes et personnages différents, avec toujours un gros coup de projecteur sur le racisme. Jetez-y un oeil.
Et pour finir, Pennyworth. La série random d'Amazon sur la jeunesse du majordome le plus connu des films de Supers. Cette série semble d'abord se situer dans les années 30. Puis les années 60. Puis 30. Au final, l'univers est totalement phantasmé, mais reprend des éléments random réels, venant d'époques random. J'ai passé tellement de temps à chercher des références historiques sur wikipédia, rien ne va... Même la cohérence interne... Ce fameux Alfred, vétéran de guerre, de retour de 10 ans de conflit, et qui a 25 ans... Les interactions, les personnages, rien ne tient la route par rapport à l'épisode précédent... Alfred de Nolan se retourne dans sa tombe... Enfin il s'étrangle avec son verre de rouge sur sa terrasse italienne...
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