dimanche 29 novembre 2020
épisode 188 : Rest In Peace my Lord
dimanche 22 novembre 2020
épisode 187 : Philipp Urlich
Et sans transition, dans l'exubérance de publication sur mon blog, un billet sur un illustrateur que j'ai découvert sur Twitter et qui a eu la gentillesse de me permettre d'utiliser ses illustrations ici. Ce dont je le remercie beaucoup !
Philipp Urlich est suisse et a fait des études d'art dans les années 90. Il exerce son talent en freelance, plus comme un hobby, réalisant de temps à autre des illustrations pour des jeux de rôle. Il peint principalement de magnifiques environnements fantastiques et adore illustrer des dragons. Il cite dans ses influences Frazetta, Möbius ou Bierstadt (qui sera le prochain artiste à avoir droit à son billet sur ce blog). Ses paysages sont tous très immersifs et lui servent à expérimenter différentes techniques numériques; l'une des illustrations ci-dessous a par exemple été réalisée à 99% au pavé tactile et seulement avec des "brosses" rondes ! Mais plutôt que de continuer ce paragraphe, perdons nous dans ses visions de paysages de fantasy !
Vous pouvez suivre Philipp Urlich sur ses réseaux sociaux : Instagram (@philippurlich; Twitter (@somartist); Twitch (https://www.twitch.tv/somartist) et retrouver ses œuvres sur Artstation.
La plupart des informations de ce billet sont issues de cette interview (en anglais) et de celle-ci (en anglais aussi; mais Google traduction fait bien les choses).
samedi 21 novembre 2020
épisode 186 : Vous ne regarderez plus tourner ce poireau
Mais le but de cet article n'était pas (uniquement) de vous montrer cette vidéo (surtout que 97,3% des lecteurs de ce blog l'ont déjà vue (oui, c'est de toi que je parle^^)). En déambulant sur les réseaux sociaux, je suis retombé sur un montage tout pété sur Ievan Polkka. Ievan Polkka ! Comment ça vous ne vous rappelez plus de cette chanson ? Je ne suis pourtant pas si vieux (ce n'est qu'une coïncidence sans fondement si la vidéo partagée au-dessus m'affuble du délicat sobriquet de "papy"). Pour vous rafraîchir la mémoire, voici la chanson en question; dans une vidéo dont la qualité à la définition faiblarde donne déjà le ton quant à l'âge du bouzin.
Ievan Polkka, à l'origine, c'est une chanson populaire finlandaise datant des années 30. Ah, on me dit dans l'oreillette qu'à moins de passer pour un boomer, il va falloir bientôt préciser qu'il s'agit bien sûr des années 1930 ! La confusion sera faisable, vu que nous serons sûrement de retour dans les années 30 d'ici un ou deux articles de ce blog. Ievan Polkka donc, est chantée initialement dans un dialecte finlandais. Et si vous connaissez ce titre, c'est presque à coup sûr à cause de la reprise faite en 1995 par Loituma; mais surtout grâce à Internet! En 2006, une animation flash avec un poireau et une boucle musicale de quelques dizaines de secondes se répandent sur la toile. Selon votre nationalité, et votre âge, vous connaissez peut-être ce meme comme "la chanson du poireau", "Loituma Girl" ou "leek spin". Cette animation flash s'accompagne encore, pour les versions françaises, d'un compteur de temps :
jeudi 27 août 2020
épisode 185 : Les reliefs des vacances
Aujourd'hui, nous faisons une petite session de diapos de vacances, à ceci près que je ne vais pas vous embêter avec des photos de mémé ou de tatie dont vous n'aurez rien à faire, mais des photos de paysage, dont vous n'avez potentiellement pas plus de chose à faire. Aussi, pour augmenter un peu l'intérêt, les photos suivantes sont en 3D. Comment s'y prend-on ? Les images ci-dessous sont séparées en deux (je suis sûr que vous ne l'aviez pas vu), la partie droite pour l’œil droit, la gauche pour le gauche ! Pour pouvoir profiter du relief, il s'agit donc de maintenir son regard parallèle. En tentant de faire la mise au point sur l'un ou l'autre des côtés, forcément, les yeux ne sont plus parallèles et les deux yeux regardent la même image, donc pas de 3D. Il faut donc regarder dans le vague, en conservant les yeux parallèles, en approchant beaucoup l'image des yeux, puis en l'écartant lentement, toujours en gardant les yeux parallèles, la 3D finit par apparaître ! Ou pas, c'est pas forcément évident, mais je garantis que ça fonctionne, même si la qualité de la photographie n'est pas fabuleuse (autant à cause du petit appareil/téléphone que des maigres talents de l'opérateur).
Selon la résolution, et la taille de votre écran, n'hésitez pas à cliquer sur l'image pour ouvrir l'image en grand, et/ou la sauvegarder si vous êtes sur téléphone. Sur ce, bon passage dans le Jura !
Idéalement, je pense que voici la façon la plus simple pour les regarder.
dimanche 19 juillet 2020
épisode 184 : Jerry Vanderstelt
jeudi 11 juin 2020
épisode 183 : That's the sound of da Police
Bien le bonjour toi qui es encore là à lire ce blog. Ça fait un petit moment que je n'ai pas posté. Mais ça fait un petit moment aussi que je me dis que j'ai des trucs à dire, pas forcément intéressants, mais ça me fait plaisir. Aujourd'hui, un peu d'actualités. On va dire que je copie sur le camarade Amaury qui a pondu un article d'actualité il y a peu. L'actualité, c'est le terrible destin de George Floyd et les mouvements déclenchés tout autour du monde. Clairement j'ai assez peu de légitimité à parler de Black Lives Matter et de racisme. Est-il besoin de préciser tout le mal que je pense du racisme ou de toutes les discriminations ? Je ne sais pas quels changements vont être amenés par les mouvements d'indignation et de lutte contre le racisme, et je n'ai pas la prétention de parler de ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique. Je ne vais causer que de ce qu'on peut voir dans l'hexagone où les victimes de violences policières et leurs familles réclament justice.
Le moins qu'on puisse dire sur les réseaux sociaux c'est que le sujet polarise très vite, au point même, en pleine journée de deuil pour les victimes et de révolte contre leurs assassinats de faire apparaître des hashtags de soutien aux forces de l'ordre. Je ne vais pas appeler à la violence contre une quelconque institution, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais on atteignait là un summum d'indécence. Un peu à la façon du détournement d'attention par le All Lives Matter… à ce sujet, j'ai trouvé nombre de déclinaisons d'illustrations expliquant le problème. J'espère que les personnes qui me lisent n'ont pas besoin d'explications (voici l'image quand même), parce que flemme de devoir expliquer des trucs qui ne devraient pas en avoir besoin.
Le ministre de l'Intérieur a simplement rappelé la loi : que les fautes et les propos racistes des policiers devaient être sanctionnés. Mais pour le syndicat Alliance, il s'agit d'une menace et d'un État qui lâche sa police. pic.twitter.com/gRODSOmEI7— David Perrotin (@davidperrotin) June 3, 2020
Étrangement, ce que Monsieur Alliance considère comme une menace contre la police, moi je vois ça comme une menace du syndicat contre le gouvernement pour avoir le droit de continuer à faire de la merde impunément... Bien sûr, ce n'est que mon interprétation hein... Ah, c'est aussi celle de nombre de gens qui ont vu la vidéo... Et qui ont, à but documentaire bien sûr, complété avec cette jolie image, toujours du syndicat Alliance...
Bien sûr, les autres syndicats sont plus cools non ?
Si toi tu es policier ou un équivalent, je te conseillerai quand même de virer tes syndicats là, parce que avec le contexte actuel, et au lieu de vouloir apaiser les tensions, se défendre d'être racistes et pointer du doigt les agents réellement problématiques, les syndicats veulent juste rajouter de l'huile sur le feu et continuer à pouvoir taper du manifestant et insulter des personnes non blanches en toute impunité. Et avec le culot de venir dire ça tout fort un peu partout...
Les médias en remettent une couche après la dernière allocution du ministre de l'intérieur. Ils ont interviewés les crayons les plus aiguisés de la trousse pour montrer que la police est totalement abattue, en dépression totale après ses annonces, clairement on sent bien que c'est le genou du ministre sur leur cou... Alors déjà, un minimum de décence ce serait trop demander ? Et puis encore une fois, les annonces (oui ce sont des annonces hein, n'oublions pas les méthodes politiques) vont dans le sens de moins de violence et de racisme... Et les forces de l'ordre interrogées en sont presque à quitter le métier... Parce qu'elles ne peuvent plus molester tranquillou des noirs ? Et pourtant, morceaux choisis du ministre (de son discours bien sûr) :
lundi 4 mai 2020
épisode 182 : ... be with us
Alors, point par point de quoi suis-je en train de parler ? Beaucoup trop d'aliens sont des races que l'on a déjà vues ! La galaxie est vaste, très vaste ! Et pourtant, parmi les premiers que l'on voit (ces clients, ce Kubaz, ces aliens (rodiens ou trandoshans)...) tous ont déjà été vus avant dans la Trilogie. Il en va de même de l'ambiance de Nevarro ou d'Alvara 7. Les deux planètes ont une atmosphère très proches de celle de Tatooine (même si la première semble bien plus grise): des déserts, des quartiers sordides comme ceux de Mos Esley ou Mos Espa avec des Jawas, des Singe-lézards Kowakiens , des Ugnaugths, et même les fameux vaporateurs d'humidité de la ferme de Luke Skywalker. Mais bon, nous avions déjà vu ces équipements dans Rogue One, théoriquement utilisés pour récupérer l'humidité des planètes arides, on les y avait vus au milieu d'un champ verdoyant...
Un peu l'impression d'avoir un créateur qui recycle d'anciens assets pour remplir chaque plan. Notons aussi ce fameux œil mécanique, judas électronique qui accueille les visiteurs à la porte du palais de Jabba, avec son dialecte Huttese, et que l'on retrouve à l'identique dans le repère des anciens impériaux (qui n'ont pas dû trouver un modèle parlant le basic..). Lors de la scène finale, le droïde IG11 n'en fait pas exception, tout comme le blaster lourd EWeb à la lourde puissance de feu qui s'oppose à nos héros. Apparu dans l'Empire contre attaque, ce type d'armement fait deux apparitions impressionnantes dans le Mandalorian; à croire qu'au fil du temps le modèle n'a quasiment pas changé et que les malandrins de ce premier épisode ont accès à la technologie de l'Empire. Mais pourquoi pas...
Au delà des décors ou des costumes que l'on a déjà vu, la série comporte aussi des éléments de mise en scène, je pense tout particulièrement à la première scène sur Alvara 7, quand Mando essuie une attaque de Blurrgs sauvages. Hommage? La série en elle-même est un sous produit de Star Wars, hommage aux personnages de Mandalorien tels Boba Fett. Et quand une scène repompe une autre, je trouve ça un peu dommage. Mando, tel Luke Skywalker sur Tatooine, observe de lointains Blurrgs à la macrojumelle, avant de se faire brutalement agresser par l'un d'entre eux qui surgit à l'improviste à moins de deux mètres de l'observateur, dans le champ de ses jumelles. Ainsi Luke Skywalker faisait sa première rencontre de proximité avec les Hommes des Sables en 1977.
Maintenant, passons aux points positifs. Parce que finalement, tout ce que je viens de citer précédemment ne constitue qu'un unique point négatif aux multiples occurrences. Mais j'ai apprécié la série, amateur que je suis de Star Wars (tu l'as vu l'euphémisme là) et de Western, j'ai apprécié cette première saison dans laquelle j'ai senti l'influence de Clone Wars. La série ne développe pas une unique intrigue; même si toute l'histoire forme un tout, plusieurs épisodes racontent des histoires indépendantes qui s'inscrivent dans l'arc principal sans pour autant former des pièces incompréhensibles prises une par une. Et ça, moi j'aime beaucoup ! La durée des épisodes y joue aussi pour beaucoup, variant d'une petite demie heure à près de 50 minutes; ce qui évite d'avoir à subir du remplissage quand l'intrigue est plus courte, ou s'étendant pour racontant la fin de la saison.
Si nous passions maintenant aux éléments positifs en gras et vert du pilote de la série ? Malgré le recyclage mentionné ci-dessus, certaines choses comme la banquise de la première planète gelée (loin d'évoquer Hoth), la première cible alien de Mando ou le Razor Crest ont des designs originaux fort bienvenus. On trouvera par ailleurs une planète forestière un peu plus loin dans la série; et si les véhicules et la végétation qu'on y trouve peuvent rappeler la Lune d'Endor, l'environnement est assez novateur lui aussi. Mais Nevarro ou Alvara 7 et ses Jawas qui ont une bonne présence à l'écran dans leur "chenillard" sont beaucoup plus habituels.
La démonstration de force de Mando dès son arrivée à l'écran pose tout de suite la série comme un produit plus adulte; même si la présence dès la fin de l'épisode de "l'enfant" reste l'une des choses les plus mignonnes que l'univers de Star Wars nous ait pondues. En effet, grâce à une porte automatique, Mando découpe clairement en deux un malfrat; même si rien n'apparaît clairement à l'écran, on se rapproche là des découpages façon Anakin dans La Revanche des Siths qui avaient valu au film un PG13 à sa sortie en salles. Ici, je me dois de spoiler un épisode un peu plus loin, où Mando, assailli par un groupe d'ennemi réussit à s'en débarrasser, un par un, au fur et à mesure, de façon assez brutale et, semble-t-il, mortelle, avant qu'une petite scène finale ne nous les montre enfermés, amochés mais bien vivants. Pourquoi Disney n'es-tu pas fichu de t'en tenir au personnage que tu as toi-même défini? Et cette simple scène change a posteriori tout le ton de l'épisode, rebasculant dans le côté ado de The Clone Wars. Et c'est bien dommage ! Et au même moment, Mando n'a pas hésité à déclencher une balise de repérage, laissant des X-Wings de la nouvelle république détruire une station (et ses occupants). La logique Disney est donc que le personnage principal ne doit pas avoir trop de sang sur les mains, mais s'il se débrouille pour que d'autres fassent le boulot, c'est bon !
Un bon gros point positif de la série à mon goût est son manque de texte explicatif, qu'il apparaisse tel quel, déroulant sur fond étoilé, ou dans la bouche d'un personnage. Ah c'est bien pratique un long monologue pour détailler l'univers au spectateur. Mais c'est vraiment toujours aussi ridicule de voir deux personnages s'expliquer des choses qu'ils connaissent déjà ! Eh bien ici, ce qu'il faut savoir de l'univers est dépeint subtilement par petites touches, au détour d'une réplique, d'un personnage... Les anciens militaires impériaux par exemple nous posent la défaite de l'Empire, mais la survie de petits seigneurs de guerre locaux, qui ne sont pas tous sur la même longueurs d'onde. Est aussi mentionnée "la grande purge", mettant en place par petites touches le passé des personnages et de l'univers. Plutôt une réussite de ce point de vue là ! J'aime vraiment bien les différents troopers impériaux que l'on voit lors de la série : les tout neufs, immaculés, donnant l'impression de retrouver les jours glorieux de Palpatine et de la Trilogie; mais aussi les sales, poussiéreux et cabossés que l'on voit au début. Clairement à court de pièces détachées, ces anciens impériaux se cramponnent à leur gloire passée, entretenant tant bien que mal leurs cuirasses dont le plastacier a mal vieilli, en jaunissant.
Quant au recyclage qui m'a bien embêté lors du premier épisode, ce problème disparaît petit à petit. Clairement, je n'en était pas la cible, le but devait être d'attirer le fan de la Trilogie qui pouvait se raccrocher à ces petites références, avant qu'on ne lui montre des éléments nouveaux au fur et à mesure.
Le personnage de Mando, s'il ne brille pas par son jeu d'acteur (ne nous voyons que son casque, il n'a que peu de lignes de dialogues et les créateurs de Star Wars arrivent plus facilement à faire passer des émotions via un personnage de droïde) fait le taff; badass mais pas non plus invulnérable, très classe (figurinable à l'envie) et reprenant un peu un certain code de moralité que Boba Fett avait dans l'Univers Étendu (Legends, RIP). Il est accompagné par de bons personnages secondaires, comme Cara Dune, ancien trooper de choc et personnage féminin bien badass, IG11 rafistolé, Kuiil...
Les scènes d'action parsèment les épisodes, certaines contiennent de beaux petits moment de bravoure, comme l'arrivée en pleine bataille de tout le clan mandalorien, à la rescousse d'une situation apparemment désespérée ! S'il n'est pas des plus original, le scénario est agréable à suivre au fil des épisodes, et offre un final en deux épisodes très satisfaisant. Sans spoiler, nous assistons à l'arrivée d'un nouvel antagoniste assez classe (cape, moustache, teint sombre, non ce n'est pas Lando), sans pour autant être un "méchant" que l'on a déjà vu dans les films. C'est à la fois frustrant et tout à fait logique ! Voir Maul débouler dans Solo était assez ridicule par rapport au reste du film et sans impact sur son déroulement. Ici, vu la période traitée, il ne reste pas grand monde à aligner en face parmi les gens connus; et ça permet d'avoir un nouvel ennemi, et ça c'est top ! Oui, certes, Dark Vador et son baroud de Sabre laser dans Rogue One est l'un de mes moment préférés des derniers opus cinématographiques, mais ce genre de scène n'aurait totalement pas été logique ici. Certes "l'enfant" (oui, bon, tout le monde l'appelle Bébé Yoda) peut attirer des convoitises, et ses pouvoirs pourraient s'inscrire dans un arc où interviennent d'autre utilisateurs de Force. Mais cela aurait vite tourné au ridicule d'apposer un Maul ou consort à trois ou quatre chasseurs de prime, surtout quand on a vu la puissance brute dégagée par des Jedi dans L'Ascension de Skywalker. Cela dit, même si on s'écarte un tout petit peu des six premiers épisodes, nous sommes toujours dans l'intervalle des neufs films numérotés. Et ce serait bien de comprendre que Star Wars peut s'étirer à loisir sur des siècles et des siècles (Amen). Mais clairement, Disney va continuer avec Kenobi à user cette période (et en même temps, revoir Ewan McGregor en bure de Jedi, la moustache frissonnante... 😍 Comment ça je fais une fixation sur la moustache?).
Avec un certain plaisir on retrouve aussi des épisodes à l'histoire plus que classique mais la réinterprétation sauce Star Wars est vraiment bien fichue. Mando et Cara Dune aident un village à se défendre contre une bande de pillards, tels les fameux sept mercenaires; mais sur une autre planète; et à deux. Nous avons aussi une expédition pour s'introduire dans une prison et en faire évader quelqu'un; une chasse au monstre en vue d'en récupérer l’œuf... A chaque fois on se laisse prendre agréablement par les péripéties, l'évolution des personnages (Cara Dune évolue petit à petit, quand l'évolution de Mando tient plus d'une évolution vidéoludique, avec une armure améliorée d'épisode en épisode et qui lui fait gagner des points de protection), l'atmosphère et les scènes d'action.
Le manque d'ambition que l'on pouvait reprocher à Solo passe ici beaucoup mieux. Oui, en effet, pour le moment les personnages n'ont aucune prise sur le destin de la galaxie, mais c'est normal ! D'autant plus que l'intrigue se situe sur une période délimitée de tous les côtés par des films, films qui ne mentionnent pas les personnages que l'on suit ici. Mais n'oublions pas que c'est un western, et plus vraiment un space opéra, et jamais Clint Eastwood n'a sauvé le monde à coups de colt ! Tout est ici correctement dosé !
Que dire de plus ? Simplement un petit mot du Sabre Noir. Oui, c'est plus ou moins un spoil, mais si vous ne savez pas de quoi je parle, rassurez vous ça ne pourrira pas votre visionnage. Mais c'est un élément très important pour les mandaloriens et qui est apparu dans The Clone Wars (TCW). Faire un lien entre un film et une série animée qui était un sous produit, mauvais plan. Mais lier entre elles plusieurs séries, sachant que ne pas connaître TCW n'empêche en rien de savourer le Mandalorian, c'est plutôt bien vu ! J'avais vraiment envie de finir cette série, et maintenant, j'ai aussi rapidement envie de me replonger dans TCW; souhait aisément réalisable depuis que la saison finale est arrivée sur Disney+ ! Et cette fois, j'ai un autre article en préparation, mais il ne sera pas aussi court ! Et l'apparition de cet élément, comme des droïdes de combat de la Prélogie est vraiment un point plus que positif à mes yeux. Avant la sortie de la Postlogie, Disney avait parié à fond sur l'amour des puristes pour la Trilogie, mettant celle-ci au milieu de toute la communication, sans presque jamais faire de rappel à la Prélogie. Avec la haine que certains ont conçu pour la Postlogie, les Jar Jar et autres avatars numériques semblent meilleurs par comparaison (clairement je ne fais pas partie de ces haters basiques de la Prélogie, devenus des haters de la Postlogie, n'étant que des haters de la nouveauté). Peut-être est-ce là une raison d'un retour vers la Prélogie ? Ou en vue du succès de la saison finale de TCW? J'ai d'ailleurs lu un petit article se questionnant sur l'amour que les fans semblent porter à TCW, alors qu'il y a quelques années la série était mal considérée: son annulation lors du rachat de Disney a peut-être resserré les fans autour d'un produit Star Wars qui semblait victime de Disney...
En conclusion, si les western de Leone vous ennuient et que vous faites une overdose de Star Wars, vous n'êtes peut-être pas la cible prioritaire pour le Mandalorian, mais il s'agit d'une aventure vraiment différente des formats auxquels nous sommes habitués dans cette lointaine galaxie. Et bien sûr, amateur de Star Wars, vous devriez kiffer ! Et si vous êtes totalement neutres, allez tout de même voir cette série, c'est très joli visuellement (bon, encore une fois, c'est un western hein, pas les Gardiens de la Galaxie), bien fichu, un rythme un peu lent mais bien équilibré, et un univers qui se détaille petit à petit. Personnellement je suis assez impatient de voir la saison suivante, un peu au niveau de mon attente pour Witcher saison 2. Même si dans l'immédiat, les spoils que je tentent d'éviter de la saison finale de TCW ont pile l'ambition galactique qu'il me faut, déluges de sabres lasers au poing !
épisode 181 : May the 4th ...
Et un dernier mot en ce jour pour remercier George Lucas. Nombre de fans le conspuent pour sa prélogie, quand ce n'est pas pour avoir vendu à Disney et donc pour la prélogie, ou pour ses multiples charcutages de la Cantina... Mais soyons réalistes une seconde, sans tomber dans le dogmatisme dont font preuve certains défenseurs de la Trilogie. Oui, George Lucas n'est pas exempt de défaut, son oeuvre non plus; mais en ce jour plus que tout autre, il faut bien reconnaître que c'est lui le conteur original, le "créateur" de Star Wars. Et même s'il a permis à d'autres de faire ce qu'ils ont voulu avec, merci à lui de nous avoir livré ce fantastique univers !